Pourquoi écrit-on ? Comment ? Pour qui ?
Quelles sont les circonstances, les raisons qui nous poussent un jour à prendre notre stylo, notre plume, à pianoter sur notre clavier ?
Ces questions sont, en substance, celles qui ont guidé mon échange avec Aya Cissoko, autrice, triple championne du monde de boxe, comédienne... mais avant tout fille de Massiré Dansira et de Sagui Cissoko.
Avec Au nom de tous les tiens, ouvrage hybride à la croisée de l'essai et de l'autobiographie, Aya Cissoko clôture un triptyque débuté en 2011 avec Danbé, puis N’ba en 2016, qui explore son histoire familiale et remplit ainsi un devoir de mémoire.
Ensemble nous avons remonté le fil de son histoire : de sa découverte de la lecture - une passion réconfortante qui ne l'a jamais quittée - à ses premiers brouillons. En passant par la publication de son premier livre, une belle histoire de hasard, de rencontres et surtout de détermination.
Si rien, (ou peut-être tout) la prédestinait à devenir autrice, elle a su faire de la littérature son espace de liberté ; des mots, ses alliés et de sa plume incisive, une arme redoutable pour (se) raconter, dénoncer les oppressions systémiques, crier sa colère face aux injustices, rappeler au pays qui l'a vu naître et grandir qu'elle existe, rendre hommage aux disparus, transmettre et figer l’histoire, et surtout réaffirmer à sa fille, et à toutes celles et ceux qui lui ressemblent, qu’ils ne sont pas les « enfants de rien ni de personne ».
La conversion, James Baldwin
Universalisme, Mame-Fatou Niang & Julien Suaudeau
Les damnées de la terre, Frantz Fanon
Sous l'orage, Seydou Badian
Moi, Tituba sorcière... , Maryse Condé
La vie sans fards, Maryse Condé
Exterminez toutes ces brutes, Sven Lindqvist
Le livre de l'intranquilité, Fernando Pessoa
La confusion des sentiments, Stefan Zweig
Réalisation, montage et mixage : Jay
Identité graphique : Agathe Bretaudeau & Kévin Djedje
Générique : Summer lights Anchors and Seagulls from Fugue/Icons8.com