Marc Décosterd était à Paris, ce fameux soir du Bataclan. Ce réalisateur nyonnais n'a pas vu les fusillades mais il a vu la terreur s'abattre suir la ville et sur lui. De retour en Suisse, il a cicatrisé ses traumatismes en construisant des playlists puis en se lançant dans l'écriture d'un scénario. Le film qui en résulte s'appelle "Vasectomia". C'est moins un film violent qu'un film qui parle des différentes formes de violence, y compris verbale. Aujourd'hui, Marc Décosterd a encore, parfois, des attaques de panique. Mais l'écriture de ce film lui a fait beaucoup de bien et il se dit en mesure de passer à la suite.