Pour ce vingtième épisode du podcast, j'ai décidé de prendre la parole! J'ai de plus en plus envie de m'exprimer, de partager avec les autres ce que j'ai appris afin de, je l'espère, les inspirer.
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai créé ce podcast. J'ai d'abord eu envie de donner la parole à des femmes qui me semblaient dans l'ombre afin de les mettre en lumière. Puis j'ai eu envie de mettre en évidence celles qui ont déjà fait ce chemin de partager leur expertise en public. Pour toutes celles qui écoutent, c'est l'occasion d'être inspirées et de, pourquoi pas elles aussi, oser prendre la parole, sortir des sentiers battus et incarner un leadership "yin", au féminin, basé sur la communication.
Moi-même ai besoin de prendre confiance dans ma prise de parole et surtout dans le partage de ce que je sais. C'est une de mes "bonnes résolutions" ou plutôt intentions pour cette année 2021!
J'ai en effet réalisé en 2020 que ma timidité n'était pas simplement dûe au fait que j'étais d'un naturel introverti (une sorte d'ourse qui aime être dans sa caverne)! Non, il s'agit là d'un phénomène social qui dépasse l'individu. On constate que la parole dite experte est confisquée aux femmes au profit des hommes. D'ailleurs, dans l'imaginaire collectif, si je dis "expert", c'est plutôt l'image d'un homme dans la cinquantaine qui apparaîtra. Le même type qu'on a vu sur les plateaux télé et dans les journaux nous expliquer ce qu'était le covid au début de la crise sanitaire (d'après cette étude anglaise). D'après cette même étude, seulement 5% des expert.e.s interrogé.e.s étaient des femmes...De même, le sentiment d'imposture dont je parlais dans cet article serait davantage féminin pour des raisons avant tout sociologiques: à compétences égales, nous avons été élevées dans l'idée que nous étions moins compétentes que les hommes.
Dans cet épisode, je parle de bien-être. Ces réflexions sont nées suite à l'invitation d'une coach-prof qui accompagne les enseignants en reconversion. Marie Décole organise la Semaine du bien-être sur son groupe La reconversion enseignante du 1er au 5 février 2021 (pour t'y inscrire, c'est gratuit et c'est ICI). J'y participerai le vendredi 5/02 à 18h en qualité d' "experte en permaculture de soi", une expertise basée non pas sur une connaissance pointue, scientifique mais plutôt sur mon expérience personnelle et professionnelle ainsi que mes nombreuses lectures. J'espère que tu seras là! Si la permaculture et la permaculture humaine t'intéressent, j'ai créé un cours gratuit en ligne de 12 jours "Diminuer son stress grâce aux principes de la permaculture". Des centaines de personnes l'ont suivi et en ont retiré des bienfaits!
D’après un sondage demandé par la MGEN, 45% des enseignants présentent les signes d’un stress élevé contre 40% du reste de la population. Ils seraient 14% à souffrir de burn-out d’après le Carrefour santé social qui regroupe la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) et divers syndicats enseignants. Un autre sondage montre que 45,7 % aimeraient changer de carrière. En Belgique, 4 enseignants sur 10 quittent le métier dans les 5 premières années[1].
L'épuisement professionnel touche toutes les catégories de la société et, parmi les cadres, ce sont les personnels de l'éducation qui en sont les premières victimes. Les risques psychosociaux sont tels que les individus les plus perfectionnistes, les plus engagés en temps et en énergie peuvent s'y brûler et tomber en burn-out.
Dans cet épisode, je définis ce que veut dire le bien-être et donne des pistes pour ressentir cet état agréable. J'explique également le fonctionnement du système nerveux et comment, sous pression, il peut s'emballer et devenir hors contrôle. Dans un prochain épisode, je parlerai du burn-out, de ses caractéristiques et de comment on peut s'en sortir.
D'ici là, bonne écoute!
Amandine