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C'est le neuvième jour du journal de bord d'Alex Masson au Festival de Cannes
Voilà, c'est l'heure de remballer. Cannes, c'est bientôt fini pour cette année. Demain midi, le jury se réunira en conclave pour décider du palmarès décerné le soir même. Pour le moment, la Croisette bruisse donc des pronostics qui seront sans doute déjoués comme l'an dernier lorsque la palme d'or fut remise à la surprise quasi-générale à Anora. Autant donc être prudent avec la boule de cristal et prendre un peu de hauteur sur cette édition. Qu'en retiendra-t-on ? Une compétition de haute volée, supérieure en termes de mise en scène à la précédente, au point d'avoir surplombé voir écrasé des sections parallèles nourries de films recommandables, mais sans révélation majeure ni film marquant. Mais aussi que parmi ceux en lice pour la palme, les trois plus attendus (ceux d'Ari Aster - Eddington-, Julia Ducourneau -Alpha- et Saaed Roustaee – Woman and Child) pour renouveler l'habituel cheptel auront été des opus décevants.
À en croire la vox critica, le haut du panier serait composé des films de Kleber Mendonça Filho (L'agent secret), Jafar Panahi (Un simple accident) et Oliver Laxe (Sirat). Du moins jusqu'à la présentation hier soir de Resurrection. Tissage de segments dédiés chacun à un sens, le film de Bi Gan veut surtout renouer avec celui du cinéma dont il fait littéralement son moteur pour une expérience sensorielle aussi virtuose que folle, aux airs de somme et réinvention du 7eme art. Et s'il reste encore deux candidats (Jeunes mères des Frères Dardenne et The mastermind de Kelly Reichardt) a être projeté ce matin, on ne voit pas comment Resurrection pourrait ne pas gravir les plus hautes marches du palmarès. Ou alors cette peu tapageuse 78eme édition tiendrait son seul scandale.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est le neuvième jour du journal de bord d'Alex Masson au Festival de Cannes
Voilà, c'est l'heure de remballer. Cannes, c'est bientôt fini pour cette année. Demain midi, le jury se réunira en conclave pour décider du palmarès décerné le soir même. Pour le moment, la Croisette bruisse donc des pronostics qui seront sans doute déjoués comme l'an dernier lorsque la palme d'or fut remise à la surprise quasi-générale à Anora. Autant donc être prudent avec la boule de cristal et prendre un peu de hauteur sur cette édition. Qu'en retiendra-t-on ? Une compétition de haute volée, supérieure en termes de mise en scène à la précédente, au point d'avoir surplombé voir écrasé des sections parallèles nourries de films recommandables, mais sans révélation majeure ni film marquant. Mais aussi que parmi ceux en lice pour la palme, les trois plus attendus (ceux d'Ari Aster - Eddington-, Julia Ducourneau -Alpha- et Saaed Roustaee – Woman and Child) pour renouveler l'habituel cheptel auront été des opus décevants.
À en croire la vox critica, le haut du panier serait composé des films de Kleber Mendonça Filho (L'agent secret), Jafar Panahi (Un simple accident) et Oliver Laxe (Sirat). Du moins jusqu'à la présentation hier soir de Resurrection. Tissage de segments dédiés chacun à un sens, le film de Bi Gan veut surtout renouer avec celui du cinéma dont il fait littéralement son moteur pour une expérience sensorielle aussi virtuose que folle, aux airs de somme et réinvention du 7eme art. Et s'il reste encore deux candidats (Jeunes mères des Frères Dardenne et The mastermind de Kelly Reichardt) a être projeté ce matin, on ne voit pas comment Resurrection pourrait ne pas gravir les plus hautes marches du palmarès. Ou alors cette peu tapageuse 78eme édition tiendrait son seul scandale.
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