Au cœur de l'été

Il arrive de débattre sur le sujet « peut-on rire de tout ? ». Aujourd’hui notre débat serait « peut-on photographier tout ? ».

Nous rencontrons Marika Giuriola qui est photographe et kinésithérapeute.

Son travail nous invite à appréhender avec douceur des sujets durs, qui nous heurtent, mais sur lesquels il est important de pouvoir poser nos yeux : la vie, la fragilité, la liberté, notre propre humanité.

Elle nous explique comment grâce à la lumière et à la couleur nous rencontrons des émotions qui peuvent nous aider à guérir, tous ensemble : photographe, observateurs, patients, proches…

Pour ce dernier épisode, la philosophie est au cœur de l’été.

En savoir plus : www.marikagiuriola.com

Merci d’avoir suivi notre série de podcasts, elle reste en écoute sur Spotify en cliquant ici.

Nous espérons que les mots de tous ces artistes ont résonné en vous et nous vous invitons à nous laisser un message sur le #altearahbio pour nous partager vos impressions sur ce format expérimental.

Nous sommes à ce moment de l’année où la lumière brûle les couleurs, si forte qu’elle nous oblige à plisser les yeux et nous protéger d’une main pour y voir.

Il fait chaud, on le sent, on le voit, on s’en souviendra en regardant les photos : les couleurs ramènent à nous les sensations.

Notre invitée du jour est une poète de la couleur et artiste peintre : elle réalise des toiles grand format où la couleur est au centre de l’attention, nous sommes avec Delphine Riffard alias Delphes.

Son style vibrant aux couleurs vives joue sur le contraste, la complémentarité et l’équilibre pour retransmettre le sentiment du moment, sans imiter les couleurs du moment.

Aujourd’hui on a chaud, dans la calanque de calcaire blanc éclatant la mer bleue nous paraît particulièrement fraîche, attirante, bienfaisante, on veut y plonger, alors sur le tableau c’est ainsi qu’elle doit-être, pour vouloir y plonger chaque fois qu’on le regarde.

Aujourd’hui prenez peut-être une boisson fraîche pour nous écouter, la chaleur est au cœur de l’été.

Retrouvez Chrystèle Gavelle sur Instagram

Pour en savoir plus : www.delphespeintures.blogspot.com

Après avoir exploré les inspirations de nature et le secret des fleurs, notre invitée du jour nous emmène à la racine de la couleur : Cécile Tournayre crée des encres végétales à partir de plantes ramassées dans la garrigue.

Extraire la couleur à partir de la plante, c’est revenir à l’origine de la couleur, se connecter intensément à la nature, l’observer au cours des saison, reconnaître les espèces intéressantes et choisir le meilleur moment pour ramasser, cueillir, déterrer, sécher, broyer, bouillir, filtrer.

Cette cueillette est aussi une chasse à la couleur : comment attraper cette couleur qui nous parle, réussir à l’extraire et la stabiliser pour l’utiliser dans une peinture qui vibrera comme elle ?

Cette semaine l’art rencontre la science dans l’équation : botanique + chimie = couleur.

Cécile a ramassé des fleurs de Genêt et des baies de Mahonia, elle nous invite à suivre l’extraction et à découvrir les encres créées.

Laissons-nous simplement guider, on est au cœur de l’été.

Pour suivre en images la création d'encres végétales à partir de baies de Mahonia : cliquez sur notre dernier article de blog "Cécile Tournayre : créatrice d'encres végétales", dans la rubrique "Portraits".

L’atelier que nous visitons aujourd’hui est très particulier : il déborde de couleurs, de senteurs, de textures, d’objets insolites et un oiseau appelé Kukka vole autour de nous en liberté.

Nous sommes avec Yoan Losciuto, Oscar des jeunes fleuristes d’Occitanie, dans sa boutique Kukka – Le Secret des Fleurs. Le lieu est fantastique : un bar à fleurs, une clinique à plantes, un coin cosy, c’est une expérience sensorielle en soi, et partout des créations qui poussent le végétal à un autre niveau.

Yoan a créé cette boutique dans un but précis : apporter du bonheur à ceux qui y entrent grâce aux plantes, car c’est ce que ça lui fait à lui lorsqu’il voit une fleur, un bouquet, créé avec attention et minutie.

Acheter une plante chez Kukka c’est prendre le temps de penser à la personne à qui on va l’offrir (peut-être soi-même), au message qu’on veut lui faire passer, à comment on va l’exprimer dans un bouquet ou dans un pot. Choisir cette plante nous apporte alors à nous aussi du bonheur, du réconfort, car on met du sens dans ce que l’on fait.

Quand arrive-t-on au moment de briser les règles de composition, d’oublier les techniques apprises en formation, pour proposer des créations originales, différentes, peut-être moins parfaites mais pleines de sens ? N’est-ce pas justement du sens que vient la beauté ?

Comment traduire en texture, en couleurs, en senteurs, en fleurs, l’intention positive d’une personne à une autre ?

Rapprochez-vous. Il est temps de vous dévoiler le secret des fleurs, on est au cœur de l’été.

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Pour en savoir plus : www.kukkashop.fr

Cette semaine je réalise un rêve d’enfant : rencontrer une magicienne, une vraie, pour sûr.

Chrystèle Gavelle est céramiste, elle travaille humblement la terre et pratique l’émaillage : cette technique ancestrale pour colorer les poteries à la cuisson.

La pâte que l’on utilise est grise, blanche, beige,…

La montée en température crée la couleur dans le four, loin des yeux du céramiste qui doit s’en remettre à son savoir-faire, à un long travail de tâtonnement et à un acte de foi avant de pouvoir voir, le lendemain, lorsque la pièce aura refroidi, la couleur qu’il a créé.

Dans son travail largement inspiré de la nature se pose la question de l’insaisissable.

Laisser la place à l’aléatoire, à l’inconnu, accepter de laisser faire. Savoir à peu près ce qui va se passer, espérer, se laisser surprendre et voir le positif, toujours.

Au-delà de la technique nous allons parler d’humain, d’intention, de volonté, mais avec beaucoup de douceur, de bienveillance.

Comment accepter qu’il n’y a pas d’erreur, que le chemin est simplement long ?

Qu’est-ce que ça nous apporte de l’emprunter ? Pourquoi continue-t-on à se lancer des défis ?

Y-a-t-il une formule magique pour se faire confiance ?

Inspirons profondément et prenons un instant d’écoute intérieure, on est au cœur de l’été.

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Pour en savoir plus : www.ladybird-creations.fr

On vous a souvent dit que la beauté vient de l’intérieur. Pour Delphine Sommer le bien-être vient de ce qui nous entoure : elle est décoratrice d’intérieur.

Nous n’allons pas parler de tendance déco mais plutôt nous concentrer sur ce qui fait un bon design : la valeur sentimentale des objets que l’on choisit de garder près de nous et le sens qu’ils donnent à notre vie.

Delphine nous raconte comment l’écoute de ses clients et de son intuition la conduisent dans la création d’espaces riches en vie, en sensations, en émotions. Son travail ce n’est pas de chercher un style, c’est de trouver une âme.

Pour se sentir bien chez soi il faut faire de son foyer un lieu qui nous ressemble avec tous les aspects de notre personnalité : de quoi avons-nous besoin au quotidien ? Où allons-nous pour lâcher prise, où allons-nous pour nous énergiser, pourquoi allons-nous dans cette pièce et comment répond-elle à notre besoin ?

On vous propose d’aligner votre intérieur (à vous) et votre intérieur (de maison) : l’harmonie est au cœur de l’été.

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Pour en savoir plus : www.7art-deco.com/

Aujourd’hui nous rencontrons Magali Beaumont qui pratique un métier d’art confidentiel : brodeuse d’art.

Elle a suivi la formation de la prestigieuse Ecole Lesage à Paris : cette maison de couture fondée en 1924 réalise des broderies très élaborées pour la haute couture et l’ameublement, et a rejoint les métiers d’art CHANEL en 2002.

Les métiers d’arts sont sur cette frontière fictive entre l’artisanat et l’art : l’artisan fait un travail manuel selon une technique traditionnelle, l’artiste se voue à l'expression du beau, il pratique l'art.

Mais est-ce que l’un va sans l’autre ? Les heures d’apprentissage d’une technique sont-elles une fin en soi, ou plutôt le point de départ du travail d’artiste ?

Pour Magali, son savoir-faire d’excellence se combine avec ses inspirations personnelles dans des œuvres où la nature et l’imaginaire s’additionnent d’une touche de recyclabilité.

Pourquoi se limiter aux perles, aux sequins, et aux techniques apprises à l’école ?

La beauté n’est-elle pas partout autour de nous ? Pourquoi ne pas aussi utiliser, ré-utiliser des éléments que l’on a sous la main, qui nous plaisent, que l’on ramasse dans la nature, en inventant de nouvelles techniques pour les sublimer ?

Comment provoquer une émotion en associant ces couleurs, ces textures, ces matériaux ?

Servez-vous votre boisson préférée et rejoignez-nous dans l’atelier, l’inspiration est au cœur de l’été.

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Pour en savoir plus : www.magali-beaumont.fr

Pour ce premier épisode de notre série de podcasts "Au cœur de l'été", nous avons le plaisir de recevoir Lucie Tournayre, illustratrice.

Après 5 ans d’études à l’école des Beaux Arts de Nîmes elle est aujourd’hui illustratrice et nous commençons notre exploration artistique ensemble. Son style est issu d’un mélange de techniques traditionnelles (papier, crayons, peinture…) et numériques, et à travers ses travaux personnels nous évoquons l’envie d’aller vers des techniques d’impressions modernes et plus écologiques, même si cela veut dire contraindre la couleur et adapter ses créations.

Comment repenser son savoir-faire pour s'adapter à une palette de couleurs limitée et imposée ?

Comment se mettre des bâtons dans les roues est une méthode efficace pour évoluer dans une nouvelle direction, plus en lien avec nos valeurs et le respect de l’environnement ?

Servez-vous votre boisson préférée et prenons les dix prochaines minutes pour y réfléchir ensemble, vous avez bien le droit de faire une pause, on est au cœur de l’été.

Retrouvez Lucie sur Instagram : @lucie.tournayre