Bruno Guglielminetti: On commence à voir de plus en plus de gens utiliser Facebook pour faire de la diffusion vidéo en direct ou du moins vouloir utiliser Facebook Live pour faire de la promotion d’évènement, de produits ou tout simplement de faire du Facebook Live pour faire du Facebook Live ou du YouTube ou même du Periscope pour avoir son propre rendez-vous sur internet, sa propre émission pour parler d’un sujet d’intérêt qu’on aime bien. Alors comment ça marche ? Comment on se prépare ? Qu’est-ce que ça nécessite et puis pourquoi pas même un peu de stratégie ? C’est ce que je vous propose avec mon prochain invité qui a probablement essayé au fil des années tous les moyens imaginables pour diffuser sur internet, toutes plateformes confondues. Je parle de qui, de mon ami Thierry Weber qu’on va rejoindre à l’instant quelque part dans ces alpes suisses, salut Thierry!
Thierry Weber: Salut Bruno, merci pour cette belle intro.
Bruno: Est-ce que pour faire du live il faut vraiment essayer tout ce qui existe ?
Thierry: Oui j’avais même débridé le tout premier iPhone qui ne faisait pas de vidéo pour installer un logiciel…
Bruno: [rire].
Thierry: -un truc qui s’appelait Qik à l’époque pour faire ça effectivement [rire].
Bruno: Ben justement alors est-ce que c’est compliqué de faire de la vidéo sur internet ?
Thierry: Non c’est ça qui est génial, c’est que c’est vraiment très très simple, on a plus d’excuses de ne pas en faire parce que même en prenant des moyens très simples de communication comme son téléphone intelligent, en quelques secondes voilà tout est fait pour que ça soit vraiment très facile. Je dois avouer que là on a franchi un grand cap avec cette facilité
Thierry: C’est un peu triste de savoir que c’est Facebook, c’est un petit peu Periscope, c’est peut-être les deux qui ont un petit peu, je mets des grosses guillemets, “démocratisé la vidéo en direct” même si à côté de ça il y avait effectivement pléthores d’outils qui faisaient ça, qui proposaient ça à titre professionnel avec des solutions payantes, gratuites, etc. Il a fallu que ça vienne sur le marché global par exemple les grands réseaux sociaux pour que tout le monde se dise: ” ben tiens oui moi aussi je peux faire du Live”. Alors que la difficulté réside, je pense, sur les sujets et sur tu l’as dit la régularité et non sur les aspects techniques. Vraiment il faut se faire violence d’assurer quelque chose de régulier, je le vois avec mes copains de Wescope.tv et on a la chance d’avoir un Québécois dans la place en la personne de monsieur Benoit Descary. La force de Benoît c’est de se lever le matin, le samedi matin à six heures pour pouvoir assurer un Live tous les samedis matin comme le reste de nos collègues sur Wescope.tv et ça ça paye. C’est le plus dur à faire, c’est la régularité, c’est la constance.
Bruno: C’est ça qui fait qu’un rendez-vous comme ça fonctionne ?
Thierry: Oui ils ont pour ce rendez-vous que gèrent effectivement Benoît, Damien et PPC qui sont ses acolytes en France à Paris, ils ont de très beaux scores au niveau audience, plusieurs centaines d’habitués qui viennent à chacun de leur live. Moi je le vois aussi parce que j’ai commencé à faire maintenant mes Live à 20 heures 30 le lundi, le lundi soir, ça marche mieux qu’en journée. C’est clair et net les gens ont un peu plus de temps en soirée, et puis c’est fou de savoir qu’on prend des recettes issues de la télévision pour se dire c’est tel jour, telle heure-
Bruno: [rire]
Thierry: -c’est toutes les semaines, c’est tous les mois, ça paye. Cette régularité fait que tu as à un parterre de gens, des habitués, des têtes que tu es content de revoir parce qu’ils coaniment effectivement le direct ...