Encore un énième tour de piste entre fermetures des frontières et interdiction des activités culturelles et artistiques.

Nous qui pensions que la vie normale allait reprendre ses droits : il va falloir se faire à l’idée que la vie normale dorénavant, ça ressemble à ça !

Cette nouvelle mesure d’interdiction de la vie culturelle vient faucher l’herbe sous les pieds des promoteurs et acteurs culturels qui commençaient à reprendre espoir.

Si elle concerne et touche essentiellement les évènements culturels et artistiques avec des flux importants de personnes, à l’instar des festivals, des grandes cérémonies comme le salon international de l’édition et du livre qui devait se tenir exceptionnellement à Rabat.

Cette interdiction privera tout de même le public marocain des concerts de l’Orchestre philharmonique du Maroc mais nous laisse fort heureusement le théâtre, le cinéma, les musées, les salles d’expositions, les galeries d’art et les librairies !

Des activités culturelles essentielles, dans ce numéro de Variations, on tâchera de cocher toutes les cases de l’essentiel pour notre agenda culturel de ce mois de décembre.

Au programme de ce numéro :

Exposition du  Musée collectif de Casablanca portée par L’Association l’atelier de l'observatoire au Parc de la ligue arabe. Au programme: des manèges, des affiches, des dossiers des travailleurs mais également des installations sonores et visuelles. On en parle avec Mohamed Fariji.

L’artiste plasticienne Najia Mehdaji expose à la galerie l’atelier 21, Lignes de Vie, un ensemble d'œuvres créées dans son atelier à Essaouira pendant la période du confinement.

Commissariat par Meryem Sebti, rédactrice en chef du magazine Diptyk, l’exposition collective L’art, un jeu d’enfant se poursuit au MACAAL jusqu’en février. On en discute avec elle dans ce numéro.

Enfin, le film Zanka Contact Burning Casablanca, est dans les salles de cinéma. Interview de son réalisateur Ismael El Iraki.