Le ton de la lettre se fait particulièrement personnel et intimiste dans ce passage. Paul évoque sans l’éluder sa souffrance sur un ton pathétique (11), lorsqu’il se rappelle ce qu’il a vécu avec Timothée (10), son fils spirituel bien-aimé. Paul met son âme à nu. Il témoigne de sa grande confiance et de son affection envers son protégé, qui ne jouissait pas d’une bonne santé et n’était pas courageux de nature et qui pourtant, avait toute sa confiance pour aborder les missions les plus délicates. (...)