SHORTCAST SERIES SUR LES DIFFERENTS METIERS

Secteur de la Santé

Série 2, shortcast 1 : psychologue

 Bienvenue à toutes et à tous chez GreenDoor Study Advice. Je m’appelle Marieke van der Drift et je suis conseillère d’orientation depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui je commence une nouvelle série de podcasts, appelés ShortCasts, car comme le nom l’indique, ils seront plus courts que d’habitude. Je me suis rendu compte en tant que conseillère d’orientation que souvent, les jeunes n’ont pas d’idée concrète sur ce que contiennent la plupart des métiers aujourd’hui.

Ces shortcasts vont donc vous donner plus d’informations sur une variété de professions. J’essaie de les grouper par secteur et aujourd’hui, nous allons commencer par parler du secteur de la santé. Les shortcasts consisteront pour la plupart du temps d’interviews avec des professionnels de différents domaines, tels que l’éducation, l’informatique, les finances ou encore les domaines artistiques, judiciaires ou tech et ainsi de suite. Et on s’arrête évidemment en détails sur les secteurs du futur!

Pour commencer cette série, j’ai invité Annabelle, psychologue depuis une quinzaine d’années et qui est la directrice d'un centre PMS.

STRESS ET ESTIME DE SOI

Série 1, Episode 7 : Le stress et l’estime de soi

Bonjour à tous et bienvenue dans cette septième épisode des podcasts de Green Door sur l’orientation, où je vais parler de stress et d’estime de soi. Je m'appelle Marieke van der Drift et je suis Conseillère d'Orientation depuis une dizaine d'années. Dans les précédentes épisodes j’ai parlé, entre autres, de Mission, de Ikigai, de valeurs et intérêts, de prérequis et d’étudier à l’étranger ou encore de méthode de travail. Comme les autres fois, je vous donnerai des informations pour vous aider à faire le bon choix d’études supérieures et notre podcast sera suivi d’un interview avec Félix, 19 ans qui fait des études de Ingénieur de Gestion à l’UC Louvain.

Le stress fait partie de la vie de tout le monde. Du bébé qui pleure, parce qu’il a peur que personne s’occupe de lui et attend avec impatience d’être changé ou nourri, aux étudiants devant leurs choix d’études ou leurs premièrs examens. Un peu de stress est assez bénéfique, car cela nous motive et nous fait réagir. Trop de stress par contre, est nocif. Beaucoup de recherches ont déjà été faites au niveau du stress, dont une étude en particulier faite par Lazarus en 1985, qui suggère que la perception d’un individu à propos d’une situation stressante est déterminant pour la quantité de stress resentie et qu’il y a un lien direct entre stress et bien-être psychique et physique. Cela veut dire que ce n’est pas la situation en elle-même qui nous donne du stress, mais la perception de cette dernière qui engendre du stress. 

Let me explain: ça veut dire que si vous avez un examen en janvier, vous vous sentez déjà mal à l’idée que vous allez avoir du stress. Donc c’est le stress qui vous mine et non pas l’examen.  Il faut le faire ! 

Vous connaissez sans doute des personnes, qui sont peu sensibles au stress et d’autres qui stressent à la moindre occasion. 

Comment font ces premiers, ceux qui ne stressent pas très vite? En fait, 

ils se concentrent plus sur leur capacité à gérer ce stress que sur leurs émotions, càd qu’ils analysent le stress d’une façon rationelle, plutôt que d’une façon émotionnelle. Plus le stress augmente, moins on arrive à gérer nos émotions. Plus on analyse notre propre réaction par rapport au stress, moins on devient émotif et plus le stress diminue. L’étude montrait également, que plus on se sentait capable de gérer le stress de tous les jours, mieux on se sentait physiquement. En outre cela augmente notre estime de soi.

Prenons des cas concrets, comme les élèves de rhéto, qui en général ont assez de confiance en eux-mêmes, car ce sont les “grands” de l’école, mais une fois arrivés à l’université ou en Haute Ecole, leur estime de soi baisse énormément. D’une part à cause du stress de devoir affronter des conditions nouvelles, d’autre part puisqu’ils sont maintenant les “petits”.  Donc si vous êtes en première année à l’université, il est normal de ressentir plus de stress par rapport à votre situation en 6è humanité. Cette position change de nouveau l’année d’après, puisque vous auriez quitté vos rôles de “petits” et vous retrouverez à votre tour, vos rôles de “grands” en 3è année. Cette transition se fait de manière tout à fait naturelle selon une étude d’Astin, fait en 1977. De plus, l’image positive que vous avez de vous même se développe dans le temps, surtout grâce à la confiance en vos capacités intellectuelles, mais aussi grâce à une plus grande autonomie, ainsi que votre capacité à l’introspection et à l’intégration. Waterman en conclut en 1982, que les années à l’université sont primordiales pour le développement d’une identité positive chez les jeunes et ainsi diminuer le stress dans la vie de tous les jours.

Série 1, Episode 6 : Méthode de travail

Bienvenue dans la sixième épisode des podcasts de Green Door sur l’orientation, où je vais parler de méthode de travail. Dans les précédentes épisodes j’ai parlé, entre autres, de Mission, de Ikigai, de valeurs et intérêts, de prérequis et d’étudier à l’étranger. Comme les autres fois, je vous donnerai des informations pour vous aider à faire le bon choix d’études supérieures. Notre podcast sera suivi d’un interview avec Juliette, 25 ans qui travaille dans un bureau d’avocats. 

Avant de commencer vos études supérieures, il est important d’apprendre comment étudier. Plusieurs études ont démontré que plus que la moitié des étudiants en première année ne sait pas comment assimiler la matière vue en cours. Et que seulement un quart des étudiants en Belgique réussit sa première année en une fois en première session. On retrouve un exemple de cette difficulté de passer le cap de la première année lorsqu’en juin de cette année, il y eut une vraie hécatombe en Psychologie à l’UCLouvain avec seulement 5 élèves sur 645 ayant réussi leur première année. Les Nouvelles évoquaient même un carnage! Evidemment, le coronavirus n’y est pas pour rien, mais on peut aussi soupçonner que trop d’examens à la fois, trop d’étudiants et en conséquence une manque de ressources à l’université soient de plausibles causes de cet échec. 

Il est important de savoir étudier, mais aussi de faire le bon choix et de bien se connaître ainsi que ses capacités. C’est vrai qu’étudier est devenu encore plus compliqué depuis l’arrivée du virus et il est donc indispensable de développer une bonne méthode de travail avant de fréquenter les bancs des hautes écoles et autres universités.

L’Université d’Anvers a mené une étude sur les différentes façons d’étudier, et propose de diviser les étudiants en quatre groupes différents sur base de ce critère. 

1. Le premier groupe consiste de jeunes qui ont un apprentissage plutôt passif. Ils se rendent aux cours, mais pas de manière assidûe. Ces étudiants prennent des notes, mais ne comprennent souvent pas la matière ou ne sont pas très intéressés. Ils n’ont souvent pas fait un choix d’études réfléchi. Ils ne font par consequent pas ou peu d’efforts et ne savent pas non plus ce qui est essentiel et ce qui est accessoire dans la matière. Evidemment, cette méthode n’a pas eu beaucoup d’effets positifs. Ils représentent environ un quart de tous les étudiants de la première année.

2. Le deuxième groupe reproduit souvent verbatum ce que le prof a dit en classe. Ils ne comprennent pas tout et ils n’ont pas vraiment de méthode de travail, mais partent de l’idée qu’il faut tout apprendre par coeur pour réussir. Souvent ils ne sont pas sûrs d’être sont sur la bonne voie, mais ne se renseignent pas pour autant. Ce groupe représente environ un tiers des étudiants de la première année. 

3. Les taux de réussite des étudiants des groupes trois et quatre sont plus élevés, car ils travaillent de façon différente des deux premières catégories et réussissent souvent très bien leurs études. Le troisième groupe a une méthode de travail assez polyvalente, car ce groupe maîtrise non seulement la matière de façon approfondie, grâce à son aptitude de faire des liens entre les différents sujets, mais il sait aussi bien apprendre par coeur quand c’est nécessaire et s’active dès le départ. Ils représentent environ un quart des étudiants en première année.

4. Pour terminer, c’est le dernier groupe qui fait preuve de la meilleure méthode de travail. Ces étudiants s’appliquent d’abord à tout comprendre avant d’apprendre. Ils font des liens entre les matières mais cherchent aussi à obtenir des informations ailleurs, dans des livres ou sur internet. Ce sont d’ailleurs souvent ceux posent des questions aux professeurs.

Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans notre 4ème podcast sur l’Orientation des études supérieures. Je m’appelle Marieke van der Drift et je suis conseillère d’Orientation et professeur en 5e et 6e année secondaire. 

Si vous avez écouté mes podcasts précédents, vous savez déjà comment trouver votre mission, votre Ikigai et vous avez commencé à découvrir vos valeurs et vos intérêts. Tous sont des éléments incontournables pour trouver sa voie et faire le bon choix d’études supérieures. Bien apprendre à se connaître est l’élément clef d’un bon choix d’études.

Aujourd’hui on va parler de profils  et de prérequis. Quel profil pour quelles études. Pensez-vous qu’il existe un profil type pour des études type? Je vais d’abord expliquer l’idée des profils, puis je vais poser la même question à notre invitée d’aujourd’hui, Mme Françoise Marchand, kinésithérapeute.

On a déjà appris dans l’épisode 2, grâce à notre interview avec Victor, que prendre l’option Latin-Langues à l’école secondaire est prouvé être un excellent départ pour les études de droit. Vous savez sans doute que le droit utilise beaucoup de termes provenant du latin et si on a étudié le latin, c’est une aide formidable dans la réussite de ces études. Si en plus, vous avez opté pour l’anglais et le néerlandais, vous pouvez aussi faire des études de droit en trois langues, comme par exemple à l’Université St Louis à Bruxelles ou encore faire vos études de droit en anglais comme Aline de notre premier podcast, qui avait fait ses études de droit européen à Maastricht. Sachez également qu’il faut être capable d’absorber une quantité énorme de matière par coeur.

Néanmoins, bien que le latin ne soit pas un prérequis, une bonne maîtrise de la langue françoise (si on étudie en français) ou néerlandaise (si on étudie en néerlandais) est par contre indispensable.

Lors du dernier (le 3è) épisode de GreenDoor Podcasts, j’ai parlé avec Antoine, qui faisait des études de Communications à l’IHECS. Il a démontré pendant notre interview qu’être ouvert d’esprit et d’avoir envie d’aller vers les autres sont des atouts formidables pour les études de communications. En plus, sa bonne connaissance de l’anglais lui a permis de décrocher un séjour Erasmus au Canada où il a appris énormément de nouvelles choses et pas seulement au sujet de ses études…

Chaque Haute Ecole et chaque université a son profil d’étudiant idéal. Si le domaine de la gestion, du marketing et de la vente vous intéresse, et dans le cas où vous préférez des études pratiques et si en plus vous avez un profil plutôt extraverti, vous pouvez commencez par des études à l’EPHEC. Si par contre vous aimez la précision, vous aimez apprendre par coeur et si vous êtes doué non seulement pour les langues, mais aussi pour les chiffres, passez alors du côté de l’ICHEC. Sachez également que vous pouvez toujours faire un master à l’Ichec ou à une université après votre bachelor de l’Ephec, moyennant une passerelle.

Une personne qui aime aider les gens et qui a de l’empathie, se sentira plus à l’aise dans un métier tel qu’infirmier ou infirmière ou ergothérapeute. Si en plus vous aimez les sciences, optez alors pour kiné, sage-femme ou psychologue. 

Pour les études de médecine ou ingénieur, il est préférable d’avoir choisi les sciences et les maths en option au secondaire (surtout pour pouvoir passer le concours d’entrée), mais il est également important de pouvoir prendre du recul par rapport aux sentiments et aux décisions, afin de ne pas se laisser influencer aux moments clef.

Si c’est la géopolitique qui vous fait bouger, si la politique de votre pays ou d’autres pays vous font frémir d’impatience pour pouvoir donner votre avis  ... Pour plus d'information, allez sur mon compte Instagram #GreenDoorStudy Advice.

Quelles sont vos valeurs et vos intérêts ? Et pourquoi c'est important de bien connaître vos valeurs et vos intérêts avant de faire le choix d'études supérieures ?  Pour plus d'informations, allez sur Instagram #GreenDoor Study Advice

Dans le dernier épisode, j'avais parlé de mission. Aujourd'hui, je vais parler de IKIGAI. Trouver son Ikigai, c'est apprendre à mieux vous connaître. L'Ikigai se trouve au milieu de quatre éléments: la mission, la vocation, la profession et la passion. Chercher son Ikigai est égal à trouver sa raison d'être, sa raison de vivre. Pas toujours facile à faire, mais à l'aide de quelques astuces, vous pouvez vous en approcher rapidement. Pour plus d'informations, allez sur mon compte Instagram #Green Door Study Advice. 

Dans cette première épisode (sur 10), nous allons expliquer comment trouver sa mission dans la vie. Quand on connaît sa mission, il est plus facile de trouver les études qui vous aident à atteindre votre mission. Ecoutez aussi l'interview qui suit.