Après avoir été témoin du meurtre de ses parents et de ses frères et sœurs, Morris Matadi a été recruté comme enfant soldat. On lui a mis un fusil dans les mains et on l'a forcé à jouer un rôle actif dans la guerre civile libérienne.
Un jour, il a réussi à lâcher son arme et à s'enfuir. Mais, comme beaucoup d'autres ex-combattants, l'horreur de la guerre ne l'a pas quitté, du moins mentalement. Il retourne sans cesse sur le champ de bataille en faisant des cauchemars et présente d'autres symptômes du syndrome de stress post-traumatique, comme des crises de colère. Tout cela dans un contexte où ces guerriers qui vivaient autrefois selon leurs propres règles sont devenus les moutons noirs de la société une fois la guerre terminée et les règles revenues.
Dans cet épisode, nous rejoignons à nouveau la journaliste libérienne Carielle Doe pour explorer la blessure de guerre qui ne se voit pas mais qui met plus de temps à guérir. Une blessure qui marque profondément la vie des ex-combattants, mais aussi celle de la société libérienne dans son ensemble, qui lutte aujourd'hui pour affronter son passé.
Reportage original et édition :
Carielle Doe à Monrovia, Liberia.
Marta Rodriguez Martinez, Naira Davlashyan et Lillo Montalto Monella à Lyon, France.
Lory Martinez à Paris, France.
Clizia Sala à Londres, Royaume-Uni.
Mame Peya Diaw à Nairobi, Kenya.
Conception de la production : Studio Ochenta.
Thème musical : Gabriel Dalmasso.
Remerciements à Peya Mame et Natalia Oelsner pour les musiques qui ont ponctué cet épisode.
Animatrice : Arwa Barkallah.
Rédacteur en chef : Yasir Khan.
Dans cet épisode, retrouvez la musique de l'artiste libérienne Faith Vonic que vous pouvez aussi suivre sur Youtube, Instagram, Facebook et Twitter.
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