La récente vague de coups d’État au Sahel a porté des militaires au pouvoir dans des pays frappés par une forte insécurité et en guerre contre des groupes djihadistes. Ces prises de pouvoir ont été accompagnées de promesses d’un retour à l’ordre, tout en dénonçant l’incapacité des régimes civils à atteindre cet objectif à travers le narratif d’une révolution populaire. Quels sont les premiers résultats des militaires au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger? La rupture entre ces régimes et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest est-elle totale? 

Pour répondre à ces questions, nous recevons Marc-André Boisvert, spécialiste des enjeux militaires sahéliens et co-directeur du numéro spécial du Bulletin FrancoPaix de janvier-février 2024 Coups d’État en Afrique : portraits d’une démocratie défaillante dans lequel il signe l'article « La révolution ne sera pas militarisée ».

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• Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.
• Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM.

Fin 2023, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé de concert leur retrait du G5 Sahel, que le Mali avait quitté un an plus tôt. Officiellement opérationnelle à partir de 2017, cette alliance militaire n’a toutefois jamais atteint son objectif de contrer les menaces terroristes dans la région, freinée par un ensemble de facteurs. L’évolution et les déboires de cette organisation sont analysés par Moda Dieng, Amadou Ghouenzen Mfondi et Philippe Frowd dans un rapport publié en novembre 2023. 

Dans cet épisode, Moda Dieng et Philippe Frowd présentent les solutions qui s’offrent maintenant à la Mauritanie et au Tchad (les deux derniers membres restants de l’alliance initiale) ainsi que les stratégies désormais privilégiées par les États du Sahel pour assurer leur sécurité. Enfin, ils reviennent sur le rôle de la Russie et de l’Alliance des États du Sahel dans ce contexte.

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Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.

Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM

Pour poursuivre la réflexion, consultez le Bulletin FrancoPaix de novembre 2023 La Force conjointe du G5 Sahel a-t‑elle un avenir ?

Le 1er janvier 2024, le gouvernement éthiopien a signé un accord d’accès maritime avec la région sécessionniste somalienne du Somaliland en échange d’une potentielle reconnaissance, suscitant l’ire de la Somalie. Quels sont les termes et les conséquences géopolitiques de cet accord? Comment cette action du gouvernement éthiopien s’inscrit-elle dans les relations complexes avec ses voisins?

Pour répondre à ces questions, nous recevons la professeure et chercheure Sonia Le Gouriellec, experte de la géopolitique de la Corne de l’Afrique. Nous revenons sur la situation politique et sécuritaire interne de l’Éthiopie, sur les tensions avec l’Égypte et les partenaires internationaux ainsi que sur les nouvelles attaques houthies en mer Rouge. 

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Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.

Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM

Depuis plusieurs décennies, l’assistance financière et logistique de contributeurs internationaux auprès des États et populations constitue une manne économique et un enjeu politique importants au Sahel.

Le narratif des discours cherchant à mobiliser l’aide internationale dans cette région s’appuie souvent sur le vaste thème de la « sécurité », dont la conception a évolué au fil du temps. De la sécurité alimentaire à la lutte contre le terrorisme, comment les enjeux sécuritaires sont-ils politisés ? De quelle manière les éléments de langage de ces discours légitiment-ils des ensembles d’acteurs variés ?

Nous discutons de ces enjeux avec la docteure Florence Cassam-Chenaï, spécialiste de l’analyse des discours de mobilisation de l’aide internationale et ancienne professionnelle de ce secteur. 

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Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.

Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM

Pour aller plus loin, consultez le Bulletin FrancoPaix de juin 2023 Analyse du narratif de l’aide internationale au Sahel : le Tchad face aux enjeux de sécurité humaine

L’élection de Félix Tshisekedi à la présidence de la République démocratique du Congo en janvier 2019 a mis fin à plusieurs décennies de règne du clan Kabila, décrié pour sa confiscation du pouvoir. Alors que le président sortant Tshisekedi est favori en vue de la présidentielle de décembre 2023, quel bilan peut-on tirer de son premier quinquennat? A-t-il réellement été synonyme d’ouverture politique ou a-t-il plutôt reproduit les mécanismes de consolidation du pouvoir de son prédécesseur? 

Buhendwa Mema, doctorant à l’Université d’Ottawa et spécialiste de la politique congolaise, revient sur la stratégie du président Tshisekedi à la veille de l'élection présidentielle du 20 décembre 2023 en RDC.  

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Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.

Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM

Pour aller plus loin, consultez le Bulletin FrancoPaix de mai 2023 Mimétisme autoritaire en République démocratique du Congo : de la cohabitation au retour de « l’autoritarisme compétitif »

Dans ce troisième épisode, Nicolas Hubert revient sur ses recherches de terrain portant sur les conflits générés par le paradoxe des politiques de développement en Afrique de l’Ouest, encourageant, d’une part, la protection de la biodiversité et, d'autre part, l’extraction des ressources naturelles. 

Nicolas Hubert est docteur en science politique et chercheur postdoctorant au Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand en études stratégiques et diplomatiques.

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Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.

Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM.

Pour aller plus loin, consultez le Bulletin FrancoPaix d'avril 2023 Conflits armés au Burkina Faso: quelles sont les responsabilités des entreprises minières internationales?

Le groupe paramilitaire russe Wagner est présent en Afrique de l’Ouest, en particulier auprès des forces armées maliennes qui en ont fait un partenaire stratégique. Comment cette présence s’inscrit-elle dans la stratégie africaine du Kremlin ? La mort de l’ancien chef de Wagner, Evgueni Prigojine, a-t-elle changé la donne ? 

Nous discutons de ces enjeux avec la docteure Tatiana Smirnova, spécialiste de la politique étrangère russe au Sahel et de la situation sécuritaire dans cette région. 

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Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM

Pour aller plus loin, consultez le Bulletin FrancoPaix de novembre 2022 Les stratégies d’influence du Kremlin au Sahel

Les forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) se retirent après dix ans alors que les combats s'intensifient dans le pays. Dans quel contexte se sont déroulées les dernières années du mandat de la MINUSMA? Les études de paix ont-elles failli à concevoir la dimension politique d'une mission de stabilisation dans le cas malien? 

Autant d'enjeux, et bien d'autres, qui sont abordés dans cet épisode du balado Au FrancParler avec le professeur Yvan Guichaoua.

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Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop’s et directrice adjointe du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand – UQAM.

Nicolas Klingelschmitt, candidat au doctorat à l’Université du Québec à Montréal, chercheur et coordonnateur du Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul Dandurand - UQAM.

Pour aller plus loin, consultez le Bulletin FrancoPaix de janvier-février 2023 L’héritage de l’intervention militaire française au Mali