L’auteur est d’autant plus confiant que ses lecteurs persévéreront dans la foi qu’ils ont deux arguments solides sur lesquels s’appuyer. Le premier concerne la personne même en qui ils ont mis leur confiance : Dieu, qui va jusqu’à jurer par lui-même sur la nature de la promesse. Le second concerne les croyants qui, en toute honnêteté, n’ont pas d’autre choix viable que de s’accrocher à cette promesse. Le rappel de l’Alliance entre Dieu et Abraham illustre bien la fiabilité de la promesse faite par Dieu aux croyants. Un serment servait en effet à sceller les engagements entre chaque partie contractante et devait s’appuyer sur une autorité supérieure. (...)