Première des 19 chroniques de mon challenge !
En effet, comme vous le savez peut-être, je me suis lancé un challenge, celui de découvrir l’au-delà à travers une série de 19 chroniques d’ouvrages sur le sujet, tous dignes d’intérêt, méritant d’être connus.
Je vous propose de suivre mon challenge et de me faire part de vos retours par vos commentaires en bas de cet article.
Cette chronique est désormais disponible sous forme audio !
Voici donc le podcast correspondant :
Cliquez sur Play (le petit triangle blanc) pour écouter ce podcast [après vous être assuré que vous avez bien mis le son sur votre appareil] ou cliquez sur “Télécharger” afin de pouvoir l’écouter plus tard, par exemple sur votre smartphone.
La découverte la plus extraordinaire de notre temps,
nous dit François Brune, auteur du livre que j’ai choisi pour objet de cette première chronique, est :
L’enregistrement des voix des morts.
Voilà qui explique le titre que le Père François Brune a choisi pour son ouvrage : les morts nous parlent.
Ce ne sont donc pas les E.M.I, les Expériences de Mort Imminente, pourtant assez médiatisées aujourd’hui, qui sont la découverte la plus importante selon F. Brune, mais bien plutôt la possibilité d’enregistrer des voix de personnes défuntes et des voix de l’au-delà.
Les premiers enregistrements remontent à 1959.
On les doit à Jürgenson.
Merci à TCI Argentina
Le 12 juin 1959, dans les environs de Stockholm, Friedrich Jürgenson décide de réécouter la bande magnétique où il a enregistré des cris d’oiseaux. Or qu’entend-il à la place de ce qu’il a enregistré ? De la trompette, puis une voix d’homme en norvégien.
Une chose analogue vous est-elle déjà arrivée ? Vous enregistrez quelque chose sur votre smartphone, et en réécoutant ce que vous avez enregistré, c’est autre chose à la place…
On imagine la stupeur de notre homme !… Friedrich Jürgenson, né à Odessa en 1903, fut d’abord peintre et chanteur d’opéra, puis s’est dirigé vers la production de films d’art.
Suite à cet enregistrement déroutant, Jürgenson fit réviser son appareil, considérant à juste titre qu’il était peut-être déréglé, détraqué, trafiqué.
Mais des événements similaires se produisirent dans les mois qui suivirent : des voix se firent entendre en repassant des enregistrements.
Néanmoins, ces voix étaient de l’ordre du murmure, et difficiles à déchiffrer. Fort intrigué, Jürgenson poursuivit ses essais, mais finit par se décourager.
Un jour, alors qu’il était sur le point d’abandonner, et de mettre son magnétophone sur off, il entendit distinctement :
“ S’il te plaît, attendre, attendre, écoute-nous ! ”
A partir de ce jour, il ne cessa plus ses recherches et s’y consacra tout entier. Il ne resta pas un chercheur isolé, il s’entoura de nombreux collaborateurs de premier plan.
Un autre homme vécut une histoire analogue, mais plusieurs années plus tard, en 1964, sans avoir entendu parler de l’aventure initiale de Jürgenson et de ses recherches : Constantin Raudive, né en 1909, d’origine lettone.
Photos TCI Argentina
Ce n’est qu’en 1965 que Raudive eut vent des travaux de Jürgenson. Dès lors, il collabora avec lui, et s’entoura lui aussi de différents chercheurs.
Entre alors en scène un troisième personnage : le père Léo Schmidt. La lecture du livre de Jürgenson puis de celui de Raudive lui donne l’idée de tenter l’expérience lui-même.
Pendant six semaines, il n’obtient aucun résultat.
Mais enfin une voix se fait entendre sur son magnétophone,