durée : 00:03:31 - Le château de Bonnevaux se trouve en plein coeur de la forêt du même nom. Bonnevaux, signifiait "bonne vallée de Marie" et c'est certainement pour cela que Gui de Bourgogne, archevêque de Vienne en 1117, à Saint\-Symphorien\-de\-Marc (aujourd'hui Villeneuve\-de\-Marc) fonda l'abbaye cistercienne qui a rayonné jusqu'en 1789 avant d'être pillée puis finalement vendue comme carrière de pierres vers 1830.

## Une forêt longtemps exploitée pour réaliser des mâts de bateaux

En nous promenant dans les jardins du château dont la partie la plus ancienne date du XVIème siècle (il s'agit des granges qui étaient des dépendances de l'abbaye de Bonnevaux), Gilles Van Peene nous raconte son arrivée ici en 2010, ses bonnes relations avec ses voisins ainsi que l'histoire de cette forêt de Bonnevaux, exploitée en partie durant des siècles pour la confection de mâts de bateaux (en douglas), qu'on envoyait via la Gère, l'une des deux rivières qui prend sa source dans cette forêt.

Le château de Bonnevaux compte aujourd'hui 5 chambres d'hôtes. Pour en savoir plus, cliquez [ici](http://www.chateau-bonnevaux.com/).

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durée : 00:03:26 - La forêt de Bonnevaux, dans laquelle se trouve le château racheté en 2010 par Gilles Van Peene, a été exploitée dans le passé pour confectionner des mâts de bateaux. Une activité qui a été très importante. On en parle avec Gilles tout en visitant les étages de son château.

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durée : 00:03:34 - Gilles Van Peene est originaire de la région de Lille. C'est pour raison professionnelle qu'il est venu s'installer en nord Isère, une région qu'il a tout de suite adorée. Lorsqu'il a fallu faire un choix: retourner dans le département du Nord ou quitter son travail dans l'informatique pour rester ici, Gilles et sa famille n'ont pas trop hésité. Ils ont toujours eu l'envie de faire de l'accueil touristique et habiter un château. Lorsqu'ils ont trouvé le château de Bonnevaux, ils ont pu réalisé leur rêve!

## Le château de Bonnevaux: une demeure à l'histoire intéressante

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Le château de Bonnevaux a une histoire liée à celle de l'Abbaye cistercienne de Bonnevaux, fondée en 1117 (On fête d'ailleurs cette année les 900 ans de cette abbaye disparue: l'[association "Mémoire de Bonnevaux"](http://www.memoire-bonnevaux.org/) organise plusieurs événements durant l'année 2017). Le château, lui, est bien moins ancien: les granges datent du XVIème siècle et la partie centrale de la fin du XVIIIème siècle et du XIXème siècle.

## Des chambres d'hôtes

Aujourd'hui, Gilles Van Peene et sa famille accueillent au château de Bonnevaux des toursites venant du monde entier puisqu'ils y tiennent des [chambres d'hôtes et une table d'hôtes](http://www.chateau-bonnevaux.com/).

durée : 00:03:37 - Elévèe des Conservatoire de Lyon et de Grenoble, titulaire d'une licence en musicologie, enseignant de musique et chef de choeur, Bruno Charnay est, depuis 2012, l'organiste titulaire de la Collégiale Saint\-André à Grenoble. C'est une église qu'il affectionne particulièrement, en partie grâce à l'orgue symphonique sur lequel il a l'honneur de jouer... Quoique dernièrement, il fallait ruser pour arriver à le faire sonner à peu près correctement... car l'orgue était grandement malade.

## La dernière grande restauration de l'orgue datait de 1943\.

Sous l'impulsion de Bruno Charnay et de l'[association AROCSA](http://www.collegiale-saint-andre.fr/index.php/associations/arocsa) (qu'il a fondée), la ville de Grenoble (propriétaire de cet instrument), aidée également par la [Fondation du Patrimoine](https://www.fondation-patrimoine.org/), a décidé d'entreprendre une restauration de l'orgue, accompagnée d'une mise à niveau grâce à l'installation de commandes numériques. Une modernisation qui s'intègre parfaitement dans ce monument de notre patrimoine qu'est cet orgue symphonique assez unique.

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Bruno Charnay teste en notre compagnie les premiers jeux ré\-installés qui sont encore en cours d'harmonisation et il nous raconte aussi qu'il aime venir répéter la nuit, quand il n'y a personne et que la Collégiale Saint\-André et fermée.

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durée : 00:03:44 - **Bruno Charnay est passionné** par l'orgue symphonique remarquable de la **Collégiale Saint\-André**, à Grenoble. Aujourd'hui organiste titulaire de ce lieu de culte grenoblois, il a grandement participé à sa restauration grâce à l'[AROCSA](http://orgues.free.fr/standre/), l'association qu'il a fondée et qui a en partie financé le relevage de ces grandes orgues (comme on les appelle).

## Un orgue qui, désormais, va sonner différemment

C'est par un petit escalier extérieur que Bruno Charnay nous fait passer pour accéder à l'orgue et à son pupitre. Là, nous rencontrons **Jacques Nonnet**, [le facteur d'orgue](http://www.orgues-giroud.com/) qui procède à l'harmonisation de l'instrument.

> Un travail long et qui nécessite silence et concentration.

Bruno Charnay est impatient de nous faire écouter à nouveau cet orgue qu'il affectionne tant.

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durée : 00:03:21 - Bruno Charnay, en plus d'être l'organiste titulaire de la Collégiale Saint André de Grenoble, est également le fondateur de [l'AROCSA: l'Association pour la Renaissance des Orgues de la Collégiale Saint André](http://orgues.free.fr/standre/). C'est pour contribuer à la restauration du seul grand orgue symphonique de Grenoble que cette association a vu le jour et, avec l'aide de la municipalité de Grenoble et de [la Fondation du Patrimoine](https://www.fondation-patrimoine.org/), cette opération de relevage est en passe d'être terminée.

## Un orgue qui était grandement malade.

Ancienne chapelle des Dauphins, la Collégiale Saint André possédait un orgue dès 1439\. De l'orgue des XVIIe et XVIIIe siècles, seulement subsiste l'imposant buffet classé monument historique. La partie instrumentale a été reconstruite à neuf en 1898 par le belge Anneessens. Depuis la mise en place en 1943 d'une transmission électro\-pneumatique par les établissements Ruche de Lyon, et l'ajout d'un clavier de Positif, aucun travail de restauration majeure n'avait été mené sur cet orgue.

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Consciente de la valeur de cet instrument, la Ville de Grenoble, qui en est propriétaire, s'est engagée à faire les travaux nécessaires pour lui donner une nouvelle jeunesse... Des travaux qui n'auraient pas pu être effectués sans l'AROCSA et la passion de Bruno Charnay.

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durée : 00:03:07 - ## Une passion pour l'orgue, depuis des années...

Bruno Charnay est aujourd'hui l'organiste titulaire de la Collégiale St André, à Grenoble... Passionné par l'orgue et la musique depuis sa plus tendre enfance, il a suivi des cours au Conservatoire de Lyon pour l'orgue (Médaille d'Or à l'unanimité) , au Conservatoire de Grenoble pour l'Harmonie et il est titulaire d'une licence de Musicologie à l'Université Lyon II. Sa passion pour la musique l'a également conduit a être chef de chœur \- Il a notamment fondé et dirigé pendant 20 ans les Chœurs de Sassenage. Après avoir été onze ans organiste à la Cathédrale de Grenoble, il est devenu titulaire de la Basilique Saint\-Joseph, de 1991 jusqu'en juillet 2012, avant de s'installer derrière le pupitre de l'orgue de la collégiale Saint André.

## Un orgue symphonique parmi les plus intéressants de la région

La Collégiale Saint André a été édifiée durant la première moitié du XIIIème siècle et était, originellement, la chapelle privée et la nécropole des dauphins.

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La première mention d'un orgue date de 1439\. Le buffet actuel fut construit entre 1701 et 1704 et l'orgue que l'on peut admirer aujourd'hui a été construit en 1898 par le franco\-belge Charles Annesseens. A l'origine composé de 28 jeux, il a été modifié au cours des décennies. Bien qu'ayant subi une restauration partielle en 1943, cet instrument vénérable était bien fatigué. En 2014, la mairie de Grenoble (propriétaire de l'instrument) entame les procédures nécessaires en partenariat avec l'[AROCSA](http://www.collegiale-saint-andre.fr/index.php/associations/arocsa) (association fondé par Bruno Charnay) et la Fondation du patrimoine pour un relevage complet de l'instrument.

En ce début d'année 2017, les travaux sont sur le point d'être achevés

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