Femke est née et a grandi en Belgique donc forcément, nous avons comparé la façon dont l'homosexualité est perçue dans nos deux pays !

Son coming out n'a pas posé de difficulté. Ce qui a été plus compliqué pour Femke, ça a été de trouver sa place relationnellement. Elle a beaucoup dragué, a été avec plein de femmes et a eu plus de mal à se faire des amies. Là, elle a trouvé l'amour et la sécurité ( et ça fait du bien à entendre!)

Nous avons parlé du gaydart, des personnes qui disent avoir su dès l'enfance qu'elle était lesbienne, du fait de ne pas se sentir femme – ni homme, ni non binaire... du fait de devoir se défendre et de développer de la force. Des soirées lesbiennes en Belgique... et forcément, de tout un tas d'autres choses !

Coming in, coming out – histoires de femme est un podcast d'Alice Le Guiffant que vous pouvez retrouver sur mon site : https://aliceleguiffant.com/coming-in-coming-out/. N'hésitez pas à m'écrire, faire de la pub au podcast et à lui attribuer des tas d'étoiles !

Et si vous voulez être interviewée, contactez-moi:-).

Bonne écoute !

Anne-Laure se marie très jeune, sans avoir rien vécu, parce qu'adolescente, elle n'avait pas le droit de sortir. C'est donc 20 ans plus tard quand elle tombe amoureuse d'une femme, qu'elle décide de prendre du temps pour apprendre à se connaître.

On a parlé

Si vous voulez creuser cette question vous pouvez aller lire mon article « #me too » où je raconte ma propre expérience tout en partageant des réflexions, chiffres, données sur la question des violences sexuelles et sexistes.

Coming in, coming out – histoires de femme est un podcast d'Alice Le Guiffant que vous pouvez retrouver sur mon site : https://aliceleguiffant.com/coming-in-coming-out/. N'hésitez pas à m'écrire, faire de la pub au podcast et à lui attribuer des tas d'étoiles !

Et si vous voulez être interviewée, contactez-moi:-).

Bonne écoute !

Alex est la première femme, totalement inconnue de moi, à m'avoir contactée après avoir écouté le podcast pour me dire qu'elle serait heureuse de proposer son témoignage. J'ai été aussi surprise qu'émue et enthousiaste. Nous avons réussi à nous voir et voici ce qu'elle m'a raconté :

Alex a toujours été attirée par les filles, mais

Et donc, elle s'oublie, s'anesthésie et dépérit. Schéma classique d'une vie dans la norme, mariage, enfant, tout ça. Mais ça ne va pas – alors elle cherche ce qui ne va pas.

Et elle trouve ! Elle tombe à nouveau amoureuse d'une femme, quitte son mari, reprend sa vie en main, et découvre avec stupeur que ça ne pose de problème à personne !

Dans la série ressource, elle a nommé, sommes-nous étonnées, la série The L-Word qui donnait enfin à voir une représentation variée des lesbiennes. Ah parce que oui, on a parlé de ça aussi : de ce que c'est d'être lesbienne et de nos stratégies pour que ça se sache ! Du style qu'il faut avoir, tout ça...

Bref, c'était une super interview, joyeuse et enrichissante que, je l'espère, vous aurez grand plaisir à écouter.

Aujourd'hui, je vous propose une interview un peu particulière. Avec Aurore, il n'a pas été question de coming out. A la place l'ai interrogée sur le stage de Contact improvisation Queer qu'elle va venir donner à Rennes les 26 et 27 février 2022.  J'ai hésité à en parler dans le podcast parce que ça sortait du cadre que je m'étais donné... Ce qui m'a décidé, c'est qu'il y a peu d'événements qui mêlent danse et queer alors je me suis dit que ça pouvait intéresser du monde et que c'était vraiment dommage de ne pas en parler.

Je serai heureuse d'avoir vos retours sur cette émission !

Si vous voulez participer au podcast et être interviewé.e, n'hésitez pas !

Bonne écoute

Les informations concernant le stage : https://aliceleguiffant.com/aurore-valverde-mon-corps-alliance-et-resilience/

Si vous voulez en savoir plus sur le contact improvisation : https://aliceleguiffant.com/quest-ce-que-le-contact-improvisation/

Ce que vous allez entendre :

1'35 : Définition du contact improvisation

2'45 : le contact improvisation vu sous un prisme politique (comment mettre ensemble les deux espaces)

5'04 : sortir de l'autocentrage pour observer les privilèges et changer la donne

6'30 : les deux sphères Danse et Polique... et comment les mêler

8'02 : travail social et guérison des traumas par le corps

9'20 : politiser la danse et donner des outils corporels à la politique

10'40 : le parcours d'Aurore

16'15: des espaces non accessibles

17 : pourquoi un stage en mixité choisie ?

18'50 : la méfiance qui vient du trauma, et les traumas

20'10: prioriser l'accès à certaines personnes

21'50 : pourquoi on doit se tromper

25'10 : le besoin d'expérimenter l'inconfort pour gagner en conscience

27'40 : pourquoi venir à ce stage ?

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Ce n'est que quelques années après sa première relation sexuelle avec une femme que Laetitia commence à se penser comme bisexuelle. En fait, c'est quand elle tombe amoureuse que les choses changent pour elle.

Durant notre conversation, Laetitia s'est posé plein de questions : 

Si vous aussi vous souhaitez témoigner, n'hésitez pas à me contacter : https://aliceleguiffant.com/contact/

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Marine

Dans cette interview, joyeuse et pleine d'optimisme, on a surtout parlé d'amour ! L'amour, pour Marine, c'est merveilleux, ça donne des ailes et ça permet de s'affranchir vraiment.

Bien sûr, aimer une fille quand on est à l'internat, ou une femme, quand on est marié à un homme, ça a des conséquences variées : on a évoquée ces conséquences dans la vie de Marine et de sa première amoureuse

Je me rends compte à quel point nous sommes nombreuses (et plus nous sommes âgées plus c'est statistiquement vrai)  à nous être appuyées sur presque rien pour pouvoir nous construire. Pour Marine, ça a été d'entendre la petite phrase de Catherine Lara qui lui a permis d'assumer le fait que dans la rue, elle regardait les femmes ! (En 86, Denisot lui demande « vous regardez quoi en premier chez un homme ? Et elle répond « sa femme ». ) 

Le film Furio avec David Bowie l'a aussi aidé à comprendre que c'était possible.  

Si Marine est très heureuse de son parcours de vie, qui a fait qu'elle est devenue qui elle est, elle ne peut s’empêcher de noter :

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J'ai fait avec Clotilde ma première interview par zoom. Ouf, ça fonctionne. On entend super bien Clotilde. Mon son était plutôt mauvais (la prochaine fois je mettrai un micro) mais je ne parle presque pas, alors ça passe.

Pendant cette heure et quelques, on a parlé de ses rencontres, de déclaration, de soirées pyjama, de ce que ça fait de vivre dans un monde hétéro et d'attendre « les garçons », d'une prof de batterie lesbienne, d'une belle histoire d'amour qui ne se termine pas si bien...Elle a aussi évoqué le fait de se guérir par la douceur et la lenteur.

Comme nous étions lancée, on a parlé d'âge, des rôles prescrits dans les relations hétéro-normées, de la famille et pendant un bref instant de militantisme.

Enfin, on a beaucoup parlé de relations sexuelles, des nombreuses premières fois, de ce qui a changé quand elle a commencé à faire l'amour avec des femmes, de pénis (de sa présence et de son absence), de circulation du désir avec un corps semblable au sien, de découverte de soi. Et de l'incroyable possibilité de parler, d'ouvrir les yeux, de dire ce qui va ou pas, de rire pendant l'amour !

Pour terminer, Clotilde vous propose :

Marianne vient d'une famille où on ne parle pas. « Ce n'est pas facile, quand on a quelque chose à dire. » Du coup, là, elle vient me raconter...

Une rencontre viendra rebattre toutes les cartes de la vie qu'elle s'était construite. Depuis son nuage d'amour, dans la petite kerterre qu'elle a construite, elle se met à voir la beauté des femmes. De toutes les femmes. Et pour la première fois, elle se sent entière.

Dans ce podcast, nous avons aussi parlé (plusieurs fois!) de l'importance d'une bonne coupe de cheveu, de la difficulté à se dire lesbienne tant qu'on n'a personne à présenter, de la tante Gilberte, lesbienne, même si personne ne le nommait, de célibat, de rapports de pouvoir, de râteaux... mais aussi de poneys violets en plastique, d'homophobie, et de l'impact de L word sur nos vies !

J'y explique l'origine du titre du podcast et vous invite à aller écouter « Coming in » d'Elodie Font, magnifique document audio et Marianne vous recommande la lecture de Virginie Despentes (tout et notamment, King kong théorie).

Et pour terminer, petit bonus sur la question de "la sexualité" vs "l'identité"... A écouter après le générique de fin !!!!

Bonne écoute !

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Mathile a 16 ans et comme la plupart des gens, elle n'avait jamais imaginé, enfant, qu'elle pourrait être homosexuelle. Au collège elle se disait « peut-être que j'aime les filles, mais c'est embêtant quand même ! » Au lycée, c'est sûr, elle est lesbienne.

Ce qui l'inquiète, surtout, c'est la façon dont elle pourrait en parler à sa famille et comment ses proches pourraient recevoir son témoignage. Pour l'instant, presque personne n'est au courant. Elle a peur que les gens soient gêné.e.s ou s'éloignent d'elle. Peur de les décevoir aussi, dans tout ce qu'iels imaginent pour elle et pour sa vie future.  Pour compliquer encore un peu les choses, elle est la seule de son entourage à sortir de la norme hétérosexuelle.

Marie violette

« C'est difficile pour soi-même, on ne peut pas critiquer les autres ». (de ne pas y arriver mieux que nous!)

Marie Violette sait très tôt qu'elle est attirée par les femmes. Mais on est au Chili et c'est interdit. Pendant longtemps, la notion même d'homosexualité lui restera inconnue !

Dans son enfance, elle est considérée comme un garçon manqué et ça n'est pas très bien vu. Dommage, parce que les jeux des garçons sont bien plus intéressants que ceux des filles, tous conçus pour la préparer à son futur rôle de mère. Ce n'est qu'adolescente qu'elle commence à être acceptée par les femmes – mais pas sans contrepartie. Nombreuses sont celles qui essayent de la changer un peu pour la faire mieux correspondre aux stéréotypes de genre - ce qui n'est pas toujours très confortable pour elle.

A 18 ans, elle sait qu'elle est lesbienne, parce qu'elle entend le mot pour la première fois, mais elle n'en parle toujours pas. A 23 ans, elle milite et doit fuir le pays. Elle est accueillie en France comme réfugiée politique et rejoint la femme dont elle était amoureuse (mais qui ne le savait pas!).

Dans son nouveau pays, elle découvre des femmes aux cheveux courts, qui ne se maquillent pas et portent des pantalons. Cette façon d'être une femme lui correspond mieux et elle s'y sent bien.

Elle s'inscrit à la fac à 26 ans et découvre une affichette annonçant une réunion de « Femmes entre elle ». Elle met trois ans avant de pousser la porte de l'association. Elle s'y fait des amies, y trouve du soutien, est valorisée, vue ! Et y rencontre son premier amour. Ses ami.e.s chilien.ne.s ne sont pas au courant.

C'est quand elle fait une dépression suite à une séparation qu'elle se sent obligée de le dire à sa mère. « Pourquoi tu ne nous l'a pas dit ? on t'aurait toujours soutenue ».

Nous avons aussi parlé de ces phrase qu'on entend, qui font mal... et qui restent douloureuses longtemps, longtemps... « Il faut être solide »... De la difficulté d'être lesbienne, aujourd'hui encore, comme hier. Et de deux ou trois autres bricoles...

Références citées :

L'association « Femmes entre elles » : https://www.femmesentreelles.fr/

Maurice : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_(film)

Je t'écris de la main gauche https://www.youtube.com/watch?v=TmxIWxapIlg

Carol,https://www.youtube.com/watch?v=0MgyQq5t-sM

La vie d'Adèle : https://www.dailymotion.com/video/x3lyrc5

Thelma et Louise : https://www.youtube.com/watch?v=A5574Z4QFF0

Bonne écoute !

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