La pause-dej au boulot, c'est souvent un sandwich attrapé à la volée ou une salade dans un bol en carton. Ca rime souvent avec rapidité, sur-emballage, mauvais rapport qualité prix et surtout c’est rarement bon. Après quelques années en banque, c’est également le constat que fait notre invité du jour. Antoine Michaud a décidé de lancer Ideel Garden. Le principe : une cantine connectée avec des plats bons, frais, et bio à un prix abordable. Dès le départ, ils ont intégré le zéro-déchet avec la consigne et depuis peu, ils ont également mis en place toute une logique anti-gaspi. 

Ensemble, on est revenu sur la rencontre avec son associé, les débuts d’Ideel garden, ses premiers échecs et plein de conseils pour les jeunes entrepreneurs. 

J’espère que ce deuxième épisode vous plaira !  

Musique : Felicity - Hologramme 

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Ideel Garden : https://ideelgarden.com/

Hello c’est Clémence au micro.

Je voulais vous introduire personnellement cette nouvelle saison.

Face au réchauffement climatique, on a un tous un pote qui nous rabâche à longueur de journée qu’il faut qu’on fasse notre part, notamment qu’il est urgent de changer notre manière de nous alimenter. Il a pas tord, mais entre nous, au quotidien ça peut parfois être très compliqué. Ors l'impact est réel.

En tant que français, notre empreinte carbone est en moyenne de 10 tonnes par an. L'objectif est de la réduire à 2 tonnes pas an pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés.

Et dans cet effort, notre alimentation n’est pas à sous estimer : la part de notre alimentation représente 3,3 tonnes d’équivalent CO2 quand on mange régulièrement de la viande ou du poisson. C’est environ 30%. Un régime végétarien, c’est pratiquement deux fois moins : 1,7 tonnes d'équivalent CO2.

Plus globalement, le secteur agricole c’est 20% des émissions de GES en France. C’est le deuxième pôle le plus émetteur après les transports.

Et vu qu’il nous reste plus que 3 ans ça vaut le coup de se bouger non ? Mais qu’est ce qu’on fait ?

Dans cette nouvelle saison, on est parti à la rencontre d’entrepreneurs engagés qui ont trouvé des solutions pour vous permettre de réduire le gaspillage alimentaire, votre consommation de viandes en particulier de bœuf, avoir une cantine bio, manger local, favoriser la permaculture ou encore l’un des célèbres restaurateurs italiens qui nous livrera les secrets de leur label B Corp.

Une nouvelle saison plein de surprise qui j’espère vous plaira et vous fera saliver 

Mes invitées du jour vont vous permettre de revisiter vos plats grâce à l’algue : gouteux, riche en vitamines, protéines et minéraux. Elle est dors et déjà très utilisée dans la cuisine asiatique mais peine à s’imposer en Europe. Pourtant les bienfaits de l’algue sont là : bon pour la santé et la planète. La création de cette nouvelle filière aura également un fort impact social en créant des opportunités de reconversion professionnelle.

Cécile et Victoire en sont convaincus et ont décidé de créer en Neptune éléments.

Leur but bousculer et démocratiser le secteur de l’algue, encore méconnu en France.

Je ne vous en dit pas plus pour le moment et vous laisse découvrir cette folle aventure entrepreneuriale.

Pour les sportifs qui nous écoutent je vous invite vivement à écouter ce nouvel épisode.

Musique : Meryem Aboulouafa - Breath of Roma

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Neptune elements : https://neptuneelements.com/

Pour ce nouvel épisode, on aborde l’océan sous un autre aspect : les plaidoyer à Bruxelles.

Au micro d’ENFIN, Yana Prokofyeva engagée auprès de l’association Surfrider Foundation, nous raconte sa vie de lobbyiste à Bruxelles.

Son rôle ? Plaidoyer pour intégrer l'océan dans le futur régime climatique.

Le but ? Adapter le cadre législatif aux enjeux de protection et de préservation de l’océan, de renforcer la politique environnementale, et de faire évoluer le modèle économique vers une transition écologique.

Et ce n’est pas de tout repos. Elle nous a d’ailleurs livré des anecdotes sur l’industrie du tabac ….

Avec elle, on a tenté de mieux comprendre le rôle du lobbying, son influence sur la démocratie et son avenir face au contre-pouvoir croissant des citoyens.

Maxime a un parcours hors du commun. Après des études à l'Essec, il commence par la case conseil et part 2 ans en Irak. Il revient ensuite en France, et prend un job en start-up. Sa vie personnelle change, il part en voyage en Alaska, lit le livre « Comment tout peut s’effondrer ? » de Pablo Servigne.
 Il décide alors de tout quitter et de s’engager en tant que volontaire sur le Bob Baker, un bateau de Sea Shepherd au large de l'Afrique.

Il est également auteur de bandes dessinées (la première sortira en juin prochain). 

Cet échange m'a vraiment fait réfléchir sur quelle place je voulais laisser au sens dans ma vie. C'est un peu pipeau dit comme ça, mais plus globalement quelle place j'ai envie de donner à mon engagement écologique dans ma vie au quotidien. Vous me direz si vous aussi ? 

Musique : Un monde nouveau - Feu! Chaterton

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Pour ce premier épisode de l’année 2022, j’ai eu la chance de recevoir les réalisateurs du documentaire Rupture(s), Arthur Gosset et Hélène Cloitre.

Face à l'urgence climatique, beaucoup de jeunes diplomé.es se retrouvent désemparés au moment de leur premier choix professionnel. En effet, malgré les multiples appels de la communauté scientifique et les changements irréversibles d’ores et déjà observés, le système n’a toujours pas changé et nous pousse continuellement vers des postes incompatibles avec les préoccupations environnementales.

Rupture(s), c'est l'histoire de 6 jeunes issus des grandes écoles au destin bien tracé : job de rêve, voiture de fonction et beau salaire. En 1 an, ils ont décidé de rompre avec cette voie qui leur était promise et incompatible avec les enjeux environnementaux. Un changement de cap de plus en plus fréquent chez les jeunes diplomé.es, et qui crée de nombreuses ruptures sociétales.

Ensemble on est revenu sur ce qui poussait cette nouvelle génération à s’engager et notamment sur le rôle de l’acceptation de nos sentiments.

Musique : Parcels - Free

Projection du documentaire Rupture(s) x ENFIN : https://www.eventbrite.com/e/projection-ruptures-x-enfin-podcast-tickets-218857477607

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Pour le 3ème épisode de cette saison sur la protection de l'océan, j’ai eu la chance de recevoir Lamya Essemlali.

Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Lamya Essemlali a co-fondé l’antenne française de Sea Shepherd, l’ONG qui agit pour sauver la biodiversité marine. Connue pour sa stratégie d’action directe, l’ONG tente de rendre visible les crimes environnementaux qui ont lieu en haute mer. Braconnage, sur-pêche, dauphins échoués, tortues massacrées ou baleines tuées. Lamya Essemlali est sur tous les fronts pour sauver la vie marine.

“Es-tu prête à risquer ta vie pour une baleine ?” C’est la question que lui pose Paul Watson, le jour où ils se rencontrent lors d’une conférence à Paris en 2005. C’est lui qui a fondé Sea Shepherd en 1977. Lamya répond oui. Elle est touchée par son discours et la philosophie biocentrique du Sea Shepherd : placer la vie animale au centre de tout et non pas l’humain. L’engagement est immédiat. La question prend tout son sens lorsqu’elle embarque pour sa première mission en Antarctique, sur les traces des bateaux usines japonais.

Mère d’une petite fille, ensemble nous sommes revenues sur la nécessité de protéger l’océan pour préserver l’espèce humaine, mais également sur les missions qui l’ont marqué et les moteurs de son engagement et à ma grande surprise ce n’est pas l’espoir.

Si vous souhaitez soutenir l'association vous pouvez participer à la course Run for the planet. 

Sea Shepherd : https://seashepherd.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/enfin.podcast/

Runfortheplanet : https://runforplanet.fr/

Au micro d'Enfin, Sylvain fleury revient sur son aventure entrepreneuriale et sur le défi qu'il s'est lancé allier sa passion et l'écologie. ⁠

Site internet : https://www.wyvesurf.com/

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