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Vous savez maintenant que danser permet d’entretenir sa forme, de réduire le stress, d’être épanoui, de retarder le vieillissement du cerveau et de faire des rencontres.
Waouhhhh quel programme! Aujourd’hui nous allons découvrir que danser aide aussi à améliorer sa confiance en soi.
La danse offre à chacun le moyen de renforcer ce qui lui manque : confiance en soi, ressource, lâcher-prise, vitalité, sensualité, …
En effet, la danse permet d’acquérir une bonne conscience de son corps, on apprend à le connaître, à l’apprécier. Quand on pratique un échauffement, un exercice ou une chorégraphie on prend contact avec les différentes parties de son corps en les faisant bouger. On prend conscience de ses muscles, des os, des tendons,…. Ainsi, on réveille en douceur chaque partie de son corps pour notre plus grand plaisir!
En dansant, on évolue dans un espace que se soit une salle de danse, une scène ou dans une soirée,…et du coup on inscrit notre corps dans un lieu, on s’impose par notre présence dansante.
Une métamorphose de la chenille au papillon. Lorsque nous dansons, nous donnons la parole à notre corps et il la prend! En dépit de ce qui se passe dans notre tête, de nos doutes et hésitations. Au fil des séances, il s’affirme, ose des mouvements plus amples, occupe plus largement l’espace et nous gagnons en assurance, en confiance.
Grâce à la danse, on travaille naturellement sa présence, sa posture. En effet, elle nous apprend un certain maintien, un port de tête, une façon de maintenir son dos, de faire bouger ses bras. Elle nous apprend à marcher de façon organique avec grâce, charisme et sensualité. Danser se fait en conscience et permet de vivre le moment présent, de se centrer, de contacter sa douceur, ses forces, ses ressources, ses qualités.Quand on danse on fait appel à son énergie vitale, sa capacité de partager avec les autres sans perdre sa propre identité. Danser c’est retrouver les forces de son enfant intérieur! La confiance que l’on acquiert dans un cours rayonne ensuite dans notre vie.
Et puis quand nous dansons, les émotions ne sont jamais très loin, toutes prêtes à s’exprimer. La danse nous touche au plus profond de nous. Elle vient réveiller en nous les émotions endormies ou bloquées, mais surtout leur permet de s’évacuer en toute tranquillité.
En effet, dans le cadre très réglementé d’une danse (les pas, le rythme à respecter), il n’existe aucun risque de se retrouver débordé par sa colère, sa tristesse. Les émotions sortent au détour d’un mouvement, d’un pas ou d’une chorégraphie mais toujours en étant canalisées, souvent même sublimées. Cela permet d’exalter nos blocages, nos doutes et de devenir plus serein, plus sûr de soi !
Des études ont démontré que la socialisation et les liens solides avec les amis conduisent à avoir une bonne estime de soi et une attitude positive. Le fait de danser offre donc l’opportunité de connaître d’autres personnes et de baigner dans une atmosphère de bien-être.
La danse m’a toujours permis d’évacuer les toxines certes mais aussi les mauvaises pensées, mes doutes, mes moments de faiblesse. Quand je me sens au plus bas, que je n’ai plus du tout confiance en moi, je trouve le moyen de danser. Je vais prendre un cours de danse ou je mets la musique chez moi et je me défoule. C’est un moyen de se décharger des mauvaises énergies et de recharger ses batteries. Pour être bien dans ses baskets ou chaussons de danse et se sentir confiant !!!!
Voici le lien vers un morceau de musique : Musique et c’est partiiiiii, il suffit de cliquer dessus et de se laisser aller !! Alors osez, lâchez-vous, personne ne vous regarde, même pas moi , c’est promis!!!!
Je vous remercie très sincèrement de vos soutiens qui sont précieux et me permettent de poursuivre ce projet qui me tient tellement à cœur.
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A très vite !!!!
C’est Stéphanie la magnifique maman de Raphael et de Martin qui partage avec nous son aventure incroyable!!! Deux accouchements en 12 mois et 19 jours…
Oui vous imaginez vivre deux accouchements en 12 mois , la même année ( ou presque): waouhhhh Quelle aventure!
Je connais Stéphanie depuis sa première grossesse car elle assiste aux séance de danse prénatale MamDanse® et de MamDanse® maman/bébé. Et c’est une battante. Une jeune femme plein de vie, dynamique, optimiste, volontaire …une boule d’énergie positive !!!
Elle a même assisté aux cours de maman/bébé avec Raphaël alors qu’elle était enceinte de Martin :)))))) Bien entendu, nous avons fait très attention.
C’est la première à s’être proposée pour raconter sur le blog son premier accouchement et aujourd’hui, je suis heureuse qu’elle partage avec nous son second récit :
Deux accouchements totalement différents, mais tout aussi beaux !
Oui, oui, vous avez bien lu, nos garçons, Raphaël et Martin, sont nés avec 12 mois et 19 jours d’écart.
Non, ce n’est pas un malheureux retour de couche, oui, c’était un choix, notre choix de couple et de parents d’avoir des enfants les plus rapprochés possible.
Raphaël, notre ainé, a donc tout juste 4 mois quand je tombe enceinte. Bonheur intégral de voir la nature nous offrir ce magnifique cadeau.
Sonia est une des premières personnes au courant, en effet, je dois adapter ma participation aux cours de danse maman/bébé 😉
36 semaines plus tard, je rentre en Belgique où je dois accoucher. Les derniers rendez-vous sont programmés (échographie, gynéco, kiné pré natale) et très vite, on m’explique que le col est déjà court et qu’il va falloir me reposer un peu.
Mon mari est encore en région parisienne tenu par deux grosses semaines de boulot, je dois tout faire pour attendre son retour. J’annule donc la plupart des activités que j’avais prévues et me consacre à 100% à Raphaël et à la fin de ma grossesse. Malgré tous mes efforts, quelques épisodes de contractions m’inquiètent un peu…
Samedi 18 mai, mon mari arrive à Bruxelles, j’ai tenu bon, bébé est toujours bien au chaud. Nous profitons du week-end pour sortir en amoureux, mais aussi pour terminer notre petit nid bruxellois. Le dimanche en fin de journée, après une longue balade dans un parc avec Raphaël, nouvelle vague de contractions, mais cette fois-ci, bien plus sereine de savoir mon époux à mes côtés, je laisse le travail commencer.
Lundi 20 mai, 2h du matin, les contractions s’accélèrent. Je commence par prendre un bain pour vérifier si c’est bien le travail qui a démarré. Le bain calme les contractions quelques instants, mais elles finissent par reprendre. J’appelle la maternité et nous convenons de rester encore quelques heures à la maison. Vers 4h, je réveille doucement l’heureux papa afin qu’il ait le temps de prendre sa douche et que nous terminions de préparer nos petites affaires (ne jamais presser un (futur) papa en pleine nuit !!!). A 5h30, nous sommes prêts à partir, ma maman veillera sur Raphaël demain matin.
Lundi 20 mai, 6h, nous arrivons à la maternité, la sage-femme nous installe dans une chambre et lance un monitoring. Elle m’examine, je suis à 3 cm. Les contractions sont de plus en plus fortes, mais tout à fait supportables. Au bout d’une heure, elle revient et nous dit que le travail est bien en route, qu’elle a prévenu ma gynéco et ma kiné* et que nous devrions avoir rapidement notre fils dans les bras. Waouw, les choses sérieuses commencent ! Pendant que mon mari descend boire un café et envoyer quelques mails pour le boulot, je prépare les affaires du bébé et m’installe confortablement pour la suite du travail et l’accouchement**.
Lundi 20 mai, 8h30, plus aucune contraction, le calme plat… J’enfile mon jeans et préviens la sage-femme que je pars marcher dans les couloirs de la clinique et surtout monter et descendre les nombreux escaliers ! Nous prévoyons de faire un point une heure plus tard. À 9h30, mon mari et moi revenons vers le quartier des salles d’accouchement, nous croisons ma kiné qui m’indique qu’il est fort probable qu’on nous renvoie à la maison… Je n’en ai pas très envie, mais elle m’explique que ça activera bien plus les choses que de rester ici. De retour dans la chambre, la sage-femme vient m’examiner, elle et moi sommes certaines du verdict et sommes donc très surprises quand elle m’annonce avec un grand sourire que je suis à 6 cm et que je vais donc bien rester là !
Fière du constat d’être arrivée à 6 cm sans réelle douleur, je me pose la question de tenter un accouchement naturel. La maternité où j’accouche est super bien équipée, chaque chambre dispose d’un bain, d’un espalier, de ballons, etc.
J’en discute avec ma kiné, elle est tout à fait prête à m’accompagner dans ce choix, mais elle me rappelle que je n’y suis pas totalement préparée. Je choisi alors d’attendre encore 1h avant de demander ou non la péridurale. Durant ce temps, je continue à bouger, à danser, à mobiliser un maximum mon bassin pour faire descendre bébé. Les contractions s’intensifient, mais restent sous contrôle. Ma gynéco arrive, m’examine, je suis à 7 cm, le bébé est encore haut.
Elle décide de percer la poche, me montre le liquide amniotique bien clair, aucun risque de méconium avalé. Elle demande à la sage-femme de me faire une piqûre pour faire descendre bébé. À ce moment-là, je demande la péridurale, car d’une part, je crains la douleur qui augmente petit à petit et d’autre part, c’était mon choix initial, réfléchi et discuté, je voulais rester en accord avec moi-même et mon premier ressenti.
Lundi 20 mai, 11h30, l’anesthésiste rentre dans la chambre pour me faire la péridurale. Il m’explique qu’il travaille avec la pompe manuelle et que je pourrai donc doser l’anesthésiant comme bon me semble.
Je suis encore plus heureuse de mon choix, car je suis à présent certaine que je pourrai tout sentir sans avoir mal. Quelques piqures plus tard (je répète que ça fait moins mal qu’une piqure chez le dentiste !), le bas de mon corps est en semi-sommeil, mais je peux m’appuyer sur mes pieds et je ressens tout.
Bref, j’ai préféré fermer les yeux et me concentrer sur ma partie du travail. Quelques poussées plus tard, la tête et les épaules de notre bébé étaient passées et ma gynéco invitait mon mari à venir prendre le bébé et à le sortir littéralement de mon corps. Après un quart de seconde d’hésitation, j’ai vu les mains de mon mari prendre notre enfant, les miennes ont rejoint le mouvement et à quatre mains, nous l’avons déposé sur mon ventre. Sans aucun doute l’un des plus merveilleux souvenirs de notre vie de couple.
Lundi 20 mai, 13h, nous faisons connaissance avec notre fils. Très rapidement, nous choisissons son prénom dans notre short list, il s’appellera Martin. La gynéco, la kiné et la sage-femme continuent leur travail autour de nous, nous sommes sur un petit nuage. J’expulse le placenta, la gynéco recoud ma déchirure, la sage-femme nous prend en photos, la kiné nous félicite, Martin commence sa tétée d’accueil. Nous sommes entourés de tant d’affection et de bienveillance.
Lundi 20 mai, 16h. Nous sommes installés dans notre chambre à la maternité. Nous avons prévenu nos proches, nous mangeons un petit encas, je prends une bonne douche et nous nous apprêtons à accueillir notre ainé. Du haut de ses 12 mois et 19 jours, Raphaël est devenu grand frère, notre bébé devient tout à coup très grand. Aucune jalousie, déjà beaucoup d’amour. Nous voilà une famille de quatre personnes. Une nouvelle vie commence.
Ce second accouchement sera sans doute le dernier, nous n’aurons sans doute jamais de 3e enfant. Aujourd’hui, Martin a 8 semaines, c’est un bébé super calme. Nourri au biberon depuis la naissance, il a vite trouvé son rythme et passe ses nuits depuis 3 semaines.
Je me suis rapidement remise de l’accouchement même si la cicatrice a tiraillé quelques jours et que mon bassin bouge encore régulièrement. Je suis partagée entre la nostalgie de ma grossesse si joyeuse, de ce si bel accouchement et le bonheur de toutes ces premières fois qui arrivent.
À vous, futures mamans, je souhaite de vivre une aussi belle journée tout en me permettant de vous rappeler que chaque accouchement reste une aventure pleine de surprises. Avoir un projet de naissance permet de vous préparer à l’accouchement dont vous rêvez et de partager vos choix avec l’équipe qui vous accompagnera, mais il est important de rester ouvert aux décisions qui devraient être prises par les professionnels en cas de nécessité.
Être préparée à toutes les possibilités vous permettra de vivre sereinement la naissance de votre enfant dans une joie immense sans la moindre déception. Car finalement, avec ou sans douleur, naturel ou déclenché, par voie basse ou par césarienne, avec ventouse, forceps ou rien du tout, la naissance de votre enfant restera l’un des plus beaux moments de votre vie.
J’ai vécu deux accouchements en 12 mois et 19 jours… Deux accouchements totalement différents, mais tout aussi beaux !
* en Belgique, la préparation à l’accouchement se fait principalement avec des kinés qui peuvent être présents le jour J
** en Belgique toujours, la salle de travail et la salle d’accouchement ne sont qu’une seule et même chambre
Un immense merci à Stéphanie et sa jolie famille pour ce précieux partage. Deux accouchements en 12 mois !!!!
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Prenez soin de vous les mamans qui se bougent,
A très bientôt !!
Le saviez-vous? Faire de la danse permet non seulement de sculpter votre corps, de garder la forme et de diminuer le stress mais aussi d’entretenir votre mémoire, de défier votre esprit et de stimuler la connectivité de votre cerveau . Voici tous les bénéfices de la danse sur le cerveau:
La pratique de la danse a le pouvoir de renforcer singulièrement la plasticité neuronale, également appelée neuroplasticité (la capacité des neurones à se modifier et à se remodeler tout au long d’une vie). Après avoir mené une étude sur plusieurs seniors, des chercheurs du Albert Einstein College of Medicine se sont aperçus que la danse était l’une des très rares disciplines à améliorer l’acuité mentale.
Qu’est-ce que l’intelligence ? L’une des meilleures explications émane de l’éminent psychologue Jean Piaget qui la décrit en ces termes : « L’intelligence c’est ce que nous utilisons, quand nous nous retrouvons dans une situation nouvelle ». Pour faire simple, l’intelligence, cela serait en grande partie savoir prendre les bonnes décisions et s’adapter. La danse y prépare mieux que n’importe quel autre sport parce que sa pratique suppose de prendre de nombreuses décisions et ce, de manière très rapide, la capacité à répondre à une situation inconnue s’en retrouve forcément améliorée.
Danser, c’est aussi être capable de retenir de nombreuses chorégraphies. Dans un cours de danse, on travaille des exercices de répétitions, de coordinations, d’isolations… Et selon les résultats d’une étude menée par le danseur Edward Warburton et publiée dans la revue « Psychological Science« , ces processus seraient excellents pour la mémoire.
A force de visualiser les mouvements et de les graver dans votre tête. Selon une autre étude faite cette fois par le New England Journal of Medicine, la dansepermet de conserver une bonne mémoire et de prévenir l’apparition de la démence en vieillissant.
En vieillissant, les cellules du cerveau meurent petit à petit. Les synapses, qui assurent la bonne transmission entre les neurones, se font plus faibles. Pour anticiper le plus possible cette dégringolade annoncée, les spécialistes préconisent de faire travailler ses synapses le plus possible. C’est l’un des nombreux avantages de la danse, qui permet de créer de nouvelles connexions nerveuses. C’est un très bon moyen de booster l’interaction entre les synapses et les neurones.
Vous ne vous êtes jamais demandé pour quelle raison les danseurs n’étaient pas sujets à des vertiges lorsqu’ils se mettaient à faire des pirouettes à toute vitesse ? D’après certaines recherches sur le sujet, la pratique régulière de ce sport permettrait de mettre en veilleuse sa balance interne.
Deux salutations au soleil (rituel de yoga) le matin et deux le soir c’est le minimum requis que je m’impose lorsque je n’ai pas le temps de danser dans une journée. Et souvent, j’incite mes enfants et mon homme à le faire avec moi le soir après le dîner. Ensuite, chacun d’entre nous proposent une danse très calme faite de mouvements lents appelée « la danse pour la nuit «. Cela permet de se retrouver tous les 4 autour d’une même activité, en recentrant notre énergie, de se calmer. C’est devenu un rituel pour aller se coucher. Tout le monde est gagnant !
Alors à vous de passer à l’action ! Dansez maintenant… Chez vous, trouvez le moment d’écouter de la musique. Surprenez-vous à battre le rythme, à esquissez quelques mouvements et laissez-vous guider par la mélodie : bravo c’est déjà un bon début ! Si la danse est sans conteste l’activité sportive à privilégier pour garder sa tête en bonne santé, les scientifiques estiment que toutes les activités qui permettent de bouger et de sociabiliser sont bonnes à prendre.
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A très bientôt !
Lydia est la jolie maman de Louis. Elle nous livre son témoignage : il était une fois un bébé. Louis et Lydia viennent au cours de danse maman/bébé depuis 10 mois. Ils ne ratent presque jamais une séance.
J’ai rencontré Louis tout petit et maintenant je le vois crapahuté dans la salle, sur les tapis,…et danser bien entendu ! Quand à Lydia, elle est toujours sourire, joyeuse: elle aime danser. On apprécie vraiment de se retrouver et de partager ces moments précieux.
Je remercie infiniment Lydia ( c’est le 5ème témoignage) et toutes les autres mamans de livrer sur le blog leur précieux récits. C’est un vrai cadeau qu’elles nous offrent, un partage inestimable.
Cela permet aux futures mamans de découvrir le récit d’accouchement au travers de témoignages, aux mamans qui ont accouché de s’identifier ou de connaître d’autres expériences… Et tout cela est fait dans la générosité, le partage et la bienveillance.
Maintenant, je laisse la parole à Lydia :
Voici mon récit écrit. Il est personnel et n’incite personne à faire tel ou tel choix d’accouchement !! J’ai longtemps hésité à le partager car je reste médusée sur les RS. Ce sont des formidables outils pour apprendre, partager et s’entraidermais ce sont aussi de véritables outils de destruction par les paroles 😕.
Mais Boon, on ne peut pas se protéger de tout !
Un beau jour nous venons au monde, sans bien trop savoir pourquoi, ni comment, nous arrivons ».
Et bien moi je le sais. Maman m’a conté l’histoire de ma naissance …
C’était un samedi. C’était l’été indien. Il faisait beau et un peu frais. C’était la veille de mon terme (enfin plutôt le terme de la grossesse de maman).
Donc ce matin-là, je me sentais prêt à venir. Maman avait fait une séance d’acupuncture la veille pour « ouvrir la voie» (je n’ai pas trop compris laquelle mais bon). Les dernières visites à la maternité l’avaient agacées, je le sentais. On lui demandait à chaque fois si elle souhaitait un déclenchement ! Pourtant maman avait choisi la maternité avec soin, en bonne chef de projet, elle les avait listées, comparées et notées ! Celle de Saint-Cloud était sortie 1ère et maman avait hâte de tester sa salle nature !! Mais ce qu’elle ne savait pas c’est que je ne lui laisserai pas cette opportunité 😉.
Alors revenons à ce samedi 8 septembre. Papa et maman s’étaient levés tranquillement et avaient décidés de déjeuner en terrasse. Moules / frites pour papa et dorade / purée pour maman. A la fin du repas, maman se sentait un peu fatiguée … son corps était en train de se préparer !
Le « travail » a commencé vers 15h30. Maman a senti les vagues (les contractions) arriver. Elle a décidé de se relaxersur son ballon de pilâtes et d’attendre patiemment que le travail avance un peu, afin d’être plus peinards à la maison ! Écouteurs vissés aux oreilles elle a commencé ses exercices de relaxation.
Car maman voulait que notre rencontre soit la plus naturelle possible. Dès qu’elle avait appris qu’elle était enceinte, elle s’était documentée, avait lu, avait échangé afin de savoir comment un accouchement se passait, quelles étaient les méthodes envisageables, quel accompagnement était proposé … et elle avait écrit son projet de naissance. Papa lui faisait confiance et n’était pas du tout inquiet. Après 3 précédentes naissances il était rodé à l’exercice ! Il ne comprenait pas trop pourquoi maman ne voulait pas de péridurale mais il se disait qu’en « bonne » Calédonienne qu’elle était, maman accoucherait avec un morceau de bois entre les dents !
Donc maman s’était préparée afin de vivre l’accouchement qu’elle souhaitait. Il y avait eu des séances de sophrologie pour la respiration, du yoga prénatal.(Je vous reparlerai une prochaine fois de ce fabuleux centre ORIGYN où maman a été et qui nous a permis de faire de la danse et du yoga maman/bébé après ma naissance). Mais aussi de l’aquagym et quelques séances d’ostéopathie pour l’exercice et la préparation du corps. Et enfin, ce que maman a adoré faire : des séances d’auto-hypnose. Bref cela nous a fait un planning chargé quelques mois, et il a fallu jongler avec son travail, mais maman a réussi à s’y tenir avec brio. L’été est ensuite arrivé et cela lui a permis de se reposer et surtout de recharger ses batteries. (Et heureusement car elle n’aurait jamais imaginé que je pourrais continuer à me réveiller très souvent, chaque nuit, 10 mois après ma naissance … 👼🏻).
Donc, fin de l’été, retour à Paris et à ma naissance qui approche. Les valises pour la maternité étaient prêtes, ma chambre montée et tout le nécessaire en place (vous aurez compris que ma mère aime son métier de chef de projet). « Anticiper un maximum pour gérer l’imprévu » c’est sa maxime ! Même notre chien Happy avait un jouet qui l’attendait sagement pour le jour de notre rencontre et un Whisky était emballé pour le retour de papa. Au cas où, après toutes ces émotions, il aurait envie de se faire un petit apéro solo 🥃🤷🏼♂️
Bon je reviens à l’essentiel : ma naissance.
Cela fait une heure que le travail a commencé, les contractions sont rapprochées de 5mn. Finalement ça se gère plutôt bien, maman est détendue et continue de faire ses exercices.
16h30. Ça commence à tirer sérieusement et la douleur est plus vive. Maman décide de prendre une douche mais la douleur est forte et elle abrège vite. Elle se met en position latérale dans le lit ce qui lui permet de souffler, de relâcher et de détendre son corps. Papa l’aide à soulager ses reins car les douleurs viennent de là. Elles sont fortes et rythmées mais maman garde en tête qu’elle doit respirer et utiliser les techniques de visualisation apprises.
17h30. Il est temps de partir à la maternité. Les contractions arrivent toutes les 2mn, elles sont plus longues. La descente des 2 étages et la traversée de la rue se font dans un brouillard. Tout comme les 20mn vers la maternité. Maman crie à l’arrière de la voiture, elle a la sensation qu’un mini-vampire est en train de lui broyer les os (moi je pense qu’elle a seulement trop regardé Twilight).
17h50. Arrivée devant les urgences de l’hôpital. Papa se gare devant et accompagne maman à l’étage de la maternité. Nouvelle contraction. Maman se met à 4 pattes pour mieux la gérer. Papa doit vite aller garer la voiture. O, la sage-femme qui aidera maman à me mettre au monde, lui demande de s’allonger pour l’examiner. Verdict : « Vous êtes à 7. Nous allons directement en salle de naissance ». Pas de salle nature (dédiée uniquement à la préparation). Juste le temps de faire une péridurale mais maman n’en veut pas. Elle s’est préparée pour ça. Elle veut vivre cette naissance comme elle l’a imaginé.
Il est 18h10, papa nous a rejoint en salle de naissance. Il y a O. et une aide-soignante, E. Les habitudes ont la vie dure, ce sera la position gynécologique pour accoucher ! Mais maman s’en accommode, elle changera de position s’y jamais elle en ressent le besoin. On lui propose du gaz mais le masque l’empêche de respirer normalement et de se concentrer sur sa respiration de la vague. Ce sera sans.
Maman perd la notion du temps. Le contact et la voix de papa l’aide à respirer et à visualiser mon arrivée. Elle est au bord de l’eau, sur cette petite plage en Nouvelle-Caledonie. Il fait beau, chaud et le soleil lui caresse la peau. Elle est assise sur le sable et regarde le mouvement incessant des vagues. C’est rythmé et apaisant, une force tranquille. Puis, elle me voit au loin, un petit bouchon de liège que chaque vague rapproche du rivage. Alors elle continue de respirer, à chaque vague, et reprend sa respiration avant la prochaine. La douleur est présente, elle la submerge parfois mais maman fait confiance à son corps. Ses lectures lui ont fait comprendre que le corps humain est quand même bien fait ! O. dit à maman de pousser mais maman a du mal à le faire, elle ne ressent pas la contraction. Et puis maman craint de lâcher un peu trop ses sphincters 😉. Mais il faut lâcher prise, plus son corps se crispera et plus ce sera douloureux.
Je descends doucement jusqu’au périnée, maman le sent, c’est intense ! O. commence à voir ma tête, elle demande à maman de pousser ! Avec une voix plus impatiente. Elle craint que le cordon me coupe la respiration. Alors maman attend la vague et elle souffle vers le bas, elle me guide vers la sortie. Ma tête passe enfin. Encore quelques poussées et mes épaules suivent, une à une, puis le reste de mon corps. La poche des eaux vient en même temps et me voilà dans les bras d’O.
Et puis c’est enfin le contact physique avec ma maman. Sa peau, son odeur, sa voix, ses mains. J’ai froid mais à son contact je me réchauffe vite. Je suis enfin arrivé à bon port. J’entends la voix de papa, qui est resté là, à nos côtés, qui a accompagné maman et qui lui a tenu la main même lorsqu’elle la broyait.
Il est 19h07 et je suis arrivé dans la vie de mes parents. En douceur, sans complications, rapidement. Mes yeux grands ouverts regardent déjà l’environnement qui m’entoure. Je suis déboussolé mais confiant, contre le corps de maman. Tout occupé à notre rencontre, dans notre bulle, nous ne faisons pas attention qu’O. est en train de nous priver d’un moment précieux. Elle n’a pas attendu que le cordon cesse de battre, elle l’a déjà coupé. Sans rien demander. Par elle-même. Tout est arrivé si vite, maman est un peu hagard et elle ne réagit pas. Papa n’a de yeux que pour moi et ne voit rien.
Mais déjà on se remet dans notre bulle. Papa prend des photos. Je suis si fatigué. Alors, je ferme les yeux sur maman. Je crois qu’O. s’occupe de maman qui a eu une déchirure. C’est une warrior ma maman mais elle me dira par la suite que les points de suture étaient beaucoup moins douloureux que le passage de ma tête ! Je veux bien la croire je n’étais pas trop à l’aise dans ce passage étroit !
Mais que ce passe-t-il ? Je suis soulevé de ma maman, je ne sens plus son corps, sa chaleur. Je suis placé sur un truc bizarre, tout froid. Heureusement j’entends la voix de papa toute proche. « 2,960kg » je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais tout le monde semble content. Puis on me pose sur un truc rêche, je n’aime pas ça du tout, je fais la grimace, je pleure. A priori O. vérifie et fait des tests pour confirmer que je suis en pleine santé. Elle m’essuie pour enlever le méconium et le placenta. Je veux juste ma maman. Je n’aime pas être loin d’elle.
Et puis enfin on me replace sur son ventre et on me dirige vers son sein. Ce sein nourricier qui va tellement me donner dans les mois à venir. Ce sein que je vais téter sans relâche, jour et nuit, par tous les temps, à toute heure, dans un lit, dans un canapé, dans un train, dans un avion, dans l’eau, sur un banc public, devant mon père, mes frères, mes grands-parents, ma famille, les amis, le monde. Ce sera mon refuge pour mes premiers mois de vie. Quand j’aurais faim, soif, quand j’aurais peur, mal, quand j’aurais envie de dormir, de me réveiller en douceur, quand j’aurais besoin du contact de ma maman.
La porte se referme enfin et nous sommes seuls, papa, maman et moi, et nous profitons de ces moments pour commencer doucement cette nouvelle vie à trois.
Je m’appelle Louis et je suis né ce samedi 8 septembre, en même temps que ma maman.
Merci Lydia et Louis pour ce fabuleux récit !!! C’est magnifique.
C’est à chaque fois remplie d’émotions que je découvre, lit et relit ce précieux moment de vie.
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Vous connaissez la fameuse expression : une histoire et oli ( au lit) ! Ahhh, le sommeil des enfants…
Et bien la radio France Inter, reprend l’expression avec l’acronyme « Oli ». A ne pas confondre avec le rappeur Oli de « Bigflo et Oli. » 😉
Non, là c’est France Inter qui nous propose un panel d’histoires toutes plus incroyables les unes que les autres pour nos enfants. Elles sont à écouter gratuitement en podcast et elles sont géniales !!!!!!! Elles prédisposent nos enfants au sommeil.
En effet, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. Ce sont les épisodes de la série audio France Inter .
Alors ces histoires sont annoncées pour les 5/7 ans mais elles plaisent aussi aux plus petits et aux plus grands.
Quand on a plusieurs enfants, on ne peut pas toujours proposer aux enfants deux programmes différents adaptés aux âges de chacun…Il se trouve qu’à la maison Lyahm 2ans et Gahbriel 7 ans adorent écouter Oli.
Bien entendu, chacun a son niveau de lecture et même moi je les écoute parfois pour m’endormir. J’écoute également les podcasts de la danse prénatale 😉
Le podcast commence par quelques notes que l’on pourrait croire sorties d’une boîte à musique. Ensuite ce sont des voix d’enfants. Puis après le titre de l’histoire, c’est au tour du générique avec la superbe musique du célèbre groupe Daft Punk « Veridis Quo« . Cette musique qui rentre doucement dans la tête comme une ritournelle, une berceuse apaisante.
Alors, vous pouvez être sûr que vos enfants et vous -même la fredonnerait. Ce qui est super c’est que lorsque vos enfants entendent cette musique ils savent que c’est l’heure du temps calme, du repos et du sommeil.
De plus, comme je le disais plus haut, elle sonne un peu comme une musique envoutante, qui invite au sommeil, un peu comme les mélodies des charmeurs de serpent.
@Annie Sprat
Il y a par exemple l’histoire de « La Cabane » ou celle-ci : « Le loup qui préférait les carottes » ou encore « Le poisson d’argent« … Chaque histoire est vraiment unique et différente.
Les héros sont des humains, des animaux, … Les histoires prennent place dans différents pays, différents endroits. En bref, on voyage à chaque nouvelle histoire. Les enfants sont conquis à chaque fois. Bien sûr, il y en a certaines qui plaisent plus que d’autres …peut-être parce que l’enfant s’identifie plus à certains protagonistes …
Nadia adore l’été. Le dernier jour d’école, Maman prépare sa valise. Le lendemain, Mamie sonne à la porte, elle embrasse sa fille et elle emmène Nadia chez elle, en train. Papi les attend à la gare. Chaque année, Papi tresse une couronne de fleurs pour Nadia. Il la pose sur sa tête et dit : « Je te proclame Reine Annuelle du Royaume du Jardin. » Ensuite Nadia peut faire tout ce qu’elle veut, jouer avec de l’eau et même cueillir des fleurs...
Le plus fabuleux de tout c’est que chaque histoire est savoureusement racontée par des auteurs tels que Katherine Pancol, François Morel, Delphine de Vigan, Marie Desplechin, Régis Jauffret, Antoine de Caunes …
Il me semble que la plupart des histoires sont imaginées et crées par les auteurs eux-mêmes. Certains narrateurs sont étrangers et leur accent est savoureux à écouter.
En plus de préparer les enfants au sommeil, c’est une belle manière de rentrer en douceur dans le monde de la littérature, de la littérature du monde, …
Chaque histoire dure environ 10 minutes. L’auteur se présente et annonce le titre de l’histoire puis commence à la raconter.
A la fin de son récit, la petite musique revient en douceur pour annoncer la fin du récit. Puis l’auteur déclare : « Et maintenant , au lit « . A ce moment, une petite voix trop mignonne rétorque : » Non, une autre… » puis c’est le générique de fin.
Vous pouvez les écouter directement sur Internet sur le site de France Inter en ou encore en podcast sur Itunes ou autre.
Ce qui est parfait c’est que les histoires s’enchainent quand vous les écouter en podcast, ce qui évite de devoir en remettre une autre toutes les 10 minutes.
Certains soirs, je l’avoue, je ne lie pas d’ histoires à mes enfants. Et tirant c’est vraiment important , cliquez ici pour découvrir 9 raisons de lire en famille
D’ailleurs, il y a un livre formidable à partager en famille, dont je vous parle ici.
En effet, j’ai parfois envie de faire autre chose , je dois aussi travailler, écrire des articles ;)… ou encore je suis trop fatiguée.
Donc quand ni mon homme ni moi n’avons la possibilité de le faire, on passe la relève à Oli !!!! Pour la paix dans la famille c’est parfait : chacun y trouve son compte! Tout le monde est gagnant :)))))
Le rituel à la maison c’est 3 histoires.
Chaque enfant s’installe dans son lit. Une fois que le calme règne , c’est le plus grand qui met en route les histoires alors que le petit lui choisit celle qu’il veut entendre en premier.
En règle générale, à la fin des 3 histoires ils se sont endormis. Je vais alors tranquillement fermer la chambre. J’imagine alors que leurs rêves est remplis des personnages et intrigues de l’histoire …
Et vous, comment ça se passe à la maison? Vous connaissez Oli ? Dites-nous tout dans les commentaires juste en-dessous. MERCIIIIIIII 🙂
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A très bientot !!!
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