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Selon plusieurs Ă©tudes, plus de la moitiĂ© du contenu en ligne serait aujourdâhui gĂ©nĂ©rĂ©e par lâintelligence artificielle. Un bouleversement majeur pour lâinformation et le rĂ©fĂ©rencement.
Un web de plus en plus artificielLes chiffres donnent le vertige : selon Graphite, une agence californienne de rĂ©fĂ©rencement, les contenus gĂ©nĂ©rĂ©s par IA auraient dĂ©passĂ© ceux produits par des humains dĂšs fin 2024. Dâautres Ă©tudes, comme celle dâAhrefs, Ă©voquent mĂȘme jusquâĂ 74 % du web modifiĂ© ou rĂ©digĂ© par des machines. Et dâici 2026, certaines projections parlent de 90 %. Une transformation silencieuse qui bouleverse la nature mĂȘme du web.
La âDead Internet Theoryâ, ou la mort dâun Internet humainCe phĂ©nomĂšne nourrit une idĂ©e qui fait son chemin : celle dâun Internet dĂ©sormais dominĂ© par des robots. La âDead Internet Theoryâ Ă©voque un rĂ©seau oĂč les interactions humaines seraient devenues minoritaires face Ă lâactivitĂ© automatisĂ©e de bots, dâalgorithmes et dĂ©sormais dâIA gĂ©nĂ©ratives. Une hypothĂšse reprise, entre autres, par Sam Altman, le patron dâOpenAI, et qui alimente les dĂ©bats entre technophiles et complotistes.
Pourquoi lâIA inonde le webLa logique Ă©conomique explique une bonne partie du phĂ©nomĂšne : plus de contenus signifie plus dâaudience, donc plus de revenus publicitaires. Mais cette dynamique semble marquer le pas. Graphite note un plafonnement depuis mai 2024. De plus, la plupart de ces textes ne sont ni rĂ©fĂ©rencĂ©s par Google ni vraiment lus par des humains. Autrement dit, beaucoup de âcontenus IAâ flottent dans le vide numĂ©rique.
Comment reconnaĂźtre un texte gĂ©nĂ©rĂ© par IACertaines tournures de phrase trahissent la patte des machines : abus de participes prĂ©sents, connecteurs logiques (âdoncâ, âcependantâ), ou ponctuation Ă©trange comme le tirĂ© cadratin. Sans oublier les fameuses phrases conclusives (âcela illustreâŠâ) typiques des gĂ©nĂ©rateurs de texte. Autant de signaux qui peuvent aider Ă repĂ©rer lâartificialitĂ© dâun contenu.
Vers un web hybrideFaut-il sâinquiĂ©ter ? Pas forcĂ©ment. LâIA nâest pas synonyme de mauvaise qualitĂ© : elle peut aussi assister les humains dans la recherche dâidĂ©es, la traduction ou la mise en forme. Le vrai risque serait que les IA se nourrissent de leurs propres productions, crĂ©ant un cercle vicieux dâappauvrissement du web. Nous entrons sans doute dans une Ăšre mixte, un web âmoitiĂ© humain, moitiĂ© artificielâ. Ă nous dâapprendre Ă reconnaĂźtre, trier et valoriser le contenu qui garde une vraie valeur humaine.
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â„ïž Soutien :
https://mondenumerique.info/don
đïž Newsletter :
https://mondenumerique.substack.com
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
By Jerome Colombain5
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Selon plusieurs Ă©tudes, plus de la moitiĂ© du contenu en ligne serait aujourdâhui gĂ©nĂ©rĂ©e par lâintelligence artificielle. Un bouleversement majeur pour lâinformation et le rĂ©fĂ©rencement.
Un web de plus en plus artificielLes chiffres donnent le vertige : selon Graphite, une agence californienne de rĂ©fĂ©rencement, les contenus gĂ©nĂ©rĂ©s par IA auraient dĂ©passĂ© ceux produits par des humains dĂšs fin 2024. Dâautres Ă©tudes, comme celle dâAhrefs, Ă©voquent mĂȘme jusquâĂ 74 % du web modifiĂ© ou rĂ©digĂ© par des machines. Et dâici 2026, certaines projections parlent de 90 %. Une transformation silencieuse qui bouleverse la nature mĂȘme du web.
La âDead Internet Theoryâ, ou la mort dâun Internet humainCe phĂ©nomĂšne nourrit une idĂ©e qui fait son chemin : celle dâun Internet dĂ©sormais dominĂ© par des robots. La âDead Internet Theoryâ Ă©voque un rĂ©seau oĂč les interactions humaines seraient devenues minoritaires face Ă lâactivitĂ© automatisĂ©e de bots, dâalgorithmes et dĂ©sormais dâIA gĂ©nĂ©ratives. Une hypothĂšse reprise, entre autres, par Sam Altman, le patron dâOpenAI, et qui alimente les dĂ©bats entre technophiles et complotistes.
Pourquoi lâIA inonde le webLa logique Ă©conomique explique une bonne partie du phĂ©nomĂšne : plus de contenus signifie plus dâaudience, donc plus de revenus publicitaires. Mais cette dynamique semble marquer le pas. Graphite note un plafonnement depuis mai 2024. De plus, la plupart de ces textes ne sont ni rĂ©fĂ©rencĂ©s par Google ni vraiment lus par des humains. Autrement dit, beaucoup de âcontenus IAâ flottent dans le vide numĂ©rique.
Comment reconnaĂźtre un texte gĂ©nĂ©rĂ© par IACertaines tournures de phrase trahissent la patte des machines : abus de participes prĂ©sents, connecteurs logiques (âdoncâ, âcependantâ), ou ponctuation Ă©trange comme le tirĂ© cadratin. Sans oublier les fameuses phrases conclusives (âcela illustreâŠâ) typiques des gĂ©nĂ©rateurs de texte. Autant de signaux qui peuvent aider Ă repĂ©rer lâartificialitĂ© dâun contenu.
Vers un web hybrideFaut-il sâinquiĂ©ter ? Pas forcĂ©ment. LâIA nâest pas synonyme de mauvaise qualitĂ© : elle peut aussi assister les humains dans la recherche dâidĂ©es, la traduction ou la mise en forme. Le vrai risque serait que les IA se nourrissent de leurs propres productions, crĂ©ant un cercle vicieux dâappauvrissement du web. Nous entrons sans doute dans une Ăšre mixte, un web âmoitiĂ© humain, moitiĂ© artificielâ. Ă nous dâapprendre Ă reconnaĂźtre, trier et valoriser le contenu qui garde une vraie valeur humaine.
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