Share À l'horizon...
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By Radio Grenouille
The podcast currently has 6 episodes available.
Il fait chaud en ce moment, trop chaud en fait. 51° ont été enregistrés au Pakistan, 48° au Mexique…. et un dôme de chaleur touche maintenant la France.
De telles températures au cours de ce printemps depuis lequel nous enregistrons cette émission, aussi tôt dans la saison, menacent la biodiversité, accentuent les sécheresses et soulignent, une fois de plus, que le changement climatique est déjà là. Et on l’a vu dans notre émission précédente, la qualité de l’air dépend aussi des conditions climatiques : en période de canicule, de vents faibles, les polluants s’accumulent, dangereusement. Et visiblement Marseille et sa région - flanquée de son port maritime, du complexe industriel de Fos sur Mer et ses files indiennes de voiture - cristallisent ces enjeux.
D’ailleurs, pour lutter contre ces pollutions, des politiques d’envergure seront bientôt mises en œuvre à Marseille. Certaines mesures ont déjà fait leurs preuves ailleurs, notamment l’instauration d’une zone à faible émission mobilité (ZFE-m), limitant l’accès aux véhicules les plus polluants.
Nous en parlerons avec Stéphane Coppey du Collectif Vélos en ville (entre autres engagements) dans la seconde partie de cette émission. Une mesure qui a été expérimentée dans plusieurs pays européens depuis les années 2000.
Et puis il y a la nomination récente de Marseille comme lauréate du programme européen “100 villes neutres en carbone d’ici 2030”, aux côtés de 8 autres villes françaises.
Pour nous en parler, nous recevrons Fabien Perez en début d'émission.
Pour ce nouveau cycle de l’émission à l’horizon, on prend une grande inspiration, et on vous présente, les différentes sources de pollution qui virevoltent et imprègnent notre territoire. A commencer par la pollution de l’air… est-il bien judicieux de prendre une bolée d’air, qu’est ce qui se loge dans le fond d’air…. ? Allez, inspectons le.
Avec Alexandre Armengaud, responsable de la coopération scientifique et internationale à Atmo Sud et Annabelle Austruy, Chargée de mission en “milieux terrestres et éco-toxicité” à l’Institut éco-citoyen.
Des dispositifs inédits pour l’une des villes les plus polluées de France…
Réalisation et animation : Coline Mias et Jean-Baptiste Imbert
Les terres agricoles et la biodiversité peuvent être défendus par la poésie et le soin, par les recours juridiques et les lois, mais également par l’action directe et la défense physique.
C’est à la croisée de ces préoccupations que nous avons pris connaissance d’une lutte qui prend racine juste là, près de Marseille, à Pertuis. C’est la Zone à Patate qui a poussé dans le Luberon, près de la Durance, la ZAP.
Lieu d'occupation contre l'extension d'une zone d'activité et de convergence qui a vu plusieurs mouvements s'y retrouver il y peu pour partager leurs expériences à l'occasion du cycle "La Mer Monte". On vous fait entendre notamment le collectif Reprise de terres et des habitants du quartier libre des Lentillères de Dijon.
On commence par une visite de la Zone A Patates ...
Réalisation et animation : Coline Mias et Jean-Baptiste Imbert
Épisode 3 : Une plongée dans l’univers du ruisseau des Aygalades !
Avec la Cité des Arts de la Rue et le collectif des Gammares, on redécouvre le ruisseau Caravelle-Aygalades, un fleuve côtier trop longtemps abîmé et oublié. On rejoint une balade guidée par des performances artistiques et des réflexions croisées sur les enjeux de renaturation du cours d'eau et de son bassin versant.
On part même un peu plus loin, au Viet Nâm, avec l'anthropologue Mikaëla Le Meur, qui nous propose de faire dialoguer l'histoire de ce fleuve avec ceux qu'elle a croisés durant son enquête.
Récemment, à l’horizon, nous avons compris que l’agriculture urbaine n’a pas pour seule vocation de nourrir la ville. Elle permet de sanctuariser des terres, d’être attentifs à la biodiversité d’un sol vivant. De réfléchir en terme d’épaisseur. D’être humbles, aussi. De s’associer aux mycorhizes, aux bactéries et aux lombrics pour cultiver ce que Bruno Latour nomme un territoire de « subsistance ».
Aujourd’hui, on prolonge ces réflexions sur l’extension urbaine et l’artificialisation des sols. On s’interroge sur l’enjeu de créer des trames vertes et bleues, des corridors écologiques et des réserves de biodiversité sur tout le territoire.
On se dit que, pour défendre et protéger ces espaces, il faut savoir « atterrir », réinvestir ces lieux par la musique, le soin, l’attention. Et donc, apprendre à les contempler.
C’est ce qu’entendent faire des collectifs de citoyens, des artistes marcheurs et des chercheurs qui animent la coopérative de l’Hôtel du Nord et le bureau des guides du GR2013. Du parc Foresta, au massif de la Nerthe en passant par le ruisseau des Aygalades ils relient les territoires et les replacent dans nos imaginaires.
Et c’est au domaine de Miramar, un terrain situé en surplomb de la gare de l’Estaque, que nous les avons écouté restituer, en novembre dernier, plusieurs mois de mobilisation pour la défense de cette parcelle contre l’extension d’une zone de stockage de container.
Un vent de paroles bienveillantes souffle sur l’agriculture urbaine.
Les discours sur la nature en ville font bruisser les plants de tomate et frémir les salades.
Et Marseille dans tout ça ? Eh bien elle ne fait pas exception ! bien au contraire !
Les citoyens, élus, les faiseurs de villes et les maraichers réfléchissent au futur des villes aux journées des agricultures urbaines en méditerranée, se fréquentent aux apérau de la cité de l’Agri, se rencontrent dans les fermes pédagogiques et dans les épiceries paysannes...
Les planètes s’alignent, donc,
même en politique!
Pour la municipalité comme pour la métropole, l’agriculture figure au cœur des nouveaux projets d’urbanisme.
Des terrains destinés à la construction sont « sanctuarisés » et on redécouvre les anciennes terres agricoles qui ceinturent la ville, au pied des massifs calcaires.
Mais ces projets sont-ils pour autant durables ? à quoi servent-ils vraiment ? A transformer notre rapport au vivant ?
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