« Savez-vous, chère Lotte Eisner, que vous tous, et la Cinémathèque, m'avez infiniment donné ? Quand on fait des films depuis aussi longtemps que moi et qu'on a vécu depuis vingt-cinq ans en Amérique (...), l'attitude qu'on a envers les problèmes de création s'en trouve modifiée. L'accueil qui m'a été réservé lors de ma venue à La Cinémathèque m'a profondément ému, car il m'a prouvé que le dur travail de toute une vie n'a pas été gaspillé, n'a pas été dépourvu de sens. » (Fritz Lang, lettre du 29 juin 1959)