Pour entrer de plein pied dans la nouvelle année, un défi d’actualité de la profession vétérinaire :  convaincre la nouvelle génération de devenir vétérinaire de campagne ou en campagne. 

Nous avons choisi pour traiter ce sujet de retrouver deux habitués de notre chaine : Alicia Nurit,   étudiante vétérinaire qui se destine à être vétérinaire de campagne et Pierre Bruyère, enseignant chercheur en Biotechnologies et Pathologie de la reproduction à VetAgro Sup et responsable du tutorat vétérinaire à VetAgro Sup.

Pour Alice, citadine, c’est une rencontre de longue date avec la campagne, les éleveurs et le vétérinaire du village où elle passait ses vacances qui l’a décidé mais est-elle l’oiseau rare ?

Pour Pierre, heureusement que d’autres étudiantes et étudiants font et feront ce choix de travailler en milieu rural que ce soit pour exercer en canine ou en rural et c'est dans un partage avec Alice qu'ils nous livrent les freins et les incitations à mettre en place pour inciter de nouvelles vocations.

Pour prolonger la reflexion,  un article de National Geographic : Vétérinaire de campagne, un métier en voie de disparition ? 

 Dès les débuts de la pandémie, la profession vétérinaire s'est mobilisée en offrant ses services comme ici à VetAgro Sup avec la fabrication et la mise à disposition en série des  tests PCR mais ce n'est qu'un an après, jour pour jour, qu'un vétérinaire, inspecteur de santé publique vétérinaire, chercheur au CIRAD  a été nommé au conseil scientifique Covid-19.

Jean-Yves Gauchot, président de la Fédération des Syndicats Vétérinaires de France, co-organisatrice de la conférence « Une seule santé en pratique » du 17 mars, revient sur cette année et pose le regard critique à la fois de praticien et d'homme politique sur les difficultés à faire vivre dans l'action politique ce concept One Health.

Il revient pourtant sur la nécessité d’associer les compétences vétérinaires à celles des médecins et des écologues , sociologues ... et reprend quelques-unes des propositions concrètes qui ont été posées pour faire vivre l'approche One Health comme la formation initiale et l’inclusion de vétérinaires dans des étages territoriaux comme par exemple les CPTS (Communauté Professionnelles Territoriales de Santé) .

Lien vers le site web de la Fédération des Syndicats Vétérinaires de France et leur dossier One Health avec la déclaration finale des organisateurs. 

Lien vers l'intervention de Jean-Yves Gauchot à la conférence One Health du 17 mars 2021

C’est déjà l’été et pour notre dernier podcast de la saison, nous avons choisi d’interviewer Pierre Bruyère, enseignant chercheur en Biotechnologies et Pathologie de la reproduction à VetAgro Sup et responsable du tutorat vétérinaire et Alicia Nurit, étudiante qui vient de terminer son tutorat de 18 semaines dans une clinique dans le département du Cantal. 

Pour Alicia, c'est une expérience à 200% bénéfique qui lui permet de "prendre son envol en confiance". Pour Pierre, le tutorat apporte en particulier de l'autonomie. Il offre aux étudiants de 5ème année "une immersion sur la pratique en tant que telle mais aussi sur la vie d’une clinique vétérinaire ». 

Ce dispositif de stages tutorés en milieu rural constitue l’une des actions engagées par le ministère de l'Agriculture  en faveur du maintien de vétérinaires en milieu rural. Certaines de nos campagnes voient en effet une diminution du nombre de vétérinaires en exercice, en pratique rurale mais également en pratiques canine et équine.

Si vous êtes vétérinaire praticien, intéressé pour accueillir un étudiant en tutorat ou si vous êtes étudiant, intéressé pour vivre cette expérience du tutorat, voici le lien vers la page de notre site web qui vous dit tout sur ce dispositif et comment contacter Pierre. 

Et si le lien entre nos comportements de consommateur avaient des effets sur notre santé et la santé des autres personnes ? 

Bienvenue à ce podcast hors les murs avec Carine Milcent, économiste spécialiste des systèmes de santé au CNRS et professeur associé à Paris Sciences Économiques et expert invitée sur France Culture.

Dans cette interview passionnante,  l'économiste, présente à la conférence "Une seule santé en pratique" à VetAgro Sup, nous invite à considérer ce lien entre entre comportement de consommateur et santé à titre individuel et politique et pose la question de comment initier l'éveil de conscience en cette période de pandémie pour préparer le monde de demain .

 Pour retrouver Carine Milcent dans ses récents interviews sur France Culture, le lien. 

Dans notre contexte pandémique, la faune sauvage fait figure tantôt de coupable tantôt de victime. À VetAgro Sup, un pôle d'Expertise Vétérinaire et Agronomique Animaux Sauvages, le pôle EVAAS a été créé regroupant une trentaine de chercheurs de ses deux campus. Un pôle d'expertise scientifique collective pluridisciplinaire dans le domaine de la santé de la faune sauvage, faune autochtone ou exotique, libre ou captive .

Quel est-il, que fait-il en termes de recherche, et que propose-t-il- en terme de formation ? Pour répondre à ces questions, nous avons interviewé Emmanuelle Gilot, directrice du pôle.

Pour découvrir le pôle et son actualité, rendez-vous sur le site EVAAS

Aujourd'hui pour ce podcast Hors les murs, nous sommes allés interviewé Erick Lelouche, président du groupe Boehringer Ingelheim à Lyon, qui fait partie de nos parte­naires dans l'initiative du HUB VPH. 

Il nous dit tout sur cette démarche inédite qui a pour ambi­tion de consti­tuer un réseau public-privé de réflexion et d’ac­tion rassem­blant les « forces vives » de la recherche, de l’in­no­va­tion, de l’édu­ca­tion et de l’in­dus­trie autour de la santé publique vété­ri­naire. » 

Pour en savoir plus sur le HUV VPH, rendez-vous sur le site : https://hub-vph.org/fr/accueil/

Voici la suite du podcast dédié aux outils connectés et à leurs intérêts pour objectiver le bien-être animal (première partie disponible ici). Dorothée Ledoux, enseignant-chercheur en zootechnie et médecine des troupeaux à VetAgro Sup et membre de la chaire bien-être animal, aborde cette fois-ci un peu plus concrètement ses activités de recherche. Loin de vouloir transformer l’animal en une machine sur-équipée de capteurs, elle explique en quoi ces outils connectés peuvent être d’un grand intérêt pour lui, en permettant de déceler précocement des états de mal-être pour agir au plus tôt. De tels outils connectés sont également avantageux pour l’éleveur qui peut alors assurer un suivi individuel beaucoup plus fin de ses animaux. 

Pour en savoir plus sur le sujet, n’hésitez pas à consulter cet article « Elevage de précision et bien-être en élevage » co-écrit par Dorothée ou encore le Livre blanc « E-santé animale ».

Bonne écoute à tous !

En détectant et quantifiant nos signaux physiologiques et comportementaux  (fréquence cardiaque, nombre de pas, durée de sommeil…), les objets connectés (montre, bracelet, balance…)  accompagnent notre objectif d’améliorer notre santé et notre bien-être. Et ils ont le vent en poupe.  

Dorothée  Ledoux, enseignant-chercheur en zootechnie et médecine des troupeaux à VetAgro Sup et membre de la chaire BEA, applique cette même démarche pour objectiver le bien-être d’un animal en détectant et quantifiant ses signaux comportementaux via des capteurs.  

Dans ce podcast en 2 épisodes, elle nous dit tout sur ces objets connectés, les données recueillies et les protocoles avec les éleveurs. 

Pour en savoir plus à explorer le site web de la chaire BEA