Théodore Monod né en 1902 à Rouen est le 3 ème fils de Wilfred Monod pasteur,
théologien. Après son baccalauréat, il hésite entre des études de théologie et des
études de sciences naturelles ; il choisit finalement ces dernières. En 1922 il
entre au Muséum national d’histoire naturelle pour l’étude de la faune marine.
C’est en 1923 lors d’une mission océanographique en Mauritanie qu’il accepte
de se joindre à une caravane en partance pour le Sénégal. Cette 1 ière méharée lui
donne la passion du désert, surtout du Sahara occidental qu’il arpentera pendant
plus 60 ans.
En 1938 affecté à Dakar, il est le 1 ier secrétaire général de l’Institut Français
d’Afrique noire. Il restera à la tête de cet organisme jusqu’en 1963.
Si Théodore Monod était bien connu des milieux protestants et scientifiques, il
sera explorateur, océanographe, botaniste, archéologue, zoologiste, géologue ;
c’est un film en 1988 de Karel Prokof : « le vieil homme et le désert » qui le fait
découvrir du grand public.
Mais il est aussi humaniste, pacifiste, écologiste, auteur de nombreux ouvrages.
Marie-Hélène Courbin rencontre Emmanuèle Calish pour mieux connaitre ce
personnage aux multiples facettes : homme de foi, homme engagé, homme libre,
homme curieux de tout….
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