Share Détour vers le futur
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By Quai des Savoirs
The podcast currently has 27 episodes available.
Ce mois-ci nous vous proposons une plongée au-delà du visible, décryptage des mystères de la physique quantique dans Détour vers le futur. C’est la physique qui se cache, à une échelle infiniment petite, derrière toutes les technologies de l’information et de la communication que nous utilisons au quotidien. Nous allons parler aujourd’hui de nanotechnologies et de physique quantique, et tenter d’y voir clair, au-delà du visible…
Avec :
Julien Bobroff est physicien et professeur à l'Université Paris-Saclay. Après 20 ans de recherches en physique quantique, il anime maintenant une équipe de recherche, La Physique Autrement, autour des questions de vulgarisation et d'enseignement de la physique.
Gonzague Agez est physicien et universitaire français. Diplômé d’un doctorat en physique des lasers de l’Université de Lille, il effectue ses études post-doctorales à l’Université du Chili à Santiago, puis à Nice, avant d’être nommé Maître de conférences à l’Université de Toulouse 3 en 2007. Il y enseigne essentiellement la physique expérimentale au département de Mesures Physiques de l’IUT. Ses recherches au laboratoire CEMES-CNRS concernent les propriétés optiques des cristaux liquides, la physique des lasers et la nano-photonique.
Un podcast du Quai des Savoirs, en coproduction avec le CNRS et en partenariat avec l'INA, présenté par Marina Léonard et Laurent Chicoineau | Réalisation : Arnaud Maisonneuve | Prise de son : Laurent Codoul
Capsule sonore : Rencontre I Texte : Li-Cam I Sound design et réalisation : François Donato I Voix : Corinne Mariotto
Ces recherches et ce podcast ont été financés en tout ou partie, par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Est-ce que l’IA est en train de révolutionner le monde de la création artistique ? L’IA est-elle un outil comme les autres ou bien peut-elle aller jusqu’à prendre la place des créateurs humains ? Et quid des droits d’auteur ? Nous ouvrons le dossier dans ce podcast à l’occasion de la 10ème édition de notre festival artistique et scientifique Lumières sur le Quai, qui a pour thème cette année la question “Créer avec l’IA ?”
Avec :
Clément Libes : Diplômé du conservatoire classique de Toulouse et de Bruxelles, Clément Libes commence sa carrière en 2013 avec le projet de rock alternatif Kid wise. Fasciné par l’univers du studio, il commence à travailler pour d'autres artistes comme Christophe, Gaëtan Roussel, Josman, Tim Dup, Kyan Khojandi ou Bigflo et Oli dont il rejoint l’équipe live en tant que musicien et directeur musical. En parallèle il développe son projet “Bruit” avec lequel il parcourt l’Europe lors d’une tournée de 60 concerts. C’est par ce biais qu’il est alors contacté en 2023 par M83 pour devenir directeur musical et musicien pour la tournée mondiale “Fantasy Tour”. En 2024 Clément continue la collaboration en studio avec M83 et sur scène avec Bigflo et Oli et prépare le 2nd album de Bruit. https://bruitofficial.bandcamp.com/
Sylvain Sarrailh : Après une scolarité à dessiner sur cahiers, tables et murs, Sylvain Sarrailh travaille dans l'architecture, la BD et le concept art. Il monte le studio de création Umeshu Lovers avec son associé pour réaliser des jeux vidéo aux ambitions artistiques à la hauteur de leurs inspirations communes. La nature, les toits d'immeubles et le ciel bleu sont leur signature pour des projets toujours plus poétiques et optimistes. https://umeshulovers.com/
Justine Emard : Artiste, Justine Emard explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie. En associant différentes technologies de l’image, elle situe son travail dans un flux alliant la robotique, les neurosciences, la vie organique et l’intelligence artificielle.
Son travail a été exposé lors de biennales internationales, dans des musées en France et à l’étranger. En 2023-2024, elle est artiste-professeure invitée au Fresnoy, studio national des arts contemporains. Ses œuvres font partie de collections nationales et internationales.
En 2023, elle est lauréate de la distinction « 100 femmes de culture » en France. Justine Emard est directrice artistique de l’exposition permanente du Pavillon de la France pour la prochaine exposition universelle à Osaka en 2025. https://justineemard.com/
Une émission présentée par Marina Léonard et Laurent Chicoineau
Réalisation : Arnaud Maisonneuve - Prise de son, mixage : Thomas Gouazé
En partenariat avec l'INA.
Production Quai des Savoirs - Toulouse Métropole 2024
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jusqu’où peut-on s’adapter au changement climatique ? Est-ce que nous inspirer du vivant serait une bonne idée ? Phénomènes extrêmes, hausses de températures et du niveau des océans, modification des régimes de précipitations, les conséquences du changement climatique sont nombreuses et impactantes pour la biodiversité, nous humains, inclus.
Est-il possible de s’adapter à ces changements et jusqu’à quel point ?
Avec :
Régis Céréghino est Professeur à l’Université Toulouse 3 Paul Sabatier (UT3), et Directeur du Centre de Recherche sur la Biodiversité et l’Environnement, unité mixte de recherche de l’UT3, du CNRS, de Toulouse INP, et de l’IRD. Ses recherches portent sur l’impact des changements environnementaux locaux à globaux sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes, en tirant parti d’un écosystème naturel miniature considéré comme un modèle pour tester des théories en écologie : les broméliacées à réservoir d’eau, des plantes Néotropicales qui retiennent un volume d’eau de pluie entre leurs feuilles, et les organismes aquatiques qui s’y développent. Ses travaux permettent de comprendre comment différentes échelles d’organisation biologique, organismes, réseaux trophiques, méta-communautés, et leurs interactions, permettent la résilience des écosystèmes aquatiques néotropicaux, suite à des épisodes de sécheresse allant de la norme actuelle à des événements extrêmes et prévisions du GIEC. Il est auteur de plus de 180 publications dans des revues scientifiques internationales, ouvrages, et revues grand public.
Anne Gaillard est paysagiste conceptrice et urbaniste, diplômée de l’ENSP-Versailles et de Sciences Po Paris. Elle a conçu et piloté de nombreux projets d’aménagement urbain, parcs, jardins, espaces publics, en France et à l’international (Europe, USA), assuré des missions de conseil auprès des collectivités territoriales, et enseigné dans les écoles de paysage et d’architecture (France, UK). Spécialiste de la gestion intégrée des territoires, elle porte au sein de Ceebios, le développement de l’urbanisme régénératif, elle explore également la bioinspiration territoriale depuis 2018, à travers le projet de recherche-action-transmission Territory Lab, dont elle assure le copilotage.
Elle s’intéresse aux processus de changement, de la stratégie urbaine et territoriale (prospective) à la programmation, la conception jusqu’aux solutions fondées sur la nature. Elle est par ailleurs, impliquée dans la formation « Habitat bio inspiré » de Ceebios, ainsi que dans les formations en prospective territoriale et biomimétisme, en partenariat avec l’Institut des Futurs Souhaitables (IFs). Elle est aussi Paysagiste Conseil de l’État.
Ces recherches et ce podcast ont été financés en tout ou partie, par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2024 a été marquée par l’explosion de l’intelligence artificielle dans tous les domaines. C'est ce phénomène que nous avons exploré dans presque tous les épisodes de ce podcast Détour vers le futur . Cette année, nous présentons au Quai des Savoirs l'exposition IA : Double Je, l'occasion de discussions passionnantes avec de nombreux scientifiques de disciplines différentes. Pour terminer cette saison, nous vous proposons dans ce best-of quelques morceaux choisis qu’il ne fallait pas manquer ! Vous allez pouvoir retrouver :
Farah Benamara, chercheuse à l'Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT)
Bertrand Monthubert, mathématicien et président de EKITIA, une association professionnelle spécialisée dans la gestion éthique des données personnelles
Marie-Eve Rougé-Bugat, médecin généraliste et professeure à l'Université Paul Sabatier de Toulouse
Yann Ferguson, sociologue, directeur scientifique de LaborIA (INRIA)
Jessica Pidoux, chercheuse en humanités numériques à l'Université de Lausanne, et directrice de l'association Personal Data IO
Dominique Boullier, sociologue du numérique et chercheur à Sciences Po Paris
Catherine Tessier, membre du Comité national pilote d'éthique du numérique
Détour vers le futur, un podcast présenté par Marina Léonard et Laurent Chicoineau. Merci à Eloïse Bonnin pour la préparation de ce best-of. Réalisation : Arnaud Maisonneuve. Prise de son : Thomas Gouazé. Production : Quai des Savoirs 2024.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On dit de nos données personnelles qu’elles sont le carburant de l’économie numérique, et encore plus à l’heure de l’IA. Décryptage des enjeux dans ce numéro de Détour vers le futur !
Que ce soit par nos interactions sur les réseaux sociaux, nos recherches sur Internet, ou même l’utilisation du GPS sur nos smartphones, nous laissons tous les jours, souvent sans en avoir conscience, quantité d’informations personnelles.
Que deviennent-elles ? Qui peut les utiliser ? Avec les puissances de calcul de l’IA, jusqu’où peut-on aller dans leur exploitation ? Ces usages sont-ils cadrés, et par qui ?
Avec :
Jessica Pidoux, sociologue du numérique à l'Université de Neuchâtel, Institut de sociologie. En tant que chercheuse postdoctorale, elle mène des enquêtes à l'intersection de la sociologie des algorithmes et de la sociologie du travail, en utilisant des méthodes de sciences participatives. Elle est titulaire d'un master en sociologie de l'Université de Lausanne et d'un doctorat en humanités numériques de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Ses recherches sur la dynamique des rencontres en ligne ont porté sur les algorithmes d'appariement, les pratiques des développeurs et les expériences des utilisateurs et utilisatrices, mettant en évidence divers types de biais algorithmiques et contribuant aux connaissances sur les processus de communication entre l'humain et la machine. Elle est également directrice de PersonalData.IO, une ONG suisse spécialisée dans l'exercice des droits d’accès aux données personnelles et de protection de la vie privée. À ce titre, elle a mené des audits algorithmiques sur des plateformes de travail telles que Deliveroo et Uber, contribuant ainsi à l'instauration de conditions de travail équitables pour les travailleurs, plus largement, aux débats sur les politiques publiques de régulation du numérique.
Bertrand Monthubert, président du Conseil National de l'Information Géolocalisée, qui regroupe des représentants de la très grande variété d’acteurs qui composent l’écosystème de la géo-donnée en France. Il est également président d'Ekitia, une association regroupant des acteurs publics et privés désireux de créer un cadre de confiance pour l'économie de la donnée.
Il préside OPenIG, la plateforme régionale d'Occitanie pour l'information géographique. Il est aussi co-président du groupe de travail sur la gouvernance des données au sein du partenariat mondial de l'intelligence artificielle (Global Partnership on Artificial Intelligence, GPAI).
C'est un acteur du développement de l'usage des données au niveau territorial, national et international, au service des usages citoyens et des politiques publiques. À ce titre il est co-auteur d'un rapport, avec Christine Hennion et Magali Altounian, sur le thème "Data et Territoires", remis en novembre 2023 à Stanislas Guérini, Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques.
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La médecine du futur va-t-elle se résumer à un dialogue entre le patient et une IA ? Détour vers le futur décode la répartition des tâches entre les médecins et l’intelligence artificielle dans le futur proche.
Que ce soit pour détecter un mélanome ou un cancer du sein, pour établir des probabilités de déclencher telle ou telle maladie pour un patient, ou encore pour assurer le bon fonctionnement de l’application de prise de RV médicaux, l’IA semble désormais faire partie intégrante de nos parcours de santé.
Mais peut-on faire confiance à l’IA pour les questions de santé, et quelle place pour les médecins dans le futur ?
Avec :
Marie Eve Rougé- Bugat, Professeur de Médecine Générale à l’Université Paul Sabatier et médecin généraliste exerçant à Toulouse. Titulaire du DESC de Cancérologie intervenant à l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole. Elle est également chercheur de l’unité Mixte de recherche UMR1295 équipe CERPOP « Centre d'Epidémiologie et de Recherche en santé des POPulations ».
Jérôme Béranger, Docteur en éthique du digital, conférencier et dirigeant de la société ADELIAA spécialisée dans l’accompagnement et l’évaluation éthique des projets digitaux. Chercheur associé dans l’équipe BIOETHICS à l’UMR 1295 – CEROP de l’INSERM de l’Université de Toulouse III.
Ses recherches sont centrées sur l'approche morale et sociétale de la révolution digitale centrée sur le concept de l’Ethics by Evolution. Il a publié plus d’une centaine de contributions écrites à la fois scientifiques ou non, ainsi que cinq ouvrages. Enfin, il est membre du Conseil du Numérique en Santé.
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Y aura-t-il de la neige à Noël ? Est-ce qu’il va pleuvoir pour arroser nos champs ? L’été va-t-il être caniculaire ? Détour vers le futur vous propose une plongée dans la science des prévisions météo…
Quel temps fera-t-il demain ? Dans une semaine ? dans un mois ou même dans un an ? Au-delà des dictons populaires, des douleurs d’arthrite, des vues dégagées sur les montagnes qui annoncent la pluie, peut-on vraiment prévoir de manière fiable la météo ? Et comment ? Et au-delà de ça, pour quoi faire ? Serons-nous un jour capables de prévoir le temps qu’il fera l’an prochain ?
Avec :
Yann Michel est ingénieur et chercheur à Météo-France; ancien élève de l’École Polytechnique. Il a contribué pendant dix ans au développement du système de prévision numérique du temps AROME de Météo-France, que les prévisionnistes utilisent pour anticiper et localiser des phénomènes météorologiques potentiellement dangereux, tels que les fortes pluies méditerranéennes, les orages violents, le brouillard ou les îlots de chaleur urbains en période de canicule.
Yann Michel a été également enseignant à l'école d'ingénieurs ISAE/Supaero. Il est auteur de 25 publications scientifiques sur la thématique de l'assimilation de données pour la prévision, et lauréat de l'appel d'offre ANR Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs en 2018.
En 2020, il a accompagné la réflexion stratégique "Horizon 2030" de Météo-France sur le thème "numérique et données". Depuis 2021, il est responsable d'une équipe dédiée aux services pour le secteur de l'énergie, en particulier sur le développement des énergies renouvelables, l'adaptation au changement climatique et la gestion des risques.
Gaël Musquet est un hacker et météorologue. Il est l'un des fondateurs de l'association « OpenStreetMap France » qu'il préside de 2011 à 2014. Ses activités le conduisent à épauler SOS Méditerranée sur les aspects technologiques et le recueil de données. Il est l'un des membres fondateurs de l'Hermitage situé à Autrêches ainsi que de l'association Hackers Against Natural Disasters (HAND) qu'il préside ensuite.
Il est partisan de l'empouvoirement des personnes grâce aux nouvelles technologies afin d'anticiper au mieux les risques. Son expertise sur la prévention des risques est sollicitée par l'armée et pour la préparation des Jeux Olympiques de Paris
Ces recherches et ce podcast ont été financés en tout ou partie, par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
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Quel est le rapport entre un smartphone et le film Blade Runner ? Détour vers le futur lève le voile sur les liaisons dangereuses entre science et science-fiction.
Embarquer dans une voiture autonome, avoir une conversation avec son chatbot et lui faire rédiger sa thèse de doctorat, lire les pensées d’un humain à travers les images de son IRM décodées par l’IA, c’était dans les films de science-fiction il y a pas si longtemps et ça arrive aujourd'hui dans nos vies quotidiennes.
Les recherches en intelligence artificielle sont-elles inspirées par la science-fiction ?
Avec :
Ariel Kyrou est un auteur, journaliste et essayiste mêlant la fiction, et plus particulièrement la science-fiction et les arts contemporains, à des références philosophiques pour penser (et panser) notre aujourd'hui sous un regard se voulant terrestre, solidaire et libertaire. Il est directeur associé de la société Moderne Multimédias qui a créé la base de connaissances solidarum.org, dont il est directeur éditorial, pour le Laboratoire des solidarités de la Fondation Cognacq-Jay. Membre du premier cercle du collectif de rédaction de la revue Multitudes, il enseigne les pratiques culturelles de l'âge numérique et les imaginaires du futur en première année de Master de médiation culturelle et scientifique à l'Université de Versailles / Saint-Quentin en Yvelines.
Mathieu Serrurier est maître de conférences à l'Université Paul Sabatier et membre du laboratoire IRIT. Il se spécialise dans l'intelligence artificielle, avec un intérêt marqué pour les réseaux de neurones profonds, et se consacre aux aspects de loyauté, de robustesse, d'explicabilité et de certifiabilité dans ce domaine. Impliqué dans la chaire ANITI, qui se focalise sur l'apprentissage machine "équitable et robuste", il propose également pour la suite du projet ANITI, de développer une chaire axée sur la création de modèles génériques certifiables, destinés aux industries du transport et de l'imagerie médicale.
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Pour le transport des marchandises ou même le transport des personnes, les drones sont-ils une solution d’avenir ? Éléments de réponse dans ce nouvel épisode de Détour vers le futur.
Passer par les airs pour se faire livrer une pizza ou une paire de chaussures, prendre un taxi volant pour éviter les encombrements des centres villes, ou même profiter d’un drone assistant pour nous apporter des outils et nous aider à bricoler ou à travailler… Est-ce que tout cela relève de la pure science-fiction, ou bien les drones sont-ils une solution d’avenir crédible ?
Avec :
Catherine Tessier est directrice de recherche à l’ONERA à Toulouse et référente intégrité scientifique et éthique de la recherche de l’ONERA. Elle enseigne à l’ISAE-SUPAERO. Ses recherches portent sur la modélisation de cadres éthiques et sur les questions éthiques liées à l’« autonomie » des robots. Elle est membre du Comité national pilote d’éthique du numérique et membre du Comité d’éthique de la défense. Elle a fait partie du Groupe d'experts ad hoc de l'UNESCO en vue de l'élaboration de la recommandation relative à l'éthique de l'Intelligence Artificielle.
Daniel Sidobre est maître de conférences émérite à l’Université Toulouse III - Paul Sabatier depuis 1992.
Il obtient une maîtrise de mécanique de l’Université Pierre et Marie Curie, l’agrégation de génie-mécanique en 1985, puis un DEA en automatique de l’UPS en 1986, un doctorat en robotique de l’UPS en 1990 et une habilitation à diriger les recherches en 2009.
Après un séjour sabbatique d’un an à l’Université Mc Gill de Montréal, Canada, pour travailler sur le frottement de contact, il effectue un séjour de trois mois à l'Università degli Studi di Napoli Federico II, Italie, pour travailler sur la manipulation.
Il a travaillé un an dans l’industrie aéronautique et a enseigné la production mécanique à l’UFR FSI de l’UPS.
Membre du laboratoire LAAS-CNRS, il effectue des recherches dans le domaine de la manipulation robotisée et de l’interaction homme-robot. Il a participé et pris des responsabilités dans plusieurs projets nationaux et européens parmi lesquels FP7-DEXMART, ANR-ASSIST, ANR-ICARO, ANR-The_Flying_Coworker.
Ces recherches et ce podcast ont été financés en tout ou partie, par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
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Robotique, intelligence artificielle… allons-nous être bientôt remplacés par des machines ? C’est LA grande question de cet épisode de Détour vers le futur.
C’est le pitch de nombreuses séries et films de science-fiction : des robots qui prennent de plus en plus en place dans nos vies quotidiennes, jusqu’à nous remplacer, y compris au travail. C’est aussi la réalité que vont devoir affronter plus de 200 salariés d’une entreprise de veille médiatique, remplacés en juin 2024 par un programme d’intelligence artificielle.
Et si une autre voie était possible, celle de la collaboration entre les humains et les robots ?
Avec :
Bruno Watier est enseignant/chercheur à l'université Paul Sabatier et exerce ses travaux de recherche au sein de l’équipe Gepetto du LAAS-CNRS. Ses recherches à l'interface de la biomécanique et de la robotique visent à mieux comprendre la structuration du mouvement humain. Ces recherches visent à réaliser des interactions sécurisées, fiables et transparentes entre l'humain et la machine tels que des robots ou des exosquelettes à titre d'exemple.
Yann Ferguson est docteur en sociologie à Inria et chercheur associé au CERTOP (Université Jean Jaurès).
Nourries par de nombreuses collaborations avec des collectivités et des industriels, ses recherches et interventions portent les relations entre les Hommes et les instruments qu’ils mobilisent pour faire face à la complexité. Il cherche notamment à comprendre les transformations organisationnelles, professionnelles, sociales et éthiques que l’IA pourrait engager.
Auteur de nombreux articles scientifiques et rapports de recherche, il est expert au sein du Partenariat Mondial pour l’IA, un groupe de pays qui partagent des travaux sur les pratiques en matière d’IA responsable. Il est directeur scientifique du LaborIA, programme de recherche et d’intervention sur la transformation du travail par l’IA initié par le Ministère du Travail, du Plein-Emploi et de l’Insertion et Inria.
Lauréat de la Fondation pour les Sciences Sociales, il a été classé par L’Usine Nouvelle parmi les 200 français qui font « avancer l’intelligence artificielle en France et dans le monde ».
Ces recherches et ce podcast ont été financés en tout ou partie, par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
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