« Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu ». Cette formule de Jésus que l’on trouve dans les évangiles, entrée dans le langage commun, est habituellement considérée comme « l’alpha et l’oméga » de la doctrine chrétienne. Mais, comme le rappelle Mgr Rougé, évêque de Nanterre, elle est pourtant loin d’épuiser la conception catholique du pouvoir temporel, de sa légitimité et de son rôle.