En moyenne chaque année en France, on estime que plus de 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales.
Parfois elles réussissent à porter plainte, à se sortir de cette emprise dans laquelle un partenaire violent les a petit à petit enfermées. Et puis parfois, ces femmes n’osent pas se signaler. Ou bien leur (s) appel (s) à l’aide ne sont pas correctement, ou pas assez rapidement pris en compte. En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon en 2019.
Chaque année les chiffres s’empilent. Rien que pour les six premiers mois de 2021, on en dénombre une cinquantaine de féminicides.
La Nouvelle-Aquitaine, comme n’importe quelle région du territoire n’est pas épargnée. Annie, Martine, Simone, Stéphanie, Jeannette, Germaine, Chahinez ou encore Jocelyne plus récemment à Armillac, dans le Lot-et-Garonne : à ce jour, huit femmes ont été tuées depuis le début de l’année.
Apparue aux États-Unis en 1992, la notion de féminicide («femicide » en anglais NDLR) désigne spécifiquement le meurtre d’une femme à cause de son genre. En France, ce terme n’est utilisé que depuis quelques années et il soulève encore bon nombre de questions, tant sur le plan juridique que sur la responsabilité de chacune et chacun, face à l’ampleur du problème.
Pour aborder ce sujet complexe, la journaliste Clémence Lecart a invité en studio Valérie Deymes, grand reporter au service général de Sud Ouest et en visioconférence Élodie Viguier, journaliste en charge des faits divers à la locale d’Agen.
Bonne écoute !
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