Ils sont venus en France pour fuir la guerre dans leur pays d’origine. Ils sont quatre : Anna, Anastasiia, Nataliia et Olex. Nous les recevons dans nos studios ce soir et nous sommes très chanceux, car ils ont accepté de répondre à nos questions et de nous livrer leur témoignage. Dans cet épisode de Convergences, nous parlons de la guerre en Ukraine, et du sort des populations ukrainiennes ; premières victimes de cette lutte armée. 

Ils ont été au premier rang, ils l’ont subi pendant plusieurs semaines, parfois plusieurs mois, sur place, dans leurs villes respectives. Aujourd’hui, ils sont en France, mais la guerre, elle, continue de faire rage en Ukraine. Cela fait désormais 2 ans et 3 mois, que l’armée russe de Vladimir Poutine a envahi le pays. Des affrontements militaires sont toujours en cours, et la situation est particulièrement tendue à l’est et dans la région de Karkhiv, ces dernières semaines. 

Depuis le début de l'invasion, plusieurs villes ont été décimées par les bombardements russes. C’est le cas de Kharkiv, Marioupol, Bakhmout, Zaporijia, et même Kyiv, la capitale. De nombreux civils ont également été tués et blessés. Difficile d’avoir des chiffres précis, mais selon les Nations unies, on comptabilise 10 000 pertes civiles. Un chiffre certainement très sous-estimé, selon l’organisation. 

Autre donnée : quelque 6,5 millions d’Ukrainiens auraient quitté leur pays, depuis le début de l’invasion russe. Réfugiés, pour la plupart, dans des pays membres de l’Union européenne, ils bénéficient d’un statut de protection temporaire. Un mécanisme mis en place par dès le début de la guerre. 

Association angevine en soutien à l'Ukraine : Ukraine la Liberté d'être Libre | HelloAsso.

Pour aller plus loin : 

Articles : 

• En direct, guerre en Ukraine : les dernières informations (lemonde.fr)

Podcasts/émissions/documentaires : 

• Conflit Russie-Ukraine, la situation au jour le jour en podcast (radiofrance.fr)

Ouvrages et rapports :

• Les femmes réfugiées d’Ukraine subissent le traumatisme de la guerre et la douleur de la séparation | ONU Femmes (unwomen.org)

Début février, le film 20 000 espèces d’abeilles sortait en salle. Réalisé par Estibaliz Urresola Solaguren, il interroge les questions d’identité de genre, dès le plus jeune âge. Cocó, 8 ans, est née dans un corps de garçon. On suit alors cette enfant, tiraillée par la recherche de son identité de genre, qui passe un été en famille, au Pays-Basque. Avec ce film, la réalisatrice interroge les limites d’un système où le sexe équivaut strictement au genre, niant l’existence du genre comme d’un spectre.

Ce que vit Cocó, c’est ce qu’on appelle, dans le jargon médical, la dysphorie de genre. C’est cette détresse ressentie par la personne trans, face à une inadéquation entre son sexe assigné et son identité de genre. Si j’ai voulu m’intéresser à ce sujet aujourd’hui, c’est en partie parce qu’on est en plein mois du genre à Angers en ce moment. Le mois du genre ce sont plein d’événements, de spectacles, de rencontres organisées par l’université. Et cette année, le thème c’est "Les corps empêchés ?" 

Qu’est-ce que la transidentité ? Comment s’affirmer lorsque le genre reçu à la naissance n’est pas celui auquel on s’identifie ? Comment se font ces transitions et à quels obstacles sont confrontées les personnes trans ? Est-ce qu’il faut résumer les parcours trans à des questions d’identité ? Peut-on faire des parallèles entre mobilités de classe et de genre ?

Pour répondre à ces questions, nous recevons Emmanuel Beaubatie, sociologue chargé de recherche au CNRS et enseignant à l’EHESS, Coralie et Yacine, au bureau de l'association Lucioles de l'Université d'Angers.

Articles : 

• L’OMS supprime le « trouble de l’identité de genre » de sa liste de maladies, une victoire pour les transgenres | ONU Info

Podcasts/émissions/documentaires : 

• Je suis enseignante et trans - Podcast Story

Ouvrages et rapports :

• Transfuges de sexe, Emmanuel Beaubatie

Pourquoi notre société a-t-elle tendance à délaisser les personnes âgées ? Le capitalisme est-il si prenant que lorsque nos aînés ne participent plus à l’effort économique, ils ne servent plus à rien ? Comment faire pour les sortir de l’isolement ? 

En épluchant les articles à ce sujet, nous nous sommes rendu compte qu'il s'agissait quasiment toujours des mêmes types de populations. En général, des seniors de classe moyenne/haute, qui habitent en centre-ville. Et dans notre cas, le centre d’Angers. 

Alors, nous avons décidé de nous éloigner un peu et d’aller voir du côté des quartiers prioritaires : la Roseraie, Belle Beille, Monplaisir…

Qui sont les personnes âgées qui habitent dans les quartiers prioritaires angevins ? Sont-elles plus isolés que celles qui habitent en centre-ville ? Qui sont ceux qui, aujourd’hui,  se démènent pour leur permettre de garder un lien social ? 

Voilà ce que nous tentons de déchiffrer dans cet épisode de Convergences ! Nos invités du mois : Christian Pihet, géographe et professeur à l'Université d'Angers, Laure Goizet, animatrice au CCAS et Louisette Detriche, bénévole au CCAS, seront là pour nous éclairer.

Une émission préparée et animée par Elisa Dutertre.

Pour aller plus loin : 

Articles : 

• La revue Bords de Maine

Podcasts/émissions/documentaires : 

• Le podcast Mamie dans les orties

Ouvrages et rapports :

• L'expérience sociale du vieillissement | Cairn.info

Nous sommes au tout début du mois de décembre, et au moment où j'écris ces lignes, depuis le début de l'année, au moins 99 femmes ont été assassinées par leur compagnon ou ex. Parmi elles, plus d’⅓  étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. D’autres chiffres : plus d’une femme sur deux, en France (53%) et plus de six jeunes femmes sur dix (63%) ont déjà été victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle, au moins une fois dans leur vie.

À l’occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui a lieu le 25 novembre, on va tenter de répondre à plusieurs questions. Comment prendre conscience que l’on est ou que l’on a été victime de violences ? Est-ce que comprendre et poser des mots sur ces violences, ça permet de se défendre ? Quelles sont les aides qui existent, face à ces violences, ancrées dans notre société ? 

Nous avons eu l'opportunité d'en discuter avec Simon, de Solidarité Femmes 49, Marine et Aurélie, de Maison Olympe, ainsi que Marie Lezowski, historienne spécialisée dans les violences sexuelles, à l'Université d'Angers. Marie, bénévole à la radio, nous présente également une chronique sur le harcèlement de rue : elle nous parle de son expérience.

Une émission préparée et animée par Elisa Dutertre.

Pour aller plus loin : 

Ce dont on a parlé : 

• APPLICATION | JOIN THE SORORITY

Articles : 

• Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud : « Le passé regorge de meurtres de femmes » (lemonde.fr)

Podcasts/émissions/documentaires : 

• Juger les hommes violents / Papa a tué maman en replay - Envoyé spécial (france.tv)

Ouvrages et rapports :

• Agir contre les violences sexistes et sexuelles : Angers.fr

Dans ce troisième épisode de Convergences, nous parlerons de twerk et d’autres danses. Pourquoi le twerk ça fait du bien ? Et la danse en général ? En tant que femme, qu’est-ce que ça change ? C’est un acte militant ? politique ? S’engager pour une cause juste, dans une lutte, c’est donner du sens à son action, c’est être en cohérence avec ce que l’on a au fond de soi. Est-ce que c’est possible de militer à travers la danse ? Et est-ce que ça rend plus heureuse ? 

Pour aborder toutes ces questions, nous recevons Patricia Badin, professeure et performeuse de twerk, fondatrice de l'association B’attitude et membre du collectif Twerk alert crew. Deux de ses élèves sont aussi en studio avec nous : Willow et Mathilde. 

Nous avons également échangé avec Adèle Turby, élève au Centre national de danse contemporaine d’Angers et Jeanne Rozier, danseuse de hoopdance et fondatrice de l’association La Mangouste électrique.

Anaïs, volontaire en service civique à la radio, nous propose sa toute première chronique sur les injonctions sur le corps des femmes, dans la danse classique.

Une émission préparée et animée par Elisa Dutertre.

Pour aller plus loin : 

Articles : 

• De la Nouvelle-Orléans à Abidjan, retour aux origines du twerk – Jeune Afrique

Podcasts et documentaires : 

• Bootyful - France TV,

Ouvrages et rapports :

• Je me relève, de Maïmouna Coulibaly. 

Ouvrez grand vos oreilles, Radio Campus Angers vous embarque dans sa deuxième émission de lutte contre les discriminations. Bienvenue dans Convergences ! 

Pour ce deuxième volet de Convergences, la rédaction a décidé de traiter du travail des femmes et de l'influence de la réforme des retraites sur leurs droits. Comment sont-elles considérées dans le monde du travail ? En quoi le travail aujourd'hui est-il pensé par les hommes et pour les hommes ? 

Pour en discuter et tenter de répondre à ces questions j’accueille dans le studio Anne Sophie Hocquet, juriste et maître de conférence en droit privé ainsi que Bruno Sejourne économiste et directeur de l’ESEMAP, l’école supérieure d’économie et de management des patrimoines. On aura également le plaisir d’accueillir Benoît d’Infoscope qui nous fera part de sa chronique.

Pour aller plus loin, voici plusieurs références :

Une série de podcasts qui s’appelle “Les femmes dans l’économie”, un podcast signé France Culture.

L’épisode 29 des Couilles sur la table réalisé par Victoire Tuaillon et produit par Binge Audio. Un podcast dans lequel elle tente de comprendre comment les masculinités façonnent le monde du travail et inversement. 

Radio Campus Angers vous propose une nouvelle émission : Convergences. Chaque premier lundi du mois, entre 13h et 14h, vous écouterez une émission de société, une émission de lutte contre toutes les formes de discrimination.

Pour la première de Convergences, la rédaction a décidé de traiter de la thématique du handicap et de l’emploi.

Pour en discuter, on reçoit 4 femmes. Marie-Eve Viarde, Directrice Générale de Handicap Anjou. Isabelle Bourgouin, chargée de mission au sein de Cap Emploi 49. Stéphanie Chaveneau, référente handicap du groupe Brangeon, situé à la Pommeraye et spécialisé dans le transport et la logistique. Et Stéphanie Tharreau, travailleuse en situation de handicap.

Quel est le constat de l’employabilité des personnes en situation de handicap en France ? Comment accompagner une personne en situation de handicap vers et dans l’emploi ? Quelles initiatives et solutions existent pour améliorer leur quotidien ?

On répond à toutes ces questions, et bien plus encore, avec nos 4 invitées. On accueillera également Benoît d’Infoscope, qui nous fera part de sa chronique tout à l’heure : il reviendra sur le lien qui existe entre le travail et la santé… !