Faisons de ce récit deux lectures. La première s’ouvre à la joie devant la fidélité du Seigneur envers son peuple. C’en est fini de la déportation, non par une fuite comme lors de la sortie d’Égypte, mais, au contraire, par une décision officielle du roi Artaxerxès, dont Esdras reçoit copie. Son ordre de mission inclut tous les moyens nécessaires à son accomplissement (20) : « Quant aux dépenses qu'il te faudra encore faire pour la maison de ton Dieu, pourvois-y en puisant dans le dépôt des trésors royaux. (...)