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By Murmures
The podcast currently has 50 episodes available.
L’archipel des Glénan. Ces îles paradisiaques à la faune et la flore exceptionnelles, comme jetées délicatement dans les eaux turquoise qui bordent le Finistère sud, au large de Fouesnant. Un cadre idyllique qui n’a pas déplu à Hélène et Philippe Vianney. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce couple d’anciens résistants en tombe amoureux. Et ils ne veulent pas garder ce bel endroit pour eux. Ensemble, ils vont créer un camp de vacances mixte sur l’un des îlots. Une mixité qui va choquer les propriétaires qui demandent à ce qu’ils s’en aillent. Qu’à cela ne tienne ! Ils déménagent sur l’île de Penfret, à côté. À ce moment-là, la mer n’est réservée qu’à ceux qui y travaillent ou ceux qui peuvent se la payer. L’idée de faire découvrir les sports nautiques au plus grand nombre est tout à fait novatrice : c’est comme cela que l’association Les Glénans voit le jour en 1947. L’activité nautique est un support de vivre ensemble et une belle excuse pour profiter du plein air. Avec des idées d’innovation et d’engagements comme valeurs motrices. De même, le souci de respecter l’environnement dans lequel l’association évolue est rapidement mis en avant. Philippe Vianney sera d’ailleurs l’un des créateurs du Conservatoire du littoral en 1975.
Mais alors, plus de 70 ans après sa création, comment a évolué la plus vieille école nautique d’Europe ? Jeanne Blanchard, de Radio Evasion est partie à la découverte de la structure, de son histoire, de ses bénévoles… Elle put balader son micro dans un dériveur ou sur l’île de Penfret, lors d’une belle journée ensoleillée. Elle nous en a ramené ce joli reportage !
« Aux Glénans, la voile n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Un moyen d’être ensemble. Et le bateau, c’est le plus beau des supports pour faire ça. »
Comment est née l’association des Glénans ? Jeanne Blanchard est partie tendre son micro aux bénévoles de l’association dans leur base de Concarneau. Une histoire d’innovation et d’engagement, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, portée par Philippe et Hélène Viannay.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’autrice : Après une licence de sociologie, Jeanne Blanchard a effectué, l’année dernière, un service civique au sein de Radio Évasion. Elle vient de signer pour une nouvelle année, en tant que réalisatrice de reportages et animatrice d’ateliers radio.
Dates d’enregistrement : 30 septembre 2021, 6 octobre 2021, 13 octobre 2021, 18 novembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Base l’association Les Glénans à Concarneau (29), l’île de Drenec (29), archipel de Glénan (29).
The post 10.1 : La plus vieille école de voile d’Europe first appeared on Murmures.L’archipel des Glénan. Ces îles paradisiaques à la faune et la flore exceptionnelles, comme jetées délicatement dans les eaux turquoise qui bordent le Finistère sud, au large de Fouesnant. Un cadre idyllique qui n’a pas déplu à Hélène et Philippe Vianney. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce couple d’anciens résistants en tombe amoureux. Et ils ne veulent pas garder ce bel endroit pour eux. Ensemble, ils vont créer un camp de vacances mixte sur l’un des îlots. Une mixité qui va choquer les propriétaires qui demandent à ce qu’ils s’en aillent. Qu’à cela ne tienne ! Ils déménagent sur l’île de Penfret, à côté. À ce moment-là, la mer n’est réservée qu’à ceux qui y travaillent ou ceux qui peuvent se la payer. L’idée de faire découvrir les sports nautiques au plus grand nombre est tout à fait novatrice : c’est comme cela que l’association Les Glénans voit le jour en 1947. L’activité nautique est un support de vivre ensemble et une belle excuse pour profiter du plein air. Avec des idées d’innovation et d’engagements comme valeurs motrices. De même, le souci de respecter l’environnement dans lequel l’association évolue est rapidement mis en avant. Philippe Vianney sera d’ailleurs l’un des créateurs du Conservatoire du littoral en 1975.
Mais alors, plus de 70 ans après sa création, comment a évolué la plus vieille école nautique d’Europe ? Jeanne Blanchard, de Radio Evasion est partie à la découverte de la structure, de son histoire, de ses bénévoles… Elle put balader son micro dans un dériveur ou sur l’île de Penfret, lors d’une belle journée ensoleillée. Elle nous en a ramené ce joli reportage !
« Un bel esprit d’entraide, de partage, de camaraderie, des relations saines, ça fait plaisir quoi. »
Sur les cinq bases de l’association Les Glénans, de la Bretagne jusqu’à Ajaccio, 3000 stagiaires sont pris en charges chaque année. Et souvent par des bénévoles. L’association fonctionne par et grâce à eux. Un sens de l’apprentissage et du partage important. Jeanne Blanchard a rencontré certain·e·s d’entre eux·elles. Elle a notamment pu discuter avec Sixtine, assise sur les rochers en bord de mer, avec vue sur l’île du Loch. Le cadre habituel du bénévolat de la jeune fille.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’autrice : Après une licence de sociologie, Jeanne Blanchard a effectué, l’année dernière, un service civique au sein de Radio Évasion. Elle vient de signer pour une nouvelle année, en tant que réalisatrice de reportages et animatrice d’ateliers radio.
Dates d’enregistrement : 30 septembre 2021, 6 octobre 2021, 13 octobre 2021, 18 novembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Base l’association Les Glénans à Concarneau (29), l’île de Drenec (29), archipel de Glénan (29).
The post 10.2 : Un vivre ensemble unique first appeared on Murmures.L’archipel des Glénan. Ces îles paradisiaques à la faune et la flore exceptionnelles, comme jetées délicatement dans les eaux turquoise qui bordent le Finistère sud, au large de Fouesnant. Un cadre idyllique qui n’a pas déplu à Hélène et Philippe Vianney. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce couple d’anciens résistants en tombe amoureux. Et ils ne veulent pas garder ce bel endroit pour eux. Ensemble, ils vont créer un camp de vacances mixte sur l’un des îlots. Une mixité qui va choquer les propriétaires qui demandent à ce qu’ils s’en aillent. Qu’à cela ne tienne ! Ils déménagent sur l’île de Penfret, à côté. À ce moment-là, la mer n’est réservée qu’à ceux qui y travaillent ou ceux qui peuvent se la payer. L’idée de faire découvrir les sports nautiques au plus grand nombre est tout à fait novatrice : c’est comme cela que l’association Les Glénans voit le jour en 1947. L’activité nautique est un support de vivre ensemble et une belle excuse pour profiter du plein air. Avec des idées d’innovation et d’engagements comme valeurs motrices. De même, le souci de respecter l’environnement dans lequel l’association évolue est rapidement mis en avant. Philippe Vianney sera d’ailleurs l’un des créateurs du Conservatoire du littoral en 1975.
Mais alors, plus de 70 ans après sa création, comment a évolué la plus vieille école nautique d’Europe ? Jeanne Blanchard, de Radio Evasion est partie à la découverte de la structure, de son histoire, de ses bénévoles… Elle put balader son micro dans un dériveur ou sur l’île de Penfret, lors d’une belle journée ensoleillée. Elle nous en a ramené ce joli reportage !
« Les femmes vont avoir tendance à sous-estimer leurs compétences, les hommes à les surestimer. »
Dans l’univers de la voile, les femmes ont encore du mal à trouver leur place. Alors, pourquoi, et surtout, comment changer les choses ? Casser les codes d’un univers très masculin et adapter le matériel (des voiles plus petites pour des corpulences plus petites) ou encore la non-mixité sont une partie des réponses pour féminiser.
Une réflexion sur les agressions sexistes et sexuelles a également été menée, après un #metoo dans les sports nautiques. Ici c’est non et il ne faut rien laisser passer. Sur l’île de Drenec, des affiches rappelant ce qu’il faut faire en cas d’agressions sexistes ou/et sexuelles sont présentes notamment dans le bloc sanitaire.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’autrice : Après une licence de sociologie, Jeanne Blanchard a effectué, l’année dernière, un service civique au sein de Radio Évasion. Elle vient de signer pour une nouvelle année, en tant que réalisatrice de reportages et animatrice d’ateliers radio.
Dates d’enregistrement : 30 septembre 2021, 6 octobre 2021, 13 octobre 2021, 18 novembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Base l’association Les Glénans à Concarneau (29), l’île de Drenec (29), archipel de Glénan (29).
The post 10.3 : Favoriser l’inclusion des femmes first appeared on Murmures.L’archipel des Glénan. Ces îles paradisiaques à la faune et la flore exceptionnelles, comme jetées délicatement dans les eaux turquoise qui bordent le Finistère sud, au large de Fouesnant. Un cadre idyllique qui n’a pas déplu à Hélène et Philippe Vianney. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce couple d’anciens résistants en tombe amoureux. Et ils ne veulent pas garder ce bel endroit pour eux. Ensemble, ils vont créer un camp de vacances mixte sur l’un des îlots. Une mixité qui va choquer les propriétaires qui demandent à ce qu’ils s’en aillent. Qu’à cela ne tienne ! Ils déménagent sur l’île de Penfret, à côté. À ce moment-là, la mer n’est réservée qu’à ceux qui y travaillent ou ceux qui peuvent se la payer. L’idée de faire découvrir les sports nautiques au plus grand nombre est tout à fait novatrice : c’est comme cela que l’association Les Glénans voit le jour en 1947. L’activité nautique est un support de vivre ensemble et une belle excuse pour profiter du plein air. Avec des idées d’innovation et d’engagements comme valeurs motrices. De même, le souci de respecter l’environnement dans lequel l’association évolue est rapidement mis en avant. Philippe Vianney sera d’ailleurs l’un des créateurs du Conservatoire du littoral en 1975.
Mais alors, plus de 70 ans après sa création, comment a évolué la plus vieille école nautique d’Europe ? Jeanne Blanchard, de Radio Evasion est partie à la découverte de la structure, de son histoire, de ses bénévoles… Elle put balader son micro dans un dériveur ou sur l’île de Penfret, lors d’une belle journée ensoleillée. Elle nous en a ramené ce joli reportage !
« Les activités vont être très variées dans Marine Académie, on va être beaucoup sur le terrain et beaucoup dans la pratique. »
Depuis le début, l’association Les Glénans a souhaité rendre la voile accessible au plus grand nombre. Entre autres actions, il y a dix ans, Marine Académie voit le jour. Une formation de trois mois qui vise à favoriser l’insertion socioprofessionnelle de personnes ayant un attrait pour la mer. L’accueil des personnes en maladie de longue durée, pour leur proposer de venir pratiquer un sport nautique avec l’association, dans le cadre de leur parcours de soin, fait aussi partie de l’ouverture à toutes et tous.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’autrice : Après une licence de sociologie, Jeanne Blanchard a effectué, l’année dernière, un service civique au sein de Radio Évasion. Elle vient de signer pour une nouvelle année, en tant que réalisatrice de reportages et animatrice d’ateliers radio.
Dates d’enregistrement : 30 septembre 2021, 6 octobre 2021, 13 octobre 2021, 18 novembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Base l’association Les Glénans à Concarneau (29), l’île de Drenec (29), archipel de Glénan (29).
The post 10.4 : La voile accessible au plus grand nombre first appeared on Murmures.L’archipel des Glénan. Ces îles paradisiaques à la faune et la flore exceptionnelles, comme jetées délicatement dans les eaux turquoise qui bordent le Finistère sud, au large de Fouesnant. Un cadre idyllique qui n’a pas déplu à Hélène et Philippe Vianney. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ce couple d’anciens résistants en tombe amoureux. Et ils ne veulent pas garder ce bel endroit pour eux. Ensemble, ils vont créer un camp de vacances mixte sur l’un des îlots. Une mixité qui va choquer les propriétaires qui demandent à ce qu’ils s’en aillent. Qu’à cela ne tienne ! Ils déménagent sur l’île de Penfret, à côté. À ce moment-là, la mer n’est réservée qu’à ceux qui y travaillent ou ceux qui peuvent se la payer. L’idée de faire découvrir les sports nautiques au plus grand nombre est tout à fait novatrice : c’est comme cela que l’association Les Glénans voit le jour en 1947. L’activité nautique est un support de vivre ensemble et une belle excuse pour profiter du plein air. Avec des idées d’innovation et d’engagements comme valeurs motrices. De même, le souci de respecter l’environnement dans lequel l’association évolue est rapidement mis en avant. Philippe Vianney sera d’ailleurs l’un des créateurs du Conservatoire du littoral en 1975.
Mais alors, plus de 70 ans après sa création, comment a évolué la plus vieille école nautique d’Europe ? Jeanne Blanchard, de Radio Evasion est partie à la découverte de la structure, de son histoire, de ses bénévoles… Elle put balader son micro dans un dériveur ou sur l’île de Penfret, lors d’une belle journée ensoleillée. Elle nous en a ramené ce joli reportage !
« J’ai débarqué sur l’île de Penfret, et là, ça a été quand même un petit choc au départ, parce que c’est un endroit magnifique. On est dans un environnement totalement protégé, y’a pas de route, y’a pas de commerce. […] Comme une parenthèse dans la vie. »
Notre reportrice est partie à la découverte de l’île du Drenec avec Céline Hauzy, pour parler de la préservation du littoral et de sa diversité. Elles y croisent différentes espèces d’oiseaux. Alors, comment Les Glénans s’engage à préserver ce milieu naturel ?
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’autrice : Après une licence de sociologie, Jeanne Blanchard a effectué, l’année dernière, un service civique au sein de Radio Évasion. Elle vient de signer pour une nouvelle année, en tant que réalisatrice de reportages et animatrice d’ateliers radio.
Dates d’enregistrement : 30 septembre 2021, 6 octobre 2021, 13 octobre 2021, 18 novembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Base l’association Les Glénans à Concarneau (29), l’île de Drenec (29), archipel de Glénan (29).
The post 10.5 : Faire découvrir la voile en préservant le milieu naturel des sites first appeared on Murmures.Dans le Finistère Sud à quelques kilomètres de Quimperlé et de Pont-Aven, le littoral de Moëlan-sur-Mer a inspiré quelques peintres à la fin du XIXe siècle. Le paysage qui s’offrait alors à la vue comportait des cultures jusqu’au trait de côte. Depuis les années 1950, ce panorama bigarré a laissé place à des friches de terre agricole. Un puzzle de petites parcelles, jamais remembrées et possédées par des centaines de propriétaires. Une situation que connaissent de nombreuses communes rurales, littoral ou non.
Alors que le foncier agricole se fait rare, partout en France et particulièrement en Bretagne, ici, on a décidé d’agir. Depuis 2014, la commune est la première en France à expérimenter ce que l’on appelle la procédure de mise en valeur des terres agricoles. Un vaste travail, qui, après une étude, a retenu un périmètre de 120 hectares sur lesquels se concentrer, comprenant 1251 parcelles et plus de 1200 propriétaires ! Sur un premier îlot, deux projets ont vu le jour ; un maraîcher bio y cultive désormais cinq hectares et la ferme légumière de La Lande Fertile utilise 23 hectares. Cette dernière est un projet de l’association Optim’ism. Installée depuis 2020, elle a vocation à offrir du travail à des personnes en recherches d’emploi et accompagner celles et ceux qui le souhaitent vers les métiers de l’agriculture biologique. Elle assure aussi une production de légumes biologiques, destinée aux cantines du territoire.
Antoine Michelin de Radio Balises est parti à la découverte de ce projet. De la naissance de celui-ci, née d’une volonté de la commune de reconquérir les friches de son littoral à sa concrétisation : la ferme, « La lande fertile », qui en un an a déjà réussi à créer huit emplois. Une belle réussite dans un cadre somptueux.
« Ce que je trouve intéressant […] c’est que l’alternance politique n’a pas joué, il y a une solidarité dans ce projet. Les clivages politiques, il n’y en a pas eu, car c’est pour l’intérêt général. Et ça c’est important. »
Reconquérir les friches du littoral : un vaste projet ! La maire de Moëlan-sur-Mer, Marie-Louise Griselle et son adjoint aux finances et à la transition écologique, Franck Chanvril, nous expliquent le long processus, débuté en 2014, qui a mené à la création de deux fermes sur les 120 hectares identifiés comme potentiellement à remettre en culture. La commune est une pionnière en France et est désormais régulièrement sollicitée par d’autres municipalités désireuses de mener à bien les mêmes projets.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’auteur : Antoine Michelin est âgé de 20 ans. Il découvre la Radio en 2019 lors d’un atelier d’éducation aux médias, organisé par Radio Balises. Quelques mois plus tard, il rejoint la radio associative morbihannaise dans le cadre d’un service civique. Aujourd’hui, il travaille régulièrement pour Radio France et continue de collaborer avec Radio Balises sur différentes missions.
Dates d’enregistrement : septembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Moëlan-sur-Mer (29).
The post 9.1 : Récupérer les friches first appeared on Murmures.Dans le Finistère Sud à quelques kilomètres de Quimperlé et de Pont-Aven, le littoral de Moëlan-sur-Mer a inspiré quelques peintres à la fin du XIXe siècle. Le paysage qui s’offrait alors à la vue comportait des cultures jusqu’au trait de côte. Depuis les années 1950, ce panorama bigarré a laissé place à des friches de terre agricole. Un puzzle de petites parcelles, jamais remembrées et possédées par des centaines de propriétaires. Une situation que connaissent de nombreuses communes rurales, littoral ou non.
Alors que le foncier agricole se fait rare, partout en France et particulièrement en Bretagne, ici, on a décidé d’agir. Depuis 2014, la commune est la première en France à expérimenter ce que l’on appelle la procédure de mise en valeur des terres agricoles. Un vaste travail, qui, après une étude, a retenu un périmètre de 120 hectares sur lesquels se concentrer, comprenant 1251 parcelles et plus de 1200 propriétaires ! Sur un premier îlot, deux projets ont vu le jour ; un maraîcher bio y cultive désormais cinq hectares et la ferme légumière de La Lande Fertile utilise 23 hectares. Cette dernière est un projet de l’association Optim’ism. Installée depuis 2020, elle a vocation à offrir du travail à des personnes en recherches d’emploi et accompagner celles et ceux qui le souhaitent vers les métiers de l’agriculture biologique. Elle assure aussi une production de légumes biologiques, destinée aux cantines du territoire.
Antoine Michelin de Radio Balises est parti à la découverte de ce projet. De la naissance de celui-ci, née d’une volonté de la commune de reconquérir les friches de son littoral à sa concrétisation : la ferme, « La lande fertile », qui en un an a déjà réussi à créer huit emplois. Une belle réussite dans un cadre somptueux.
« Plutôt que d’aller acheter des légumes dont l’empreinte écologique peut être questionnée, eh bien, on préfère œuvrer dans le sens d’une autonomie locale en matière d’approvisionnement en denrée pour nos restaurations collectives. »
Le projet de La Lande Fertile est une réponse locale à la couverture des besoins de la restauration collective municipale de Moëlan-sur-Mer. Mais à l’avenir, elle pourra potentiellement répondre aux besoins du bassin de vie du territoire de Quimperlé, soit 10 000 repas par jour, pour les élèves du territoire. Dans une perspective de coopération avec les autres producteurs : afin de se compléter dans les gammes de légumes produits.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’auteur : Antoine Michelin est âgé de 20 ans. Il découvre la Radio en 2019 lors d’un atelier d’éducation aux médias, organisé par Radio Balises. Quelques mois plus tard, il rejoint la radio associative morbihannaise dans le cadre d’un service civique. Aujourd’hui, il travaille régulièrement pour Radio France et continue de collaborer avec Radio Balises sur différentes missions.
Dates d’enregistrement : septembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Moëlan-sur-Mer (29).
The post 9.2 : La Restauration Collective first appeared on Murmures.Dans le Finistère Sud à quelques kilomètres de Quimperlé et de Pont-Aven, le littoral de Moëlan-sur-Mer a inspiré quelques peintres à la fin du XIXe siècle. Le paysage qui s’offrait alors à la vue comportait des cultures jusqu’au trait de côte. Depuis les années 1950, ce panorama bigarré a laissé place à des friches de terre agricole. Un puzzle de petites parcelles, jamais remembrées et possédées par des centaines de propriétaires. Une situation que connaissent de nombreuses communes rurales, littoral ou non.
Alors que le foncier agricole se fait rare, partout en France et particulièrement en Bretagne, ici, on a décidé d’agir. Depuis 2014, la commune est la première en France à expérimenter ce que l’on appelle la procédure de mise en valeur des terres agricoles. Un vaste travail, qui, après une étude, a retenu un périmètre de 120 hectares sur lesquels se concentrer, comprenant 1251 parcelles et plus de 1200 propriétaires ! Sur un premier îlot, deux projets ont vu le jour ; un maraîcher bio y cultive désormais cinq hectares et la ferme légumière de La Lande Fertile utilise 23 hectares. Cette dernière est un projet de l’association Optim’ism. Installée depuis 2020, elle a vocation à offrir du travail à des personnes en recherches d’emploi et accompagner celles et ceux qui le souhaitent vers les métiers de l’agriculture biologique. Elle assure aussi une production de légumes biologiques, destinée aux cantines du territoire.
Antoine Michelin de Radio Balises est parti à la découverte de ce projet. De la naissance de celui-ci, née d’une volonté de la commune de reconquérir les friches de son littoral à sa concrétisation : la ferme, « La lande fertile », qui en un an a déjà réussi à créer huit emplois. Une belle réussite dans un cadre somptueux.
« Travailler dehors en maraîchage et pouvoir travailler à côté de la mer dans un lieu magnifique… Ouais ça me plaît ! »
Débutée en septembre 2020 La Lande Fertile, c’est un projet de ferme biologique portée par l’association Optim’ism. Celle-ci œuvre dans le champ de l’insertion sociale et huit salariés ont été recrutés dans ce cadre. Une initiative importante, d’autant plus qu’il y en a peu dans le Finistère.
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’auteur : Antoine Michelin est âgé de 20 ans. Il découvre la Radio en 2019 lors d’un atelier d’éducation aux médias, organisé par Radio Balises. Quelques mois plus tard, il rejoint la radio associative morbihannaise dans le cadre d’un service civique. Aujourd’hui, il travaille régulièrement pour Radio France et continue de collaborer avec Radio Balises sur différentes missions.
Dates d’enregistrement : septembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Moëlan-sur-Mer (29).
The post 9.3 : L’insertion professionnelle au grand air first appeared on Murmures.Dans le Finistère Sud à quelques kilomètres de Quimperlé et de Pont-Aven, le littoral de Moëlan-sur-Mer a inspiré quelques peintres à la fin du XIXe siècle. Le paysage qui s’offrait alors à la vue comportait des cultures jusqu’au trait de côte. Depuis les années 1950, ce panorama bigarré a laissé place à des friches de terre agricole. Un puzzle de petites parcelles, jamais remembrées et possédées par des centaines de propriétaires. Une situation que connaissent de nombreuses communes rurales, littoral ou non.
Alors que le foncier agricole se fait rare, partout en France et particulièrement en Bretagne, ici, on a décidé d’agir. Depuis 2014, la commune est la première en France à expérimenter ce que l’on appelle la procédure de mise en valeur des terres agricoles. Un vaste travail, qui, après une étude, a retenu un périmètre de 120 hectares sur lesquels se concentrer, comprenant 1251 parcelles et plus de 1200 propriétaires ! Sur un premier îlot, deux projets ont vu le jour ; un maraîcher bio y cultive désormais cinq hectares et la ferme légumière de La Lande Fertile utilise 23 hectares. Cette dernière est un projet de l’association Optim’ism. Installée depuis 2020, elle a vocation à offrir du travail à des personnes en recherches d’emploi et accompagner celles et ceux qui le souhaitent vers les métiers de l’agriculture biologique. Elle assure aussi une production de légumes biologiques, destinée aux cantines du territoire.
Antoine Michelin de Radio Balises est parti à la découverte de ce projet. De la naissance de celui-ci, née d’une volonté de la commune de reconquérir les friches de son littoral à sa concrétisation : la ferme, « La lande fertile », qui en un an a déjà réussi à créer huit emplois. Une belle réussite dans un cadre somptueux.
« On a un éclairage magnifique, notamment sur la partie est avec Groix qu’on perçoit et un voilier qui navigue au large de Groix, sur l’ouest on distingue les Glénan… »
Temps maussade oblige, on attache sa ceinture et l’on part visiter La lande fertile en voiture ! C’est Nicolas Rivière, qui s’occupe de la commercialisation des légumes qui nous fait visiter son petit coin de paradis. L’homme sympathique adore son travail et il nous partage ici cette jolie passion.
Personnage :
L’auteur : Antoine Michelin est âgé de 20 ans. Il découvre la Radio en 2019 lors d’un atelier d’éducation aux médias, organisé par Radio Balises. Quelques mois plus tard, il rejoint la radio associative morbihannaise dans le cadre d’un service civique. Aujourd’hui, il travaille régulièrement pour Radio France et continue de collaborer avec Radio Balises sur différentes missions.
Dates d’enregistrement : septembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Moëlan-sur-Mer (29).
The post 9.4 : La découverte du site first appeared on Murmures.Dans le Finistère Sud à quelques kilomètres de Quimperlé et de Pont-Aven, le littoral de Moëlan-sur-Mer a inspiré quelques peintres à la fin du XIXe siècle. Le paysage qui s’offrait alors à la vue comportait des cultures jusqu’au trait de côte. Depuis les années 1950, ce panorama bigarré a laissé place à des friches de terre agricole. Un puzzle de petites parcelles, jamais remembrées et possédées par des centaines de propriétaires. Une situation que connaissent de nombreuses communes rurales, littoral ou non.
Alors que le foncier agricole se fait rare, partout en France et particulièrement en Bretagne, ici, on a décidé d’agir. Depuis 2014, la commune est la première en France à expérimenter ce que l’on appelle la procédure de mise en valeur des terres agricoles. Un vaste travail, qui, après une étude, a retenu un périmètre de 120 hectares sur lesquels se concentrer, comprenant 1251 parcelles et plus de 1200 propriétaires ! Sur un premier îlot, deux projets ont vu le jour ; un maraîcher bio y cultive désormais cinq hectares et la ferme légumière de La Lande Fertile utilise 23 hectares. Cette dernière est un projet de l’association Optim’ism. Installée depuis 2020, elle a vocation à offrir du travail à des personnes en recherches d’emploi et accompagner celles et ceux qui le souhaitent vers les métiers de l’agriculture biologique. Elle assure aussi une production de légumes biologiques, destinée aux cantines du territoire.
Antoine Michelin de Radio Balises est parti à la découverte de ce projet. De la naissance de celui-ci, née d’une volonté de la commune de reconquérir les friches de son littoral à sa concrétisation : la ferme, « La lande fertile », qui en un an a déjà réussi à créer huit emplois. Une belle réussite dans un cadre somptueux.
« En 9 mois, on arrive à produire des légumes en quantité importante sur des terres qui étaient en friche il y a encore un an et demi […] La réussite est réelle et montre comment des actions qui sont portées par un élan et avec un soutien extérieur peuvent arriver à de grandes choses en peu de temps. »
Et alors, au bout d’un an, comment le projet a-t-il évolué ? Si l’avenir ne s’annonce pas sans difficulté, la remise en culture est une réussite !
Personnages, dans l’ordre d’apparition :
L’auteur : Antoine Michelin est âgé de 20 ans. Il découvre la Radio en 2019 lors d’un atelier d’éducation aux médias, organisé par Radio Balises. Quelques mois plus tard, il rejoint la radio associative morbihannaise dans le cadre d’un service civique. Aujourd’hui, il travaille régulièrement pour Radio France et continue de collaborer avec Radio Balises sur différentes missions.
Dates d’enregistrement : septembre 2021.
Lieux d’enregistrement : Moëlan-sur-Mer (29).
The post 9.5 : Le Bilan au bout d’un an first appeared on Murmures.The podcast currently has 50 episodes available.