L’héritage, ça se prend, ça se vole, ça se refuse mais dans tous les cas, ça colle à la vie… L’obsession du "que vais-je laisser?" et, pour certains, l’inquiétude du "qu’est-ce que j’aurais?". L’héritage, ça se chante et ça se transmet…
Le patriarche de cette émission est venu à la chanson autant par amour pour la trompette d’Armstrong que par la force tranquille des couplets de Piaf, et jamais il n’a passé la passion sous silence: bossa-nova, swing, jazz, musicalité en tout genre.
Il butine dans l’histoire et les sonorités les plus lointaines, décrit comme l’homme qui avait un peuple dans la voix, il nous laisse la sonorité d’une articulation précise qui vient exploser sur les tuiles rouges de la ville Rose.
Il chante la vie de façon incandescente, la mort de façon joyeuse, les femmes de façon gourmande, et l’humanité devient cinématographique…
Sa jouissance éternelle fermera pourtant les yeux le 4 mars 2004 après 27'205 jours sur cette terre…