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Tu veux progresser en espagnol, mais tu passes ton temps à traduire mentalement chaque phrase ?👉 Tu penses “j’ai froid”… avant de chercher comment dire “froid”… avant de te souvenir qu’on dit tener frío ? Résultat : tu bloques, tu doutes, et tu perds confiance. Et si le vrai problème n’était pas ton niveau de grammaire, mais ce réflexe de traduire pour apprendre une langue qui te freine ? Traduire, c’est un peu comme apprendre à danser en comptant les pas : tu comprends la mécanique, mais tu ne sens pas encore le rythme.Alors aujourd’hui, on va voir pourquoi traduire t’empêche de parler naturellement, et surtout comment t’en libérer sans paniquer. Pourquoi on est obligé de traduire pour apprendre une langue (et pourquoi c’est normal au début) Avant de te flageller, sache une chose : traduire est naturel.Ton cerveau cherche à comprendre le monde en s’appuyant sur ce qu’il connaît : ta langue maternelle.C’est rassurant. C’est logique. Et au tout début, c’est même utile. Mais rapidement, la traduction devient un frein cognitif. Chaque mot que tu traduis consomme de l’énergie mentale.C’est comme si ton cerveau devait gravir une colline pour chaque phrase :👉 français → traduction → vérification → reformulation → espagnol. Résultat : tu te fatigues, tu perds le fil de la conversation, et ton cerveau n’a plus la bande passante pour penser naturellement. 🧩 En neurosciences, on parle de coût cognitif : plus ton cerveau multiplie les étapes, plus il se surcharge. Et c’est exactement ce qui t’empêche de parler spontanément. Les dangers cachés de la traduction mot à mot 1. Traduire pour apprendre une langue te fait parler comme Google Traduction Tu connais sûrement ces phrases : “Pienso a ti” au lieu de Pienso en ti.“Hay muchas gentes” au lieu de Hay mucha gente. Tu ne dis pas de bêtises grammaticales, tu importes juste la logique du français dans l’espagnol.Mais chaque langue pense le monde différemment. Traduire, c’est donc forcer une logique étrangère sur un autre système. 2. La traduction ralentit ta spontanéité à l’oral Pendant que tu traduis, tu n’écoutes plus.Ton interlocuteur continue de parler, et toi, tu es coincé dans ton petit tunnel mental à chercher “le mot juste”. Or, pour parler naturellement, il faut penser vite, avec les mots que tu as.Tu n’as pas besoin de la phrase parfaite, juste d’une phrase fluide. “No hay que hablar perfecto, hay que hablar de verdad.” 3. Le mot à mot t’empêche d’intégrer les automatismes Une langue, ça s’imprègne.Plus tu traduis, moins tu laisses ton cerveau créer des connexions directes.Résultat : au lieu de reconnaître instinctivement tengo hambre comme un tout, tu continues à le décortiquer mot par mot. Mais parler une langue, c’est penser en blocs, pas en puzzle. Traduire pour apprendre une langue : comment s’en libérer (sans paniquer) 1. Crée des associations directes avec les images et les situations Au lieu de penser “avoir faim = tener hambre”, pense directement à la sensation de faim.Imagine ton ventre qui gargouille → Tengo hambre.Ton cerveau adore ce type d’association concrète : image = mot = émotion. 💡 Exercice : regarde autour de toi et nomme mentalement les objets en espagnol. Pas de traduction, juste observation et mots simples. 2. Utilise des groupes de mots tout faits Ce sont des mini-expressions prêtes à l’emploi, comme : Tu n’as pas besoin de les comprendre mot à mot. Apprends-les comme un bloc sonore, et répète-les jusqu’à ce qu’elles sortent toutes seules. 👉 C’est d’ailleurs la base de mon Pack “Espagnol simple et pratique”, avec des fiches ultra-visuelles pour ancrer ces automatismes sans passer par la traduction. 3. Travaille la compréhension globale (pas mot à mot) Lis, écoute, regarde des vidéos… sans chercher à tout comprendre.Concentre-toi sur les mots-clés, le ton, les émotions. C’est comme un puzzle : tu n’as pas besoin de toutes les pièces pour voir le dessin. Plus tu t’exposes à la langue, plus ton cerveau devine, prédit et automatise. 4.
By Mirentxu FORGEOTTu veux progresser en espagnol, mais tu passes ton temps à traduire mentalement chaque phrase ?👉 Tu penses “j’ai froid”… avant de chercher comment dire “froid”… avant de te souvenir qu’on dit tener frío ? Résultat : tu bloques, tu doutes, et tu perds confiance. Et si le vrai problème n’était pas ton niveau de grammaire, mais ce réflexe de traduire pour apprendre une langue qui te freine ? Traduire, c’est un peu comme apprendre à danser en comptant les pas : tu comprends la mécanique, mais tu ne sens pas encore le rythme.Alors aujourd’hui, on va voir pourquoi traduire t’empêche de parler naturellement, et surtout comment t’en libérer sans paniquer. Pourquoi on est obligé de traduire pour apprendre une langue (et pourquoi c’est normal au début) Avant de te flageller, sache une chose : traduire est naturel.Ton cerveau cherche à comprendre le monde en s’appuyant sur ce qu’il connaît : ta langue maternelle.C’est rassurant. C’est logique. Et au tout début, c’est même utile. Mais rapidement, la traduction devient un frein cognitif. Chaque mot que tu traduis consomme de l’énergie mentale.C’est comme si ton cerveau devait gravir une colline pour chaque phrase :👉 français → traduction → vérification → reformulation → espagnol. Résultat : tu te fatigues, tu perds le fil de la conversation, et ton cerveau n’a plus la bande passante pour penser naturellement. 🧩 En neurosciences, on parle de coût cognitif : plus ton cerveau multiplie les étapes, plus il se surcharge. Et c’est exactement ce qui t’empêche de parler spontanément. Les dangers cachés de la traduction mot à mot 1. Traduire pour apprendre une langue te fait parler comme Google Traduction Tu connais sûrement ces phrases : “Pienso a ti” au lieu de Pienso en ti.“Hay muchas gentes” au lieu de Hay mucha gente. Tu ne dis pas de bêtises grammaticales, tu importes juste la logique du français dans l’espagnol.Mais chaque langue pense le monde différemment. Traduire, c’est donc forcer une logique étrangère sur un autre système. 2. La traduction ralentit ta spontanéité à l’oral Pendant que tu traduis, tu n’écoutes plus.Ton interlocuteur continue de parler, et toi, tu es coincé dans ton petit tunnel mental à chercher “le mot juste”. Or, pour parler naturellement, il faut penser vite, avec les mots que tu as.Tu n’as pas besoin de la phrase parfaite, juste d’une phrase fluide. “No hay que hablar perfecto, hay que hablar de verdad.” 3. Le mot à mot t’empêche d’intégrer les automatismes Une langue, ça s’imprègne.Plus tu traduis, moins tu laisses ton cerveau créer des connexions directes.Résultat : au lieu de reconnaître instinctivement tengo hambre comme un tout, tu continues à le décortiquer mot par mot. Mais parler une langue, c’est penser en blocs, pas en puzzle. Traduire pour apprendre une langue : comment s’en libérer (sans paniquer) 1. Crée des associations directes avec les images et les situations Au lieu de penser “avoir faim = tener hambre”, pense directement à la sensation de faim.Imagine ton ventre qui gargouille → Tengo hambre.Ton cerveau adore ce type d’association concrète : image = mot = émotion. 💡 Exercice : regarde autour de toi et nomme mentalement les objets en espagnol. Pas de traduction, juste observation et mots simples. 2. Utilise des groupes de mots tout faits Ce sont des mini-expressions prêtes à l’emploi, comme : Tu n’as pas besoin de les comprendre mot à mot. Apprends-les comme un bloc sonore, et répète-les jusqu’à ce qu’elles sortent toutes seules. 👉 C’est d’ailleurs la base de mon Pack “Espagnol simple et pratique”, avec des fiches ultra-visuelles pour ancrer ces automatismes sans passer par la traduction. 3. Travaille la compréhension globale (pas mot à mot) Lis, écoute, regarde des vidéos… sans chercher à tout comprendre.Concentre-toi sur les mots-clés, le ton, les émotions. C’est comme un puzzle : tu n’as pas besoin de toutes les pièces pour voir le dessin. Plus tu t’exposes à la langue, plus ton cerveau devine, prédit et automatise. 4.

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