Depuis mes souvenirs d’enfance, le cyclisme est présent. J’avais 9 ans et je me souviens du duel Contador - Schlek comme si c’était hier. C’est l’été et je regarde avec mon grand père, qui ne loupe jamais un Tour de France. Finalement, Alberto Contador était dopé, première désillusion.
Je me suis intéressé progressivement au passé, relativement récent, du cyclisme, notamment le Tour de France et l’ère Armstrong et wow, deuxième désillusion. Ils étaient pratiquement tous dopés.
Pratiquement car il y’en a qui ont résisté, dont un, Christophe Bassons, qui a dénoncé le dopage. Ce qui lui a valu très cher, sa carrière en fait.
D’autres ont avoué, ils sont peu, mais un, Jerome Chiotti, s’est dénoncé. Même si il estime que ses aveux n’ont rien changé, j’ai envie de comprendre le dopage. Et en particulier du point de vue des cyclistes eux-mêmes. D’être dans leur peau. Sur le vélo. Dans la course… Quels effets ? Pourquoi ?
A travers le récit de courses et de leur carrière, j’ai voulu confronter deux hommes qui sont fondamentalement opposés, l’un s’est dopé, l’autre l’a dénoncé. Mais ils ont un passé commun, être coureur dans la fin des années 90, l’ère du dopage.