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Cette semaine, les banques centrales marquent une pause, les incertitudes géopolitiques et les risques de remontée des prix les poussent à rester prudentes.
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 🇺🇸 États-Unis
Au pays de l’Oncle Sam, tous les regards étaient braqués sur Jerome Powell, alias « Too Late », président de la Fed et punching-ball favori de Donald Trump. Très attendu sur une possible baisse des taux, sa grande décision fut de ne rien décider. Pour la quatrième fois consécutive, les taux directeurs restent figés entre 4,25% et 4,50%.
A la Maison-Blanche, Trump s’agace. Obsédé par l’idée de faire baisser les taux, il accuse Powell de saboter l’économie et va jusqu’à plaisanter sur le fait qu’il devrait lui-même devenir président de la Fed.
La Fed le sait, tout peut déraper très vite. Les taxes du “Liberation Day” d’avril n’ont pas encore fait effet puisque les entreprises absorbent encore les coûts. Le retour des tarifs à la fin de la trêve avec la Chine menace lui aussi de raviver l’inflation sachant que Trump peut dégainer un tarif surprise à tout moment. Et la guerre entre l’Iran et Israël alimente l’instabilité, surtout sur les prix du pétrole. Ce cocktail peut rallumer l’inflation à tout instant et la Fed préfère attendre, une fois de plus.
Du coup, l’ambiance gĂ©nĂ©rale se traduit par une mĂ©fiance en continu, tout en n’ayant aucune idĂ©e de ce qui pourrait bien se passer.Â
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 🇪🇺 EuropeÂ
Sur le vieux continent, les derniers chiffres vont dans le bon sens. En mai, le rythme de l’inflation a ralenti dans la zone euro, à la fois en annuel et en mensuel. Au Royaume-Uni, c’est le même constat, il reste stable sur un an, et baisse fortement sur un mois.
Cette semaine, la Banque d’Angleterre a maintenu ses taux directeurs inchangés, tandis que la Banque nationale suisse a poursuivi son assouplissement en abaissant son principal taux à 0%.
Par ailleurs, Nagel, prĂ©sident de la Banque fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, insiste sur la nĂ©cessitĂ© de surveiller les risques d’inflation liĂ©s aux tensions gĂ©opolitiques actuelles.Â
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 🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
Au pays du soleil levant, la Banque centrale du Japon a maintenu ses taux inchangĂ©s Ă 0,50%, comme la plupart de ses homologues. En revanche, elle a annoncĂ© qu’elle allait rĂ©duire progressivement ses achats d’obligations d’État, amorçant une sortie prudente de sa politique ultra-accommodante. Un exercice d’équilibriste, alors que l’inflation annuelle grimpe cette semaine Ă 3,70%.Â
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 🛢️ Matières premièresÂ
Les tensions sur le pĂ©trole s’intensifient notamment avec l’escalade du conflit entre IsraĂ«l et l’Iran. Les deux pays se parlent dĂ©sormais par missiles interposĂ©s, tandis que, de son cĂ´tĂ©, le prĂ©sident des Etats-Unis dit ne pas encore avoir pris de dĂ©cision concernant une intervention en Iran, ajoutant que “toutes les options Ă©taient sur la table”.Â
En parallèle, le nouveau rapport de l’OPEP est tombé : l’organisation maintient ses prévisions sur la croissance de la demande mondiale de pétrole.
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ
By Widoowin Cross Asset SolutionsCette semaine, les banques centrales marquent une pause, les incertitudes géopolitiques et les risques de remontée des prix les poussent à rester prudentes.
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 🇺🇸 États-Unis
Au pays de l’Oncle Sam, tous les regards étaient braqués sur Jerome Powell, alias « Too Late », président de la Fed et punching-ball favori de Donald Trump. Très attendu sur une possible baisse des taux, sa grande décision fut de ne rien décider. Pour la quatrième fois consécutive, les taux directeurs restent figés entre 4,25% et 4,50%.
A la Maison-Blanche, Trump s’agace. Obsédé par l’idée de faire baisser les taux, il accuse Powell de saboter l’économie et va jusqu’à plaisanter sur le fait qu’il devrait lui-même devenir président de la Fed.
La Fed le sait, tout peut déraper très vite. Les taxes du “Liberation Day” d’avril n’ont pas encore fait effet puisque les entreprises absorbent encore les coûts. Le retour des tarifs à la fin de la trêve avec la Chine menace lui aussi de raviver l’inflation sachant que Trump peut dégainer un tarif surprise à tout moment. Et la guerre entre l’Iran et Israël alimente l’instabilité, surtout sur les prix du pétrole. Ce cocktail peut rallumer l’inflation à tout instant et la Fed préfère attendre, une fois de plus.
Du coup, l’ambiance gĂ©nĂ©rale se traduit par une mĂ©fiance en continu, tout en n’ayant aucune idĂ©e de ce qui pourrait bien se passer.Â
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 🇪🇺 EuropeÂ
Sur le vieux continent, les derniers chiffres vont dans le bon sens. En mai, le rythme de l’inflation a ralenti dans la zone euro, à la fois en annuel et en mensuel. Au Royaume-Uni, c’est le même constat, il reste stable sur un an, et baisse fortement sur un mois.
Cette semaine, la Banque d’Angleterre a maintenu ses taux directeurs inchangés, tandis que la Banque nationale suisse a poursuivi son assouplissement en abaissant son principal taux à 0%.
Par ailleurs, Nagel, prĂ©sident de la Banque fĂ©dĂ©rale d'Allemagne, insiste sur la nĂ©cessitĂ© de surveiller les risques d’inflation liĂ©s aux tensions gĂ©opolitiques actuelles.Â
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 🇨🇳🇯🇵 AsieÂ
Au pays du soleil levant, la Banque centrale du Japon a maintenu ses taux inchangĂ©s Ă 0,50%, comme la plupart de ses homologues. En revanche, elle a annoncĂ© qu’elle allait rĂ©duire progressivement ses achats d’obligations d’État, amorçant une sortie prudente de sa politique ultra-accommodante. Un exercice d’équilibriste, alors que l’inflation annuelle grimpe cette semaine Ă 3,70%.Â
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 🛢️ Matières premièresÂ
Les tensions sur le pĂ©trole s’intensifient notamment avec l’escalade du conflit entre IsraĂ«l et l’Iran. Les deux pays se parlent dĂ©sormais par missiles interposĂ©s, tandis que, de son cĂ´tĂ©, le prĂ©sident des Etats-Unis dit ne pas encore avoir pris de dĂ©cision concernant une intervention en Iran, ajoutant que “toutes les options Ă©taient sur la table”.Â
En parallèle, le nouveau rapport de l’OPEP est tombé : l’organisation maintient ses prévisions sur la croissance de la demande mondiale de pétrole.
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Un podcast Widoowin Cross Asset Solutions - rĂ©digĂ© par Quentin Di DiaÂ