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By Yannick Debain
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Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français.
En Camargue, d'abord publié dans Le Bien public des 24 juin et 8 juillet 1873, puis dans Robert Helmont en 1874
Le Départ ;
La Cabane ;
À l'espére ! (À l'affût !) ;
Le Rouge et le Blanc ;
Le Vaccarès ;
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une petit phrase de la vie quotidienne, un petit moment pour se défouler sur les petites choses qui nous énervent.
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Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris, est un poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure pour ses contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.
C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.
Le Corbeau et le Renard est la deuxième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables, édité pour la première fois en 1668. Il existe deux sources à cette fable : la version d’Ésope et celle du fabuliste latin Phèdre. La version de Phèdre a été traduite en français par Sacy en 1647
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Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd’hui Dréan), près de Bône (aujourd’hui Annaba), en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans un accident de voiture, dans l'Yonne en France, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et, proche des courants libertaires, dans les combats moraux de l'après-guerre.
Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957.
Dans le journal Combat, ses prises de position sont audacieuses, aussi bien sur la question de l'indépendance de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste algérien, qu'il quitte après un court passage de deux ans. Il ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience. En marge des courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps, refusant toute compromission. Il n'a cessé de lutter contre les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. Il est ainsi amené à s'opposer à l'existentialisme et au marxisme, sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes de communistes et sa rupture avec Jean-Paul Sartre.
Le discours qu'Albert Camus prononce ce 10 décembre 1957, à Oslo, est à l'image de sa vie et de ses combats : engagé. Né dans une famille française le 7 novembre 1913 en Algérie, il fréquente une école primaire communale où il rencontre un instituteur, Louis Germain, qui l'aidera – remplaçant d'une certaine manière son père, mort à la première bataille de la Marne. C'est à lui qu'il dédie son Prix Nobel.
Revenu en France, il s'engage, dans la résistance française, pendant la Seconde Guerre mondiale, et par la suite, pour l'indépendance de l'Algérie – intellectuellement, même s'il le vit comme un drame personnel puisque ses racines se trouvent là-bas.
En 1957, Albert Camus a publié de nombreux romans comme L'Envers et l'Endroit en 1937, Le Mythe de Sisyphe et L'Étranger en 1942, La Peste en 1947, L'Homme révolté en 1951 ainsi que La Chute en 1956.
Dans son discours, il revient sur le mythe de l'écrivain solitaire, dans sa tour d'ivoire, au-dessus des hommes tel un albatros. « L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. »
Puis, il insiste sur l'engagement de l'écrivain : « Par définition, il ne peut se mettre aujourd’hui au service de ceux qui font l’histoire : il est au service de ceux qui la subissent. » Avant de rajouter : « Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir — le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression. »
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Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d'Arthur Rimbaud une des figures premières de la littérature française.
Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Selon lui, le poète doit être « voyant » et « il faut être absolument moderne ». Il entretient une aventure amoureuse tumultueuse avec le poète Paul Verlaine. À l'âge de vingt ans, il renonce subitement à l’écriture, sans avoir encore été véritablement publié, pour se consacrer davantage à la lecture, ainsi qu'à la poursuite de sa pratique des langues.
Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l’amènent jusqu’en Abyssinie, où il devient négociant (quincaillerie, bazar, vêtements, café etc.), quand ce n'est pas explorateur. Sa tentative d'armer Menelik avec l'aval du Consul de France s'avéra désastreuse pour lui. Son unique « trafic d'armes » n'eut véritablement qu'une incidence politique symbolique, mais contribua à sa légende. De cette seconde vie, exotique, les seuls écrits connus consistent en près de 180 lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques.
Des vers comme ceux du Bateau ivre, du Dormeur du val ou de Voyelles comptent parmi les plus célèbres de la poésie française. La précocité de son génie et sa vie aventureuse contribuent à forger la légende du poète.
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Ce poème appartient à la section « Spleen et Idéal ». Il comporte quatre quatrains en alexandrins à rimes croisées, alternativement féminines et masculines.
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Le Poète est semblable au prince des nuées
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I- L'Art poétique, la synthèse d'une expérience
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Paul Verlaine (1844-1896) Green, ..
Ecrit en Angleterre dans le contexte de sa rupture avec Mathilde Mauté de Fleurville et de sa liaison tumultueuse avec Rimbaud et publié en 1874, « Green » fait partie du recueil Romances sans paroles. Le titre a plusieurs sens : "green" en anglais signifie « vert », et évoque un jeune homme inexpérimenté. Le vert est également la couleur du printemps, du renouvellement de la nature. Composé de douze alexandrins aux rimes croisées répartis en trois strophes de quatre vers, il fut mis en musique par Claude Debussy en 1888 et par Gabriel Fauré en 1891. Le poème témoigne du désir (utopique) de Paul Verlaine d’obtenir le pardon de Mathilde et de renouer avec elle.
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Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art1.
Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876.
S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur (il est chahuté par ses élèves), il mène une vie familiale paisible, ponctuée de difficultés financières et de deuils, en particulier la mort de son fils Anatole en 1879 à l'âge de huit ans. Il écrit des poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans.
Attiré par l'esthétique de L'art pour l'art, il collabore au Parnasse contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde est fait pour aboutir à un beau livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, dont Claude Debussy tirera une de ses œuvres symphoniques les plus célèbres en 1892-1894). Admirateur d'Edgar Poe, il traduit Le Corbeau (1845), qui est publié en 1875 avec des illustrations d'Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change... »), avant de traduire en prose d'autres poèmes.
En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique, comme dans le « Sonnet en X », « Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx », ou le sonnet en octosyllabes « Une dentelle s'abolit » (« Une dentelle s'abolit/Dans le doute du Jeu suprême/À n'entrouvrir comme un blasphème/Qu'absence éternelle de lit. »). L'aboutissement de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 « Un coup de dés jamais n'abolira le hasard ». Cette recherche d'une expression tendue vers l'épure lui vaut cependant dès l'époque le reproche d'hermétisme qui reste attaché à l'art mallarméen.
La renommée de Stéphane Mallarmé se consolide encore à partir de 1884, quand Paul Verlaine l'inscrit dans sa série des Poètes maudits par la publication d'un long article sur Mallarmé, et, porteur de modernité et proche des avant-gardes en art comme en littérature, il est reconnu comme un maître par les jeunes générations poétiques, d'Henri de Régnier et des symbolistes à Paul Valéry. Ainsi, auteur d'une œuvre poétique ambitieuse, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du xixe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore auprès de poètes contemporains comme Yves Bonnefoy.
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Jean de la Fontaine Le loup et le chien
Les Fables de la Fontaine sont le fruit d’un travail colossal. Elles sont composées de trois recueils et douze livres. Leur publication s'étend sur un quart de siècle (1668-1694) et leur composition sur plus de trente années. Recueils de petits poèmes en vers libre comportant une morale, ici il s'agit comme souvent dans les fables d'un récit fictif où La Fontaine utilise des animaux pour corriger les défauts humains. Chaque récit inspire une morale. Le Loup et le Chien présente deux modes de vies opposées, celui du loup qui est libre et celui du chien qui est lui au service de son maître, reprenant ainsi une thématique identique à celle des Anciens (l’opposition entre l'esclavage et la liberté).
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