Il y a des histoires d’une violence inouïe, des parcours de vie où le malheur ne semble jamais cesser de s’abattre.
Diaryatou est une de ces femmes ayant rencontré sur son chemin à de multiples reprises la brutalité de l’humain.
Dans le monde, on compte une excision toutes les 4 minutes selon l’Unicef, et en France il y aurait 60 000 femmes excisées.
D’un point de vue purement médical l’excision se définit par l’ablation du Clitoris, et/ou des lèvres et peut être poursuivie par l’infibulation qui est le fait de coudre le sexe de la femme et de ne laisser qu’un petit orifice pour l’urine et les menstruations.
Mais pour les femmes l’ayant subie, l’excision c’est ce cri qu’on oublie pas, ce sont ces séquelles physiques, psychiques et émotionnelles indélébiles.
Un traumatisme qui touche tous les pans de la vie, quelque soit l’âge de la femme au moment des faits.
Toujours selon l’Unicef, on compte 10 millions de mariages forcés dans le monde. Bien que le chiffre soit en baisse, il reste toujours bien trop haut au vu des violences qu’il engendre bien souvent au sein de ces couples.
Alors avec Diaryatou, j’ai voulu comprendre:
Comment fait-on pour survivre à ces violences? Comment à 17 ans et sans papier peut-on trouver la force de fuir un mari violent? Comment peut-on pardonner et s’apaiser après tant de souffrances?
Je vous propose de venir aujourd’hui à la rencontre d’une femme ô combien inspirante, tant par sa résilience que par sa sagesse. Une femme qui se bat aujourd’hui pour faire cesser ces traditions qui ne font que perpétuer les violences envers les femmes.
Je remercie infiniment Diaryatou pour son témoignage éclairant qui devrait être largement partager pour continuer à ouvrir les esprits.