La protection des océans sera la cause défendue par la Route du Rhum 2018.

L’organisateur de la course a en effet rejoint « l’Appel pour l’Océan, bien commun de l’Humanité » lancé par plusieurs personnalités liées à la mer.

L’équipe de Terre tv s’est entretenue à Paris avec deux co-rédacteurs de cet appel.

À savoir, La navigatrice Catherine Chabaud , la porte-parole de ce mouvement, et Eudes Riblier, Président de l’Institut Français de la Mer.

La Route du Rhum offre de la visibilité à la protection des océans

la Route du Rhum sera lancée le 4 novembre 2018 à Saint-Malo (33). À cette occasion, les skippers sont invités à hisser un drapeau aux couleur de l’Appel pour l’Océan.

Quelques jours avant, le 30 octobre, une grande conférence est prévue dans la ville bretonne.

Des navigateurs, scientifiques, acteurs publics et privés parleront de leurs engagements en faveur de la protection des océans.

Pour finir, rendez-vous en Guadeloupe pour fêter l’arrivée des voiliers engagés dans cette 11eme édition de la Route du Rhum !

 

La transition énergétique est plus que jamais à l’ordre du jour : pour l’avenir de la planète, il semble de plus en plus urgent de changer de paradigme, de remplacer les énergies fossiles et nucléaires par des énergies renouvelables. Dans les faits, combien faudrait-il d’éoliennes pour produire l’électricité d’une centrale nucléaire ? Les tarifs offre verte d’électricité chez les fournisseurs d’électricité alternatifs comme Direct Energie, sont-ils plus chers que ceux proposés par le fournisseur historique d’électricité EDF?

Combien d’électricité est produite par une centrale nucléaire ?

En moyenne, un réacteur nucléaire produit 880 MW d’électricité à plein régime. Or un réacteur nucléaire tourne en moyen à plein régime 75% du temps. En comparaison, une éolienne produit à plein puissance 2MW d’électricité et elle ne tourne à plein régime que 21% du temps.

Rien d’étonnant ici : les éoliennes dépendent de facteurs sur lesquels l’homme n’a pas de prise : les éléments météorologiques. Il suffit d’une année particulièrement peu venteuse pour que la production chute drastiquement. Cela dit, les centrales nucléaires sont de plus en plus affectées par les changements climatiques, étant donné qu’elles ne supportent pas les fortes chaleurs. Des réacteurs nucléaires sont même arrêtés pendant les épisodes caniculaires estivaux car l’eau qu’ils rejettent dans les cours d’eau ne doit pas dépasser une certaine température pour ne pas perturber la faune et la flore aquatiques.

Un réacteur = combien d’éoliennes ?

Compte tenu de ses chiffres, pour remplacer un réacteur nucléaire, il faut 1600 éoliennes d’après une estimation Selectra. D’autres acteurs du marché de l’énergie français proposent aussi leurs propres estimations : Cela va de 260 éoliennes d’après un article du Parisien à 2000 éoliennes d’après le site ecolo.org. Les estimations les plus basses ne tiennent pas compte des différences de performances entre les technologies. Selon l’estimation des ingénieurs Selectra, pour remplacer les 17 réacteurs nucléaires que le gouvernement Macron voulait fermer dans ses promesses de campagnes, il faudrait donc 27 200 éoliennes. Un parc éolien très impressionnant, même pour la France, qui a le deuxième gisement éolien le plus important d’Europe après le Royaume Uni.

Un mauvais signal pour la transition énergétique ?

Faut-il pour autant condamner les éoliennes ? Evidemment que la réponse n’est pas si simple ! Au vu des tendances actuelles, les énergies renouvelables sont de plus en plus prisées par les investisseurs. La R&D progresse dans le domaine, alors que le parc nucléaire français, ancien, nécessite des investissement conséquents à travers l’opération de grand carénage. L’EPR, réacteur nucléaire nouvelle génération, accumule les retards. Les premiers chantiers, qui datent des années 1990, ne sont toujours pas terminés.

Par ailleurs, il existe plusieurs méthodes de production d’énergie renouvelable, comme le solaire ou la biomasse. Elles permettent d’optimiser des régions : certaines sont plus venteux, d’autres plus ensoleillés. Le développement du biométhane est aussi un bon signe pour le secteur de l’électricité renouvelable : grâce aux stations power-to-gaz, il est possible de transformer un surplus d’électricité en biogaz, une énergie stockable.

L’énergie renouvelable est-elle plus chère que l’énergie nucléaire ?

Avec des rendements moins importants, on peut se demander si les

Air Liquide produit et distribue du bioGNV à Cestas, en Gironde

Air Liquide produit et distribue pour la première fois du biométhane sur un même site. À Cestas, en Gironde, le gazier a en effet couplé une unité de production à une station multi-énergies.

Le biogaz obtenu par la valorisation de matières organiques d’origine agricole est transformé en biométhane. Ce dernier est ensuite injecté dans le réseau et distribué aux transporteurs routiers à la station bio-GNV installée à proximité.

Le GNV / Bio GNV confirme son expansion en France et en Europe. Des acteurs publics et privés soutiennent ce carburant propre.

L’offre grandissante de stations d’avitaillement au niveau national favorise cette expansion. De surcroît, des opérateurs combinent maintenant la production et la distribution de GNV / Bio GNV en un même lieu ou proposent une offre de stations multi-énergie.

Le gouvernement français réitère son soutien au GNV / Bio GNV pour le transport routier de marchandises… le gaz naturel véhicules séduit de plus en plus d’entreprises européennes…. un nombre croissant de collectivités choisissent le GNV / Bio GNV pour leurs flottes de véhicules techniques et de services.

Le GNV mag’ #5

Le GNV mag’ #5 témoigne de l’essor du gaz naturel pour véhicules en France.  Proviridis, Air Liquide, la Ville de Maisons-Laffitte et Jean-Claude Girot, Commissaire général du Salon de l’automobile, prennent la parole dans la cinquième édition du magazine.

Le GNV mag’ #5 est soutenu par l’AFGNV. Ce magazine traite l’actualité de la filière du gaz naturel pour véhicules et présente les initiatives de ses acteurs.

Un flash actu, des reportages et un grand entretien rythme chaque édition du magazine.

Actualité de la 5ème édition du GNV mag’ : 

* 8 % des sociétés européennes envisagent de s’équiper en véhicules GNV au cours des trois prochaines années.

* Le gouvernement a confirmé cet été son soutien au déploiement du GNV pour le transport routier de marchandises.

* Le cimentier Vicat dans l’Isère a présenté un camion-toupie. Le véhicule roule au GNV et sa toupie, autonome, fonctionne à l’électricité.

* La régie régionale de transports Breizhgo a mis en service son premier car roulant au GNV entre Rennes et Bain-de-Bretagne.

GNV mag’ #4

 

Rencontre avec le commissaire général du Mondial de l’auto

Jean-Claude Girot, Commissaire général du Salon de l’Automobile qui se déroulera du 2 au 14 octobre à Paris,  s’exprime sur les nouveautés présentées en 2018. Il  évoque également la place du GNV et du BioGNV lors de cet événement.

De plus en plus de visibilité pour les véhicules propres

Selon Jean-Claude Girot, également président de l’AFGNV, la place croissante des véhicules propres au Salon est le signe d’une mutation de la mobilité et témoigne de la mobilisation des constructeurs en faveur de ces carburants alternatifs, dont le GNV et le BioGNV.

Le GNV fait son show au Mondial de l’Auto

Pendant toute la durée du salon de l’auto 2018, un stand de la mobilité GNV/ bioGNV (stand B21 hall 2.2) propose aux visiteurs de découvrir les atouts du GNV et du bioGNV.

GRDF, GRTgaz , l’AFG et l’AFGNV participent ensemble au Mondial de la Mobilité, nouvel événement du Mondial de l’Auto 2018.

l’AFGNV a également organisé une table ronde inédite. Cette conférence avant pour but de faire connaître les perspectives du GNV et du bioGNV dans le mix énergétique.

Cette table ronde a ainsi été l’occasion de partager les points de vue de plusieurs parties prenantes :

-L’entreprise SEAT, représentée par Sebastien Guigues, Directeur de la marque SEAT en France,

-L’Association des Agriculteur Méthaniseurs de France, représentée par Philippe Collin, Administrateur de l’AAM,

–France Nature Environnement, représentée par Michel Dubromel, son Président,

-L’ADEME représentée par Yann Tremeac, Chef de service Adjoint du Service Transports et Mobilité.

-Et un économiste spécialisé dans les transports et l’énergie, Nicolas Meilhan.

SEAT présente un SUV roulant au GNV

A l’occasion du Mondial, SEAT a dévoilé un véhicule SUV fonctionnant au GNV :  l’Arona TGI.

Auparavant, SEAT s’est engagée dans le GNV avec les lancements de la Mii, de la Leon TGI et de l’Ibiza. D’ailleurs, la frime barcelonaise possède le plus vaste portefeuille de voitures au GNV d’Europe.

Dans ce cadre, SEAT profite de sa présence au Mondial de l’Auto de Paris pour signer un partenariat stratégique avec l’Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules.

 

La première usine à hydroliennes en France

Une première en France !

La 1ère usine d’hydroliennes au monde a été inaugurée en France, à Cherbourg par Open Hydro, filiale de Naval Energy.

Pour commencer, L’usine va fournir ses deux premières turbines au Canada et au Japon.

Construite en moins d’un an, l’usine a une superficie de 5500 m2 et occupe un terrain de 5 ha.

Cette infrastructure peut produire une hydrolienne de 16m de diamètre toutes les deux semaines .

Ainsi l’usine pourra fournir toutes les fermes hydroliennes de France.

Un milieu climatique favorable

La Manche est une véritable mine d’or pour la production hydrolienne.

En effet, le raz Blanchard, 2ème courant marin le plus puissant au monde, passe au large de Cherbourg.

Porté par EDF et Naval Energy, le projet Normandie Hydro a pour ambition d’installer 7 turbines dans le raz Blanchard.

Par ailleurs, d’une puissance de 14MW, cette ferme d’hydroliennes alimentera en électricité l’équivalent de 13 000 habitations.

De nombreux projets pour le futur

La France concentre 20% du potentiel hydrolien européen.

6 projets de parcs hydroliens sont prévus dans l’hexagone, toutefois les premières mises en service n’arriveront pas avant 2022…

Finalement, la stabilité des courants marins fait de l’hydrolienne la source d’énergie renouvelable la plus fiable au monde !

Pour en savoir plus

C’est quoi le Concentrated Solar Power ?

Le CSP ( Concentrated Solar Power) ou Centrale thermodynamique à concentration  concentre les rayons du soleil à l’aide de miroirs afin de chauffer un fluide et d’alimenter une turbine qui produit ainsi de l’énergie propre.

Ce type de centrale permet, en stockant ce fluide dans un réservoir, de prolonger le fonctionnement de la centrale plusieurs heures au-delà du coucher du Soleil.

L’équipe de Terre tv a rencontre Olivier Koszul, le président d’Amaterrasu, une société qui développe le CSP en petite unité afin de rendre cette technologie accessible à tous.

 

L’énergie nucléaire française en chiffres

Au 31 décembre 2016, on comptait 1 540 000 m3 de déchets radioactifs produits en France.

Ces déchets sont stockés dans des centres spécialisés, afin de protéger l’environnement et les populations de la radioactivité.

Le secteurs de l’électronucléaire ( les centrales nucléaires)  produit 58,8% de ces déchets et la recherche 27%.

La défense, le secteur médical et l’industrie utilisent également la radioactivité dans certaines de leurs activités.

77% de l’électricité produite en France provient de centrales nucléaires.

La France est le deuxième producteur nucléaire au monde, derrière les États-Unis.

Le nucléaire a l’avantage d’être une puissante source d’énergie qui émet très peu de CO2 par rapport aux énergies fossiles.

L’énergie qui sauverait des vies  

Mais sa dangerosité pour l’homme divise le monde scientifique.

Une étude publiée par la revue Environmental Science & Technology a compté « seulement » 4900 morts liés à l’exploitation de l’énergie nucléaire entre 1971 et 2009. Ce calcul prend en compte les victimes de cancers causés par les radiations et les travailleurs décédés sur les sites d’exploitations.

L’Agence Internationale de l’énergie atomique affirme même qu’il y aurait entre 3,39 millions et 7,04 millions de morts en plus dans le monde sur cette même période si l’énergie actuellement produite par le nucléaire était remplacée par du charbon.

En comparaison, la pollution générée par les particules fines rejetées en partie par le fioul domestiquer, le gasoil et le chauffage à bois, tuerais 48 000 personnes chaque année en France, selon l’agence Santé publique France.

Une énergie qui divise les scientifiques

Cependant, d’autres organismes scientifiques présentent des chiffres très différents.

Par exemple, l’Académie des Sciences de New York a estimé en 2009 que l’incident de Tchernobyl avait causé près d’1 million de morts dans le monde entre 1986 et 2004. Bien loin donc des 4000 décès comptés conjointement par l’OMS et l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un rapport publié en 2002.

Ainsi, les chiffres d’organismes scientifiques se contredisent. Il est donc difficile d’évaluer objectivement le nombre de victimes de radiations nucléaires dans le monde.

Même si nous savons que la radioactivité peut avoir des conséquences graves sur notre santé, l’impact des faibles doses radioactives fait toujours débat. Selon les individus, nous sommes plus ou moins radiosensibles ou radiorésistants !

Source:

https://www.huffingtonpost.fr/2013/04/04/nucleaire-empeche-mort-1-84-million-personnes-climatologues_n_3007198.html

https://www.nouvelobs.com/planete/20160310.OBS6136/catastrophe-nucleaire-de-fukushima-combien-de-cancers-et-de-morts.html

 

L’Aquarius

Le bateau citoyen

L’Aquarius est un navire affrété par l’ONG  SOS Méditerranée en partenariat avec Médecin sans frontières et depuis 2016.

Surnommé le « bateau citoyen », il porte secours à des migrants en dérive sur la Méditerranée cherchant à rejoindre l’Europe. 

Au total, le navire a une capacité d’accueil de 550 personnes.

L’Aquarius a commencé ses missions de sauvetages en février 2016.

Les sauvetages en mer

Par ailleurs, le navire a effectué 72 opérations en mer et secouru plus de 11 000 personnes en 2016. 

Ces individus prennent le large via des passeurs en Libye, un point de passage historique des routes migratoires vers l’Europe.

Une action qui fait polémique

L’avenir de l’Aquarius est pour le moment incertain.

Le conseil européen demande aux ONG de ne plus intervenir en Méditerranée, afin de laisser le champs libre aux gardes-côtes libyens.

Le navire est actuellement amarré à Marseille, son escale technique ayant été refusée à Malte…