Je me suis toujours efforcé de tenir aux parents un discours pragmatique, sans faire celui qui sait, ni sans les culpabiliser...

Bon, c’est quelque chose qui nous nous arrive régulièrement : nous recevons un nouveau patient et celui-ci, au moment de se présenter et d’exposer les raisons de sa venue, dit qu’il a déjà fait de nombreuses thérapies.

Nous avons déjà abordé à plusieurs reprises le sujet des illusions. En faisant parler Freud, Camus, Dagerman. J’ai aussi décrit l’analyse comme un long voyage dont les étapes avancées voient chuter nombre de croyances et d’illusions. Aujourd’hui, je voudrais mettre en évidence les raisons qui poussent l’homme à faire siennes certaines croyances et à les défendre, quoiqu’il en coûte.

Nous avons tous été confrontés à des thérapies qui n'avancent pas...

C'est à Pinel puis à Kraeplin que nous devons les premières cartographies ordonnées de ce que l'on appelle la psychopathologie.

Lorsque des patients viennent déposer leurs plaintes auprès de nous, celles-ci sont habillées de symptômes ou de ressentis...

Vous avez peut-être regardé une séquence video datant d’il y a quelques années dans laquelle je présentais la jalousie sous la forme d’une fusée à trois étages.

Avant il y avait le refoulement. C’était la fabrique des névroses. On avait une espèce d’étalon, d’idéal, qui marquait en quelque sorte la juste mesure d’adéquation avec cet idéal. Et puis, le balancier de l’histoire est reparti vers son extrême opposé.

Comment sortir de la culpabilité ?

Il y a un autre champ de la pathologie où cette culpabilité trouve à se manifester alors même que la mort du proche ne s’est pas déroulée pendant la vie du sujet vivant.