Share Au fil des tons
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By Radio Cause Commune
The podcast currently has 9 episodes available.
Une première, en radio comme en musique, c’est toujours émouvant !
Dans cette neuvième émission de nombreux intervenants sont réunis autour d’une thématique en lien avec notre expérience collective du confinement. Cette émission pourrait s’intituler Narcisse Musicien ou encore Les Punitions de Junon, tant il est vrai que le couple divin se joue des humains pour régler ses querelles affectives
Lorsque nous nous sommes retrouvés après le confinement nous avons cherché ce qui nous avait marqué nous musiciens, quelle expression de l’humain ressortait de cette expérience à la fois collective et solitaire. Le personnage mythique de Narcisse nous est immédiatement apparu comme central dans cette expérience : les musiciens seuls et leurs vidéos démultipliées, le miroir de l’ordinateur, la tentative de contact avec l’autre à travers les réseaux sociaux, et toujours cette solitude intacte, dure comme la roche de la nymphe Echo transformée par son chagrin.
Isolement et solitude auxquels on aurait pu croire les musiciens habitués : cela fait bien sûr partie de la vie du musicien, ce rapport intime et seul avec son instrument et sa sonorité. Nous explorerons les textes d’Ovide, mais aussi de Mersenne pour élucider cette fascination. Les extraits musicaux allant du moyen âge à nos jours montreront la continuité à travers les compositeurs, de Machaut à Britten, de ce questionnement.
La ville est désormais l’écosystème majoritaire : environnement de 80 pour cent de la population française et de plus de la moitié de la population mondiale, elle est aujourd’hui l’alliance de l’humain du béton et du métal, résultat et adjuvant de l’industrie humaine.
Mais elle nous vient d’encore plus loin, aux sources de l’histoire : la ville est une antique manière d’occuper le territoire et d’y protéger et développer l ‘activité humaine. Nous posons dans cette émission la question de la place des artistes, notamment musiciens, dans et en dehors de la ville. Musiciens partagés entre leur besoin d’exil et de nomadisme et celui d’ancrage et de communauté sociale à qui s’adresser. Dans une ville en grève, comment le musicien trouve-t-il sa place?
Trois pistes de réflexions et d’écoutes avec Marie Salvat et Claire Marchal qui nous y accompagnent :
La ville mythe : tout en étant un lieu de vie, la ville est aussi lieu du mythe, du fantasme, du symbole auquel on s’adresse ou que l’on convoque : Ur, Rome, et Jérusalem seront objets d’incantation.
On parle aujourd’hui d’éléments primordiaux, c’est de l’originel et du brut, de la roche, du vide, de l’univers. Les différents extraits illustreront une tentative de retour aux sources, ils vont nous déranger peut-être, mais aussi nous injecter une bonne dose de primitif dans l’esprit et les oreilles.
La création, les éléments, c’est d’abord du chaos, nous tenterons d’y voir un peu plus clair en explorant les mythes. Donc encore un peu de Grèce antique ! Puis on ira en Barbarie, dans des musiques près du corps, pleines de forces telluriques, avec leur part de totems et de sacrifices.
Ainsi espère-t-on approcher de certains mystères, et comme toujours, penser le monde à travers la musique. Le tout en compagnie de Marie Salvat qui nous fait la joie de se joindre à nous de nouveau.
Ces termes renvoient non seulement à la répartition sociale des musiciens, leur possible émancipation, mais aussi à la verticalité et l’horizontalité dont on parle en management ou en musique, bien que ces termes recouvrent des réalités différentes.
Qui décide de quoi, quel est le rapport entre individu et collectif ? Quelle est la place accordée à l’individu face au groupe et face au chef ? Une anarchie, au sens d’absence de commandement, est-elle réellement possible et souhaitable ?
Et enfin y a-t-il du sacré là-dedans, si on reprend l’étymologie ?
Nous allons en débattre ce soir en compagnie de deux invités exceptionnels, le chef d’orchestre Aurélien Azan Zielinsky, et le violoniste David Grimal, porteur du projet Les Dissonances.
La musique cherche à jouer et à conjurer le hasard. Science du nombre, elle exprime l’harmonie de rapport numériques qui définissent le cosmos. Autrement dit, elle serait le contraire du chaos et donc du hasard ! Cette dialectique va animer l’émission.
Dans cette 4ème émission, Matthias et Jérémie ont choisi un sujet pour adulte, à la fois dangereux et glissant : le rapport entre musique et sexualité ! Avec leur invitée Marie Salvat, alias Gesolmina, violoniste et chanteuse féministe, ils discuteront du sexe et du genre dans la musique. L’action des sons sur nos corps prend souvent un chemin surprenant pour chacun.e, et rapproche la musique de notre intimité la plus cachée, si elle n’est pas la plus profonde, car nous avons vu dans la précédente émission qu’il s’agissait bien d’une histoire de contact, de fêlure, et de surfaces.
En quel sens la musique est-elle reliée, trouve-t-elle un écho avec notre sexualité ? On dit bien qu’une musique nous touche. Source d’extase parfois, de simple plaisir ou encore d’angoisse, elle aurait quelque chose à voir avec la libido… Mais en en quel sens ?
Saint Augustin pensait qu’elle était voie d’accès au divin mais qu’elle pouvait mener à la concupiscence… On va voir que ces deux pôles coexistent, se répondent, forment une dialectique
Et puis a-t-elle un sexe, un genre ?
Dans un premier temps, l’exploration du fameux effet « tension – détente » dans la musique moderne du XXème siècle, son renouvellement, voire son dépassement seront évoqués. Scriabine comme Schoenberg, dans la lignée de Wagner, nous plongent dans une émotion maximale. L’extase ou l’angoisse nous rappellent les recherches des premiers psychanalystes sur la libido.
Seront aussi convoqués la sexualité dite féminine et/ou masculine. L’opéra contemporain Powder her face sera l’objet d’une vive discussion.
L’émission se terminera sur un échange avec notre invitée Marie Salvat, ses chansons issues du CD Gelsomina, ses prises de positions féministes, son parcours (d)étonnant ! Bonne écoute !
Dans ce 3ème numéro, Matthias et Jérémie nous font voyager de la chambre de Proust aux usines soviétiques, en passant par la jungle amazonienne… Cet itinéraire, placé sous le signe du badinage, nous permettra d’apercevoir des paysages sonores dans toute leur fugacité. L’ensemble Octotrip et leur récent album nous offriront heureusement quelques escales bien méritées.
Entre soi et le monde, intérieur et extérieur, affleure une fêlure, comme dirait Deleuze ! Elle est sans doute nécessaire aux musiques que vous allez entendre…
Un panorama des relations entre individu et société, création et régime politique. Art libre ou contraint ? Et à qui s’adresse-t-il ? À travers des exemples choisis au fil des tons, l’auditeur pourra se faire sa propre idée.
Dans cette deuxième émission, nous vous invitons à explorer l’univers de deux musiciennes, l’une de la Grèce antique, l’autre du début du XXè siècle : Sappho et Poldowski. Une réflexion sur l’oubli, la recréation, et le temps qui passe… En bonus : quelques surprises cosmiques !
Matthias et Jérémie nous présentent les différentes rubriques et leur invité, David Jackson.
The podcast currently has 9 episodes available.