Eugénie Bastié - Les signatures d'Europe 1

Derrière les grands titres de l'affaire Pellicot, qui a bouleversé la France, se cachent des personnages discrets mais essentiels : les policiers qui ont permis l'arrestation de l'accusé.

Eugénie Bastié vous plonge dans les coulisses de cette enquête hors norme, à la rencontre de ces fonctionnaires de police qui, malgré les obstacles et la lourdeur du système, ont fait preuve d'un courage et d'une détermination remarquables pour protéger une victime.

Loin des clichés et des discours convenus, ce portrait sensible met en lumière le rôle crucial de la police dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Une leçon d'humilité et de nuance, à l'heure où certains remettent en question le travail des forces de l'ordre.

Au-delà du scandale et de l'indignation, cette histoire montre que la virilité peut aussi se traduire par la protection des plus faibles. Un épisode essentiel pour comprendre les rouages de la justice et les défis auxquels sont confrontés les services de police au quotidien.

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Eugénie Bastié se penche sur le livre de Caroline Fourest intitulé "Vertige MeToo". L'autrice, connue pour ses prises de position féministes et de gauche, analyse la libération de la parole des femmes victimes de violences sexuelles depuis l'affaire Weinstein en 2017.

Caroline Fourest se réjouit des progrès accomplis, mais dénonce également les abus de ce mouvement. Elle pointe du doigt la fin de la présomption d'innocence, le tribunal médiatique où l'on condamne sans preuve, ainsi qu'un certain deux poids, deux mesures dans la condamnation de personnalités en fonction de leur appartenance politique ou sociale.

L'autrice met aussi en avant des cas où MeToo a été instrumentalisé dans des luttes de pouvoir. Cependant, son livre a été très mal reçu par la gauche radicale, qui l'accuse d'être anti-féministe.

Eugénie Bastié analyse ce débat, s'interrogeant sur la capacité de la nuance à encore être entendue dans une société où l'image a remplacé l'écrit et où la dictature des ressentis a pris le pas sur la conversation civique.

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Eugénie Bastié revient sur un fait d'actualité marquant : la suspension du directeur d'un prestigieux lycée privé catholique à Pau. Au-delà du cas particulier, elle décrypte les enjeux plus larges de cette affaire, qui soulève des questions fondamentales sur la place de l'enseignement privé dans la société française.

Eugénie Bastié analyse les accusations portées contre cet établissement, accusé de dérive intégriste pour avoir notamment accueilli un évêque catholique. Elle y voit le symptôme d'une « laïcité aveugle » qui confond « la menace du séparatisme islamiste et un prétendu intégrisme catholique ». Au-delà, elle pointe du doigt un « ressentiment croissant envers le succès de l'école privée », perçue comme un « ghetto de riches ».

Eugénie Bastié met en lumière les véritables enjeux de cette affaire : la transmission des valeurs, l'identité catholique de certaines écoles, mais aussi l'incapacité de l'État à assumer pleinement sa mission d'éducation.

Au fil de l'épisode, l'auditeur est ainsi amené à s'interroger sur la liberté d'enseignement, la place du privé face au public, et plus largement sur les défis de l'école française aujourd'hui. Un éclairage nécessaire sur un sujet qui divise, mais qui mérite d'être abordé avec nuance et discernement.

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Dans cet épisode, Eugénie Bastié nous plonge au cœur du débat qui agite la gauche française. D'un côté, François Ruffin, député de la Somme, qui dénonce le "virage communautariste" pris par la gauche sous l'impulsion de Jean-Luc Mélenchon. De l'autre, la ligne politique de la France Insoumise, accusée de privilégier les questions identitaires aux dépens des enjeux sociaux traditionnels.

Au fil de la discussion, on découvre les profondes fractures qui traversent la gauche hexagonale. Entre la gauche des champs et la gauche des villes, entre la gauche sociale et la gauche raciale, le fossé semble de plus en plus béant. Ruffin, figure populaire de Nuit debout, est désormais vilipendé par certains de ses anciens camarades pour avoir osé remettre en cause cette orientation jugée trop identitaire.

Au-delà des joutes verbales, c'est toute la stratégie électorale de la gauche qui est en jeu. Comment reconquérir ces fameux "Français de la périphérie" qui ont glissé vers le Rassemblement national ? Faut-il renouer avec un discours plus universaliste ou au contraire assumer pleinement cette dimension communautaire ? Les réponses apportées par Eugénie Bastié et ses invités éclairent d'un jour nouveau les profondes divisions qui traversent aujourd'hui la gauche française.

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Chaque mardi et mercredi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Eugénie Bastié livre son regard sur l'actualité.

Cet épisode se penche sur le bilan en matière de sécurité de la ville de Grenoble, dirigée depuis 2014 par le maire Éric Piolle. Malgré une recrudescence des violences et fusillades dans la ville, M. Piolle refuse toujours d'armer la police municipale, allant à l'encontre des recommandations de nombreux élus.

La description de ce drame par le maire, qualifiant la mort d'un jeune homme de « balle perdue », a suscité de vives réactions indignées. L'épisode revient sur cette polémique et la culture du déni qui semble s'être installée autour des problèmes de sécurité dans cette ville.

Les chiffres sont alarmants : Grenoble figure en 6ème position des villes les plus dangereuses de France, selon un classement du ministère de l'Intérieur. La plupart des villes les plus touchées sont dirigées par des maires de gauche, remettant en cause l'efficacité de leurs politiques de sécurité.

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Alors que la série télévisée Les Anneaux de pouvoir, inspirée de l'univers du Seigneur des Anneaux, connaît un grand succès, la question de l'orientation politique de l'œuvre de Tolkien se pose. Certains responsables politiques de droite ou d'extrême droite se sont en effet approprié l'univers du Seigneur des Anneaux, y voyant un reflet de leurs propres valeurs. Pourtant, Eugénie Bastié déconstruit cette lecture politique de l'œuvre de Tolkien.

Elle montre que l'auteur britannique, bien qu'ayant des convictions conservatrices, ne peut être simplement rangé dans un camp politique. Son œuvre développe en réalité une morale universelle, mêlant des influences aussi diverses que la philosophie grecque, le catholicisme ou l'anarchisme. Loin d'être un manifeste politique, le Seigneur des Anneaux prône des valeurs comme la persévérance dans l'adversité, le sacrifice ou la force dans la faiblesse, qui pourraient bénéficier à la politique d'aujourd'hui.

Au-delà des récupérations politiques, Eugénie Bastié invite ainsi les auditeurs à redécouvrir la richesse et la complexité de l'œuvre de Tolkien, qui transcende les clivages partisans.

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Alors que la rentrée universitaire bat son plein, Eugénie Bastié nous plonge dans les coulisses agitées de Sciences Po Paris. Cette prestigieuse école, connue pour former les futures élites politiques et administratives françaises, semble avoir été prise d'assaut par le militantisme ces derniers mois.

Au printemps dernier, le campus était régulièrement le théâtre de blocages, d'occupations et de manifestations en faveur de la cause palestinienne.

Depuis la démission du directeur, mis en cause pour violences conjugales, l'école peine à reprendre le contrôle de la situation. L'administrateur provisoire a beau proclamer son intransigeance face à l'antisémitisme, les étudiants militants restent maîtres du terrain.

Alors que l'audition des candidats à la succession du directeur aura lieu prochainement, Eugénie Bastié s'interroge : faudra-t-il que Sciences Po renoue avec la neutralité, plutôt que l'engagement militant ? Comme certaines universités américaines, telles que Cornell et Harvard, qui ont récemment adopté une politique de neutralité institutionnelle face aux mouvements politiques sur leurs campus.

Ce questionnement sur la place du militantisme à l'université est au cœur de cette analyse d'Eugénie Bastié. Entre enjeux de formation des élites et libertés académiques, ce nouvel épisode promet d'être riche en réflexions stimulantes.

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Chaque mardi et mercredi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Eugénie Bastié livre son regard sur l'actualité.

Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.