Dimanche 9 juin, plus de 800.000 jeunes Belges participaient aux élections pour la première fois.
Il y avait les révisions pour les examens.
Il y avait des doutes : qu’est-ce que j’y connais ? Qu’est-ce que j’en ai à faire ? Qu’est-ce que ça changera ?
Il y avait du flou. Il avait été dit: les 16 et 17 ans voteront sur base volontaire, sur inscription. Ah non, plutôt sans s’inscrire. Non, finalement, le vote sera obligatoire. Oui, mais alors sans amendes. Tout le monde a suivi ?
Et il y avait aussi pas mal de rejet envers les élus, la politique, avant même leur premier geste d’électeurs.
Depuis janvier, de nombreux primo-votants nous ont confié, au fil des 10 épisodes de cette saison de « ZOOMER ! Un jeune, une voix », leurs réticences à aller aux urnes ou leurs envies de voter blanc.
Cet épisode s’offre, à chaud, des échos de leurs premières expériences des isoloirs.
Un 'after' pour boucler notre deuxième saison de ce podcast dédié à l'écoute de la Génération Z.
On y entend l’étonnement de «recevoir trois papiers» ou de constater que «ce n’était pas le bordel», la description de débats politiques en famille, de doutes «d’avoir bien choisi», de votes «sur la première liste que j’ai vu» ainsi que des argumentaires politiques très construits, avec stratégie de vote différenciée selon les niveaux de pouvoirs.
Des expériences aussi variées que cette cohorte de 16-23 ans.
Et on y entend aussi une première tendance: les primo-votants semblent être allés voter autant les autres électeurs.
Les politologues du centre de recherche Transitions de l'UNamur se sont penchés pour nous sur de premières statistiques et ils pressentent, graphiques à l'appui, que les jeunes n'ont pas boudé ce premier rendez-vous électoral, ni plus ni moins que le reste de la population.
Des débats sur trottoirs, des humeurs, de l’éclairage : c'est l’'after' de « ZOOMER! Un jeune, une voix».
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