Un an après le 7 octobre, l’hostilité à Israël s’accroît au fur et à mesure que se développe la riposte aux menaces qui le visent directement. En France, une bonne partie de l’opinion publique et de la presse relaient un discours de plus en plus critique rendant incertaine la situation de la communauté juive dont les membres s’interrogent : quand faudra-t-il partir ? Dans un entretien où domine la quête du sens des événements telle que la conçoit Mosaïque, le philosophe Dan Arbib, maître de conférence à la Sorbonne, dresse un tableau paradoxal des conséquences du 7 octobre : il a, certes, bouleversé nos repères mais il a également « jeté une grande clarté sur les choses ». L’humanité se trouve aujourd’hui divisée en deux : « ceux avec qui il est possible de parler et ceux avec qui cela n’est plus possible». Le 7 octobre n’est pas terminé. Il nous donne l’impression que le monde entier s’effondre. Raison de plus pour garder la tête froide. Conseil de philosophe.

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