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By Cultureo
The podcast currently has 14 episodes available.
"Il faut que la peinture serve à autre chose qu'à la peinture" René Magritte, Conférence La Ligne de vie, 1938
Cette pipe est sans aucun doute l'objet le plus connu de la peinture contemporaine. Elle est inséparable de l'inscription qui l'accompagne fièrement et qui sonne comme un pied de nez, une blague en quelque sorte : Ceci n'est pas une pipe.
Mais si ce n'est pas une pipe alors qu'est-ce que c'est ?
Le peintre, René Magritte, ne se moquerait-il pas de nous ? Ne serait-ce pas de l'humour belge ?
La Trahison des Images est un condensé du génie du maitre du surréalisme belge : une peinture simple, froide, presque publicitaire mais dont se dégage une profonde poésie et un certain mystère.
Bref, une peinture paradoxale à l'image de ce petit bourgeois engoncé dans son costume noir et son chapeau melon mais dont la pensée est si transgressive et révolutionnaire.
L'Histoire de France aura rarement été aussi dense et tourmentée qu’au temps de Napoléon.
En un peu plus de 20 ans, du siège de Toulon en 1793 à Waterloo en 1815, le petit Caporal corse est devenu, à bien des égards, un géant de l’Histoire.
Que d’évènements, de batailles, d’exploits, d’intrigues et de bouleversements en si peu de temps. L’ère napoléonienne est si rythmée qu’on ne sait pas parfois par où commencer.
Et que reste-t-il dans notre mémoire ?
Un code civil, quelques noms de batailles ornant les arrêts de métro et les boulevards parisiens (Austerlitz, Iéna, Friedland…), Saint Hélène et puis des images…des tableaux plus exactement.
On se rappelle alors un Bonaparte conquérant traversant les Alpes sur son cheval cabré. Puis un Napoléon en demi-dieu sur son trône d’empereur des Français.
Mais la chute n’est pas loin et l’image d’un Napoléon assis, bedonnant et soucieux resurgit alors douloureusement.
Puisque cette époque napoléonienne est si rythmée, arrêtons-nous ensemble sur ces 3 tableaux qui peuplent encore l’imaginaire collectif français.
Beaucoup d’entre nous se sont déjà sentis quelque peu perplexes devant un tableau abstrait.
Après tout, il y a de quoi : si cette toile n’a pas de sujet alors qu’est que le peintre essaie de nous montrer ? quel est son message ? qu’est qui remplace le sujet ?
Ces questions un homme n’a cessé de se les poser tout au long de sa carrière de peintre : il s’agit de Vassily Kandinsky, celui que l’on aime à présenter comme « le père de l’art abstrait ».
Cependant, la réponse n’a pas été aussi simple qu’on le croit car il a fallu du temps et l’influence de beaucoup d’artistes pour que peu à peu le sujet devienne absent des toiles.
Plongée dans le monde d’un homme qui a fortement contribué à nous déstabiliser au musée.
La Sagrada Família, la Casa Milà, le Parc Güell ou encore la Casa Batlló sont quelques unes des réalisations de l’un des architectes les plus célèbres d'Europe.
Vous l’avez reconnu ?
Il s’agit évidemment d’Antoni Gaudí !
Le maître catalan jouit d’une grande réputation alors même que sa principale réalisation, la Sagrada Família, n'est pas encore achevée !
« Gaudí », qui signifie « plaisir » en catalan est à l’image de l’enchantement que l’on éprouve en contemplant ses chefs-d’œuvre.
Aujourd'hui, direction Barcelone !
« La guerre a commencé dans ma cour et elle s'est achevée dans mon salon. » Wilmer McLean.
Il est vrai que l’histoire de cet épicier de Virginie est cocasse :
C’est sur sa maison qu’est tiré le premier boulet déclenchant la guerre civile américaine et...c’est dans son salon que la reddition des États confédérés sera signée quatre ans plus tard.
Une reddition qui met fin au conflit le plus meurtrier de l'Histoire des États-Unis...
Nous irons dans les marais de Louisiane, les plaines de l’Arkansas et les collines de Virginie, à la croisée de personnages illustres au destin exceptionnel, pour comprendre comment ce conflit a façonné l’Amérique...
Lorsque l’on vous dit Merveilles du monde antique, vous pensez légitimement à la pyramide de Khéops en Égypte ou au phare d’Alexandrie. Les plus érudits d’entre vous évoqueront même le Mausolée d'Halicarnasse.
Dans tous les cas, vous semblez être catégorique sur le fait qu’il y en ait 7.
Oui mais voilà, depuis près de 50 ans, une des plus étonnantes découvertes archéologiques a profondément bouleversé notre vision du monde Antique à tel point que certains n’hésitent plus à parler de 8ème Merveille du monde.
Cette découverte passionnante c’est « l’armée de terre cuite » en Chine !
Et comment ne pas s’enthou-siasmer devant cette prouesse ?
Pas moins de 8000 statues de soldats en argile enterrées avec leurs chevaux grandeur nature et leurs armes destructrices sous un immense site funéraire, le tout réalisé par une civilisation il y a plus de...2200 ans…
Immersion dans cette merveille du monde.
"Avez-vous des nouvelles de Monsieur de Lapérouse ?" Louis XVI.
La légende veut que le Roi Louis XVI s'enquit du sort du navigateur, Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, quelques instants avant de se faire guillotiner par les révolutionnaires français.
Passionné par les sciences, le Roi avait participé activement aux préparatifs de l'ambitieuse expédition scientifique menée par ce brillant navigateur censé devenir l'équivalent français du capitaine Cook.
Mais aucun des deux protagonistes ne savaient alors que le comte de Lapérouse ne reviendrait jamais de ce merveilleux voyage.
Un voyage qui va fasciner près de 200 ans des générations de marins qui partiront à la recherche des navires légendaires que sont La Boussole et l'Astrolabe.
Alors qu'est-il finalement advenu du comte de Lapérouse et de son expédition ?
Lorsqu’un pape choisit un jeune sculpteur de 33 ans pour peindre les 1000m² de plafond de la plus grande des chapelles du Vatican, des critiques se font naturellement entendre.
Oui mais ce jeune homme n’est pas n’importe qui…il s’agit du génie Michel-Ange !
Certes, l’auteur de la Pietà est déjà célèbre mais cette immense tâche va définitivement faire de lui l’un des plus grands artistes de la Renaissance.
Alors que les thèmes bibliques ont déjà été maintes fois représentés, comment Michel-Ange va-t-il réussir à se démarquer pour l'éternité ?
Le 3 mai 1897, tout commençait pourtant bien dans le Bazar de la Charité : les stands de vente étaient finement décorés et la dernière invention à la mode, le cinématographe, venait d’être installée.
Rien ne laissait présager que, de ce rendez-vous annuel de la haute société parisienne, il ne resterait qu’un tas de cendres parmi lesquelles les corps calcinés de plus de 125 personnes.
Si la série Le Bazar de la Charité a ému beaucoup de Français, certains se sont demandés si cette fiction s’inspirait bien de faits réels, si une telle horreur avait vraiment pu exister, si les hommes avaient réellement poussé les femmes pour s’enfuir...
Eh bien oui… Et non…
“Quand je serai mort, il faudra qu'on dise de moi : celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est le régime de la liberté.” Gustave Courbet
Cet autoportrait saisissant est signé Gustave Courbet.
Et, comme à son habitude, le peintre ne fait pas comme tout le monde : il utilise un format réservé au paysage et non au portrait pour se représenter en plein désarroi.
Cette transgression est à l’image de ce qu’est Courbet.
Un peintre génial, libre et anticonformiste.
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