Frederic derrière Beigbeder

Bienvenue dans les années 80, Beigbeder a 18 ans, et c’est déjà le roi de la fête. Il est le président du caca’s club, ce club dont les membres ne sont autre Carla Bruni, Jean François Coppe, Ariel Wizman, Edouard Baer… et j’en passe. Le caca’s club en est devenu mythique, et ce n’est pas pour rien. Entre leur passage au tribunal pour avoir organisé une soirée nuisant à chanel, ou encore les boîtes de nuit qu’ils ont saccagées, bienvenue dans une époque bien différente de la nôtre.

Beigbeder m’a redonné goût à la littérature. Mais son talent d’écrivain n’est pas toujours reconnu, les avis sur lui sont très controversés. Certains le reconnaissent comme un grand écrivain, d’autre le traitent de pitre.

Je me suis alors posée la question : est-ce que dans 100 ans, on lira encore du Beigbeder ? Est-ce que c’est un écrivain qui va rester ?

Beigbeder n’est pas un écrivain comme les autres. C’est un écrivain clubber, un écrivain businessman, mais aussi un écrivain qui anime des émissions télé. C’est un touche à tout. Rares sont les écrivains portant autant de casquettes. Beigbeder, lui, balaye toutes les idées reçues sur l’écrivain.

Entre la vodka qu’il a créé, le prix de flore qu’il a lancé, ou encore les émissions décalées qu’il a pu faire, ce personnage atypique qu’est Beigbeder ne cesse de surprendre.

La première fois que Beigbeder a tapé fort, c’était avec 99 francs. Ce livre, dans lequel il balance tout sur le monde de la pub, dans lequel il travaillait depuis des années. Il avait osé, raconter toutes les dérives du système publicitaire, quitte à se faire licencier pour « faute grave ».

C’était son premier gros coup de provoc’, et on peut dire que ça avait marché. 99 francs a marqué les esprits. J’ai voulu revenir sur cette époque de sa vie, sur ce monde fascinant ou tout est permis.