Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Olivia Fortin. Ancienne professionnelle de l’événementiel, âgée de 48 ans, Madame Fortin a passé vingt ans à organiser des manifestations d’ampleur à travers le monde, avant qu’une rencontre inattendue avec un adolescent ne l’amène à s’intéresser à la politique locale.

Initiatrice du mouvement citoyen Mad Mars puis membre du Printemps Marseillais, elle devient en 2020 adjointe au maire de Marseille en charge des ressources humaines. Trois ans plus tard, elle est élue maire des 6ᵉ et 8ᵉ arrondissements, un secteur de pas moins de 122 000 habitants qui s’étend du Vieux-Port à la Calanque de Callelongue.

 Avec Olivia Fortin, on a parlé de :

– sa vision des inégalités urbaines et de la loi PLM ;

– son engagement pour redonner aux agents municipaux de Marseille les moyens d’agir ;

– la convivialité et la fraternité comme moteur d’action politique ;

– la création du “Printemps des maires”, un réseau de solidarité et de réflexion pour les élus locaux.

Liens des organisations évoquées dans la conclusion de l'épisode :

• Printemps des Maires : https://leprintempsdesmaires.fr/

• Open Politics : https://www.openpolitics.fr/

• Académie des futurs leaders : https://www.academiedesfutursleaders.com/

• Réseau Actions Communes : https://www.actionscommunes.org/

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Episode animé par Clémentine Guilbaud Demaison

Crédits : Générique réalisé par Ophélie Baribaud   

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Comment faire face au sentiment d’impuissance ? Au poids des normes administratives ? Aux contraintes budgétaires ?

C’est la question que l’on explore avec notre invitée du jour, Camille Pouponneau. Élue à 30 ans maire de Pibrac (Haute-Garonne), elle démissionne après trois ans de mandat, épuisée — comme près de 2 200 maires depuis le début du mandat actuel.

Dans son livre Maires : le Grand Gâchis (Robert Laffont, 2024), elle raconte cette expérience entre espoirs et désillusions, et en fait un manifeste pour réinventer l’action publique locale.

🎙️ Au micro de Vie de Maire, on prend le temps de revenir sur un parcours d’engagement qui ne peut se résume pas à sa démission. Camille nous parle de son enfance à Pibrac, de son éducation marquée par le sens de l'égalité, de sa promesse d’enfant faite dans une lettre à elle même de lutter contre l’injustice. Son mandat maire n’était qu’un point d’étape, elle continue de le croire : la politique peut changer les choses.

Avec elle, on a aussi discuté :

• De la construction de sa légitimité en tant que jeune et femme en politique

• De résilience face à l’échec

• De la nécessité de réhabilité la fraternité dans les politiques locales

• Et du lancement Printemps des maires comme un appel à raviver l’engagement municipal

  
  

Bonne écoute !

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📚 Pour prolonger la réflexion sur la fraternité comme ciment du vivre ensemble, découvrez sa contribution à la Fondation Jean-Jaurès : "Pour faire vivre la fraternité, relire et relier" : https://www.jean-jaures.org/publication/pour-faire-vivre-la-fraternite-relire-et-relier

🔎 Et très bientôt, retrouvez dans Vie de Maire deux autres voix engagées : Olivia Fortin et Florian Bercault, co-auteurs du rapport : "Fraternité nationale – Penser une politique nationale pour rendre aux maires leur pouvoir de fraternité" : https://www.jean-jaures.org/publication/fraternite-nationale/

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#MaireDémissionnaire #PolitiqueLocale #Engagement #CollectivitéTerritoriale #Pribac #CamillePouponneau #DémocratieLocale

#Maireslegrandgâchis

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Podcast animé par Margot Alquier

Crédits : Générique réalisé par Ophélie Baribaud   

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Question du jour : une mairie peut-elle être gérée comme une entreprise ?

C’est le fil rouge de notre conversation avec mon hôte du jour : Adeline Roldao-Martins, maire de Survilliers, petite ville de 4500 habitants, située dans l’agglomération de Roissy.

Petite Adeline rêvait de devenir Présidente de la République. Un rêve que l’on pourrait qualifier de naïf, mais qui esquissait déjà les contours d’un engagement futur. Un engagement nourri tant du privé que du public.

Si a 40 ans, en parallèle de son mandant, elle est aujourd’hui collaboratrice parlementaire, son monde à elle c’est le privé. L’action publique est un projet collectif et, pour être efficace elle doit être pragmatique : une mairie se tient par ses finances et un bon management de ses ressources humaines.

Moins d’idéologie, plus de réalisme : elle voit son mandat comme une mission où chaque habitant est mis au coeur des décisions.

Avec elle, on a aussi parlé de :

• De la transmission et de l’apprentissage de la “fonction de maire”

• D’affronter l’exposition publique de soi grâce à des techniques marketing ;

• De l’importance d’un agenda millimétré pour gérer l’articulation entre 3 vies : de l’importance d’un agenda millimétré pour gérer l’articulation entre 3 vies : personnelle, professionnelle et politique

  
  

Bonne écoute !

#MairieCommeEntreprise #PragmatismePolitique #Survilliers #RoissyAgglo #EngagementPublic #MarketingPolitique #Municipalité

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Podcast animé par Margot Alquier

Crédits : Générique réalisé par Ophélie Baribaud   

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Pour ce nouvel épisode de Vie de Maire, je me suis rendue à Gennevilliers, commune d'histoire populaire et ouvrière de 50 000 habitants située dans une boucle de Seine des Hauts-de-Seine, dans le Nord-Est Parisien.

Patrice Leclerc, 61 ans, en est aujourd'hui le maire.

Passé de jeune catholique pratiquant à communiste convaincu, président de l'UNEF puis conseiller municipal et départemental, il raconte comment la politique l'a transformé, lui qui était "un enfant timide" devenu un "gauchiste perturbateur".

Maire depuis 2014, il défend une vision politique originale : améliorer la ville sans chasser ses habitants, maintenir une ville populaire tout en la modernisant, et garder un lien direct et affectif avec les Gennevillois.

Dans cet épisode il nous raconte son parcours militant, son refus de la professionnalisation politique, mais aussi pourquoi il publie ses fiches d'imposition et comment, en tant que maire, il mène des combats internationaux, par exemple en faveur de le reconnaissance de l'Etat Palestinien.

Bonne écoute !

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À seulement 24 ans en 2020, Hervé Tritschberger est élu maire d'Eschbach, un petit village alsacien de 960 habitants, à 40 km au Nord de Strasbourg.

Son parcours est celui d'un jeune engagé qui a osé sauter le pas de la politique locale, porté par une véritable passion pour sa commune, une grande curiosité et un sens de l'écoute hors norme.

Ethnologue de formation, passionné de capoeira et ayant vécu au Brésil, ce jeune élu bouscule les codes traditionnels.

Entre la difficulté de porter des projets structurants en temps de restrictions budgétaires, ses réflexions sur le statut des élus étudiants, et son projet de paternité en plein mandat, Hervé Tritschberger nous raconte avec sincérité et humour les coulisses de sa fonction de maire.

Un épisode qui démystifie la fonction municipale et prouve qu'à tout âge, on peut s'engager pour sa communauté.

Bonne écoute !

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Episode animé par Clémentine Guilbaud Demaison

Crédits : Générique réalisé par Ophélie Baribaud   

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En ce 8 mars 2025, Journée des Droits des Femmes, nous sommes aussi à presque un an jour pour jour des prochaines élections municipales. A jour particulier, épisode spécial que nous avons l’honneur de vous présenter avec pour une fois non pas une maire mais une membre du gouvernement, Françoise Gatel, ministre de la ruralité.

Rassurez-vous, Françoise Gatel connait bien la Vie de Maire. Maire de Châteaugiron (Ille-et-Vilaine), de 2001 à 2014, elle a fait ses preuves sur le terrain avant de se consacrer à la politique nationale, en étant élue sénatrice puis nommée ministre en octobre 2024.

Femme forte et humaine, excentrique et centriste, franche et bien française, Françoise Gatel est aujourd'hui la ministre des maires ruraux, ces “essentiels de la République” comme elle aime les appeler, qui ne représentent pas moins de 80% des maires.

Avec elle, on a parlé :

• d’un parcours de vie qui l‘a mené de maire à ministre

• de son engagement pour le statut de l’élu face à la nécessité protéger et valoriser leurs fonctions

• du réarmement de la ruralité

• et des défis qui nous attendent à un an des élections municipales

  
  

Un entretien inspirant, dans un moment clé pour notre démocratie locale.

Bonne écoute !

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Episode animé par Margot Alquier et Clémentine Guilbaud Demaison

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Dans ce nouvel épisode de Vie de Maire, direction les Yvelines, en grande couronne parisienne. J’ai rencontré Jean-Baptiste Hamonic, maire MoDem de Villepreux. Commune de 11 500 habitants, située à 20 km au sud-ouest de Paris, à proximité de Saint-Quentin-en-Yvelines, Villepreux est une commune familiale, qui a la particularité d’être composée à 75% d’espaces naturels.

A seulement 27 ans, en 2020, Jean-Baptiste Hamonic est devenu le plus jeune maire de la ville. Son projet ? Préserver l’identité et le cadre de vie de Villepreux, tout en la modernisant de manière citoyenne et écologique.

Dans cet épisode, avec Monsieur le Maire, on a parlé de :

• la particularité d'être élu maire dans sa ville natale,

• du défi de débuter un mandat en période de pandémie mondiale,

• de la santé mentale des élus locaux

• et d'éducation à la citoyenneté et au civisme.

Bonne écoute !

Retrouvez également Jean-Baptiste Hamonic dans son podcast, Naturellement Villepreux : https://smartlink.ausha.co/naturellement-villepreux

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Episode animé par Clémentine Guilbaud Demaison

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Dans cet épisode de Vie de Maire, enregistré cet été à Vaour lors des rencontres des listes participatives et citoyennes, j’ai rencontré Laetitia Hamot, maire de La Crèche, une commune de 5 700 habitants dans le département des Deux-Sèvres.

Son visage vous est peut-être familier : elle a récemment été l'invitée de Squeezie dans sa vidéo "Qui est l’imposteur", où elle a tout simplement  marié un trouple formé par Alison Wheeler, Jérôme Commandeur et Squeezie lui-même.

Loin d'être une impostrice, engagée depuis toujours, ancienne bénévole en prison et militante au Planning Familial, Laetitia bouscule les codes traditionnels de la politique locale.

Dans cet épisode, elle nous raconte comment, en seulement deux mois de campagne, son collectif a réussi à battre un maire sortant avec une méthode aussi simple que révolutionnaire : redonner le pouvoir aux habitants.

Aujourd'hui, Madame la Maire continue à défier tous les conventions : dans sa commune, pas de cumul de mandats, une gouvernance horizontale où la maire n'est qu'une facilitatrice, et une volonté farouche de faire de La Crèche un "espace refuge" face à la montée des périls politiques.

Bonne écoute

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Dans les communes de moins de 1000 habitants, quel est le rôle d’un maire ? C’est ce que nous continuons d’explorer dans cette série de 3 épisodes enregistrés au Congrès de l'Association des Maires Ruraux de France où nous nous sommes rendues avec Clémentine en octobre dernier.

Notre invité du jour est Laurance Bussière, maire de Daubeuf-la-Campagne, village de 242 habitants niché dans l’Eure et Présidente de l’association des maires ruraux de l’Eure.

Avec elle, nous avons parlé de : 

• la lutte contre l’injustice comme moteur d’engagement

• du tabou tenace sur l’accompagnement psychologique des maires confrontés au suicide d’un de leur administré

• de son engagement contre les violences intrafamiliales

• de l’impossibilité d’être apprécié par tous lorsqu’on est “grande gueule”, comme elle aime à se définir.

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A l’échelle des communes de moins 1000 habitants, quel est le rôle d’un maire ? C’est cette question que nous continuons d’explorer dans cette série de 3 épisodes enregistrés au Congrès de l'Association des Maires Ruraux de France où nous nous sommes rendues avec Clémentine en octobre dernier.

Dans ces zones rurales où il n’y a plus de médecin, plus de bureau de poste, plus de transport en commun… où la disparition progressive des services publics crée un sentiment d’injustice et de marginalisation, comment raviver le sentiment de fierté des habitants du monde rural ?

C’est la mission que s’est assigné notre hôte du jour, Cyril Cibert, Président de l’association des maires ruraux de la Vienne et maire de Chenevelles, un village de 470 habitants désormais bien connu pour être à l’origine de la première gay pride rurale : “Les fiertés rurales”.

Avec Cyril Cibert, nous avons parlé :

• de la ruralité comme champs des possibles,

• de la mobilisation des jeunes ruraux pour leur permettre de croire en leurs rêves,

• du maintien des services publics dans un petit village,

• de la façon dont on traverse des drames humains en tant que maire,

• et du besoin de recevoir de l’amour de ses administrés.

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