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National, sons de saison est une invitation à découvrir l'envers du décor de la seconde moitié de saison au Théâtre National Wallonie-Bruxelles.
Une traversée sonore entre les murmures excités des comédien·nes, le brouhaha des technicien·nes, le cliquetis des machines des ateliers costumes, les nombreux coups de téléphone depuis l’accueil, en passant par les réunions d’équipe où les idées fusent, les agendas se construisent et les représentations s’affinent avec créativité.
De mars à juin 2023, Joëlle Sambi & Nicolas Pommier ont fait le choix de poser leurs micros en dehors et sur les scènes du Théâtre National. Faire mémoire de l’ensemble des services visibles et moins visibles, qui chacun garde vivant ce lieu depuis lequel le monde s’observe, se lit, se discute et peut-être se transforme.
Novembre 2022. Caroline Berliner (autrice et réalisatrice radio) et Archil (musicien et compositeur) animent une session d’ateliers de création à l’IPPJ Saint-Servais. Pour aller à la rencontre des jeunes filles, i·els ont posé sur la table des enregistreurs, quelques stylos et feuilles de papiers, une soundbox à construire.
Pendant cinq jours, le groupe a joué de la musique, joué à écrire, joué à s‘enregistrer; avec une seule règle en tête : tenter de s’écouter pour de vrai.
Le travail qu’elles ont réalisé a pris la forme d’un podcast. En résulte une matière brute, sensible, troublante de vérité, comme le juste témoin de l’ambivalence des sentiments que traversent les jeunes filles.
Hendrickx Ntela, Pierre Anganda et Brandon Likiyo Bolongo sont trois krumpeur·ses belges. Ils nous parlent de cette danse née dans les années 2000 au cœur des ghettos de Los Angeles et qui se retrouve aujourd'hui, entre autres, sur les planches des théâtres.
Souvent mal comprise ou impressionnante, ils nous racontent son contexte d’apparition, la spiritualité qui l’entoure, son énergie et ses bases comme les notions telles que fam et hype.
En 1971, alors qu’Angela Davis est emprisonnée, Nina Simone lui rend visite et lui offre un ballon rouge.
Angela Davis raconte dans ses mémoires qu'elle a conservé ce ballon rouge, même dégonflé, sous son oreiller en prison et que cela l'a aidé à tenir. Elle alors aurait dit à Nina Simone: Your music does more to persuade people to struggle than any book can ever do.
Cette solidarité entre femmes dans une situation d'oppression, est le sujet d’une commande d'écriture d'un texte court formulé par Elsa Poisot à une série d’autrices: Christine Aventin, Melissa Belarus, Bessora, Adelyne Bonhomme, Penda Diouf et Andrée Pierre.
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Angela Davis ! À peine prononcé, ce nom fait surgir un emblème: une coupe afro, un poing levé et une vie en lutte.
Noire, Femme et Communiste retrace son parcours, celui d’une femme qui a accompagne et transcender le soulèvement du peuple noir américain dans les années 1960-70.
Elle grandit dans le sud des États-Unis au milieu de la haine des blancs, sur une colline où les attentats à la bombe contre les familles noire sont monnaie courante. Elle y développera les bases d’une vie de résistance, sans jamais laisser la haine l’emporter. Elle acquiert très tôt la conviction que la lutte pour le peuple noir ne peut se gagner qu’en luttant pour tous les opprimés: les hispanos, les asiatiques, les natifs américain, les femmes, les pauvres, quelle que soit leur couleur.
Elle puisera dans le marxisme, les outils pour analyser et déconstruire le racisme, partant du principe que les relations de pouvoir qui maintiennent le peuple noir en infériorité reposent essentiellement sur l’utilisation du racisme en tant qu’outil au service de la classe dominante
Au travers d’une narration écrite à partir de son autobiographie et d’une succession d’archives qui nous ramènent au coeur de cette époque explosive, Noire, Femme et communiste donne a entendre le trajet singulier d’une vie de lutte au service des opprimés.
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À la frontière entre fiction et documentaire, Home s’inspire de scènes observées par l’équipe au sein d’une maison de retraite médicalisée à Ixelles et des rencontres faites sur place. Les trois jeunes actrices et acteur habitent ces corps vieillissants, les incarnent, et, affrontant les joies et les tragédies du quotidien, nous restituent l’inquiétante étrangeté propre à ces lieux.
Que faire quand les plantes vertes se transforment en forêt de sapins, que la tempête arrache les murs et qu’il n’y a personne pour servir le prochain repas ?
Depuis plusieurs années, l’Europe connaît une résurgence des partis nationalistes. En France, Italie, Allemagne, Espagne, Belgique, Hongrie, Grèce des groupes politiques prônent un discours identitaire au relent populiste. Parmi les sympathisants de ces idées d’extrême droite, des jeunes, parfois très jeunes.
Paola Pisciottano s’interroge sur l’adhésion de la jeunesse européenne à certains idéaux. Questionnant le sentiment de vide auquel ces mouvements politiques tentent de donner une réponse, elle a pendant trois ans conduit une recherche en multipliant les rencontres et les interviews qu’elle écoute sans juger.
Imaginez un monde sans nuit. Un monde où l’homme, épaulé par la science, mettrait fin à ses besoins physiologiques de sommeil. Une pilule lui permettrait de dormir 45 minutes sans effet de fatigue. Chacun choisit le moment où il souhaite dormir.
La vie active, furieuse, sans relâche, court dans les veines d’une humanité jouissive et toute puissante.
Fantasme pour certains, cauchemar pour d’autres, La Dernière nuit du monde aborde un thème à peine tabou. Une planète H24 sous le fallacieux prétexte que le jour déborde et qu’il est donc grand temps pour l’homme d’habiter le temps autrement.
Deux familles se sont extraites du monde moderne pour vivre en paix avec la nature. Au bout de quelques années passées dans un environnement tout aussi hostile que merveilleux, les méfiances et les ressentiments débordent. Sous l’œil des enfants et d’une équipe de réalisation, la tragédie se raconte.
Kingdom est une fable épique librement inspirée du travail de Clément Cogitore. Elle questionne cette volonté de s’extraire du monde, le rapport dialectique à la nature et à ses ressources, et un schéma vieux comme le monde qui n’a de cesse de se reproduire, l’impossibilité de vivre en paix.
Fonte des glaces, acidification des océans, disparition des espèces animales et végétales. L'anthropocène est l’ère des activités humaines qui, sous le joug du capitalisme, met à sac la richesse de notre planète. Eline Schumacher et Vincent Hennebicq mettent le dérèglement climatique au cœur de la réflexion. Ils s’en emparent avec toute la complexité du sujet, y compris les incohérences.
Multipliant les rencontres avec des scientifiques, des anthropologues, des psychologues, des politiciens, des personnalités porteuses de projet de vie alternatif, ils émaillent le propos avec des soubresauts issus de leur propre vie.
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