durée : 00:02:48 - **Le « Livre de la jungle » de nouveau au cinéma**
Une nouvelle version débarque aujourd’hui sur nos écrans.
Une version et une histoire qui nous en rappelle malheureusement une autre, plus proche de chez nous, l’histoire de ce jeune garçon qui arrive dans la jungle mais de Calais, à la recherche d’un avenir meilleur… Alors il est accueilli par un gentil gros ours à lunettes sur son scooter, Baloo Hollande, qui lui chante « il en faut peu pour être heureux, que le chômage baisse un peu ».
Alors le jeune migrant se sent mieux, il retrouve l’espoir, il se fait plein d’amis, comme la gentille panthère noire, la panthère Taubira, qui doit malheureusement partir avant la fin, pour cause de désaccord majeur avec Valls le serpent. Valls le serpent qui avec ses gros yeux répète incessamment au jeune migrant « aie confiance, aie confiance»…
Alors le jeune garçon à confiance, il espère. Mais à la fin, à force d’y croire, ne voyant rien venir, il retourne parmi les siens, les yeux remplis d’amertume et de rêves inachevés. Voilà, c’est la triste histoire mais l’histoire vraie du « Livre de la jungle de Calais ».
**Polémique sur le camp des sans abri dans le bois de Boulogne**
C’est toujours la guerre au sujet de ce centre d’hébergement prévu pour les sans-abri et leur famille dans le 16e arrondissement de Paris.
Les habitants du quartier ne sont pas « nuit debout » mais « vent debout » contre cette décision. Pourtant une seule lettre sépare les deux protagonistes puisque d’un côté nous avons les SDF et de l’autre les ISF, les gueux contre les seigneurs, les vilains contre les bobos… Une pétition a même été signée
Des insultes ont été proférées par les habitants des beaux quartiers, des insultes très violentes. On a eu le droit à des « paltoquet », « cornegidouille », « gougnafiers », on a même entendu quelqu’un hurler « socialiste », pour vous dire la violence des propos. Des gens bien pourtant, des p’tites mamies, des banquiers, des notaires… Ils vivent dans le 16e, mais on se demande si c’est l’arrondissement ou le siècle…
Les habitants sont inquiets. Ils ont peur d’être submergés par la délinquance mais ils se rassurent, aucun des SDF qui viendra n’a de compte au Panama.
Alors oui mesdames et messieurs, les habitants du 16e, il y aura des sans-abris en face de chez vous, mais sachez une chose, ce sont eux qui vont se méfier de vous, et si vous tendez bien l’oreille, parfois, à la tombée de la nuit, vous pourrez les entendre chanter « promenons dans le bois, tant qu’le Louboutin n’y est pas… »