Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la nomination surprenante d'Elon Musk à la tête du tout nouveau Département de l'Efficacité Gouvernementale soulèvent de nombreuses questions.

Alors que certains y voient un jeu de rôle rassurant d'une démocratie apaisée, Vincent Hervouët nous rappelle que les tensions entre Trump et Biden sont loin d'être éteintes. Trump considère en effet que les démocrates l'ont « chassé » et « persécuté » pendant son précédent mandat, et il entend bien prendre sa revanche.

La nomination d'Elon Musk en est la preuve. Loin d'être un simple fonctionnaire, le milliardaire se présente comme un révolutionnaire prêt à s'attaquer à la bureaucratie fédérale. Avec pour objectif affiché d'économiser 2000 milliards de dollars et de réduire drastiquement le nombre d'agences gouvernementales, Musk ne fait pas dans la demi-mesure.

Mais au-delà des réformes annoncées, l'analyste met en lumière les motivations plus profondes d'Elon Musk qui semble en effet déterminé à s'attaquer à « l'État obèse et l'État profond », qu'il considère comme des forces obscures verrouillant le pouvoir. Un projet qu'il décrit lui-même comme le « projet Manhattan de notre temps ».

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