Développer et tester auprès des utilisateurs un outil d'aide à la décision pour les patients présentant les avantages et les inconvénients de la prise en charge non chirurgicale et de la chirurgie pour les ruptures du tendon d'Achille.

(Gan JFL, McKay MJ, Jones CMP, Harris IA, McCaffery K, Thompson R, et al. Developing a patient decision aid for Achilles tendon rupture management: a mixed-methods study. BMJ Open [Internet]. 2023;13(6):e072553. Available from: http://dx.doi.org/10.1136/bmjopen-2023-072553)

To develop and user-­test a patient decision aid portraying the benefits and harms of non-­ surgical management and surgery for Achilles tendon ruptures.

(Gan JFL, McKay MJ, Jones CMP, Harris IA, McCaffery K, Thompson R, et al. Developing a patient decision aid for Achilles tendon rupture management: a mixed-methods study. BMJ Open [Internet]. 2023;13(6):e072553. Available from: http://dx.doi.org/10.1136/bmjopen-2023-072553)

La douleur sous-acromiale est une affection courante et invalidante avec une étiologie multifactorielle.

De plus en plus de preuves soutiennent les exercices comme traitement de première intention et la nécessité d'une intervention chirurgicale est débattue.

Les suivis à long terme après un traitement chirurgical et non chirurgical sont rares.

L'objectif principal de la présente étude était d'étudier les résultats à 10 ans après une étude comparant un traitement par exercices spécifiques et non spécifiques et la nécessité d'une intervention chirurgicale.

Dans un second temps, nous avons comparé les patients qui avaient suivi un traitement par exercices à ceux qui avaient subi une intervention chirurgicale et nous avons exploré l'importance de l'état de la coiffe des rotateurs par rapport au traitement administré et aux résultats.

(Petersson AH, Björnsson Hallgren HC, Adolfsson LE, Holmgren TM. No need for subacromial decompression in responders to specific exercise treatment: a 10-year follow-up of a randomized controlled trial. J Shoulder Elbow Surg [Internet]. 2025;34(6):e477–87. Available from: http://dx.doi.org/10.1016/j.jse.2024.10.027)

 Subacromial pain is a common and disabling condition with multifactorial etiology.

Increasing evidence supports exercises as first-line treatment and need of surgery is debated.

Long-term follow-ups after surgical- and nonsurgical treatment are scarce.

The primary aim of the present study was to investigate the 10-year outcomes after a study comparing specific and nonspecific exercise treatment and the need for surgery.

Secondarily we compared patients who had undergone exercise treatment, to those having surgery and explored the importance of rotator cuff status in relation to given treatment and outcomes.

(Petersson AH, Björnsson Hallgren HC, Adolfsson LE, Holmgren TM. No need for subacromial decompression in responders to specific exercise treatment: a 10-year follow-up of a randomized controlled trial. J Shoulder Elbow Surg [Internet]. 2025;34(6):e477–87. Available from: http://dx.doi.org/10.1016/j.jse.2024.10.027)

Récemment, l'Association Internationale pour l'Étude de la Douleur (IASP) a publié des critères cliniques et un système de gradation pour la douleur nociplastique affectant le système musculo-squelettique.

Ces critères ont remplacé les critères cliniques de 2014 pour la douleur à sensibilisation centrale (SC) prédominante et ont tenu compte du besoin des cliniciens d'identifier (précocement) et de classer correctement les patients souffrant de douleur chronique en fonction du phénotype de la douleur.

Néanmoins, les cliniciens et les chercheurs peuvent être désorientés par la multitude de termes et la variété des critères cliniques disponibles.

Par conséquent, cet article vise à (1) donner un aperçu de ce qui a précédé les critères de l'IASP pour la douleur nociplastique (« le passé ») ; (2) expliquer les nouveaux critères de l'IASP pour la douleur nociplastique en comparaison avec les critères cliniques de 2014 pour la douleur à SC prédominante (« le présent ») ; et (3) mettre en évidence les domaines clés pour la mise en œuvre future et les travaux de recherche dans ce domaine (« l'avenir »).

Il est expliqué que les critères cliniques de l'IASP de 2021 pour la douleur nociplastique sont conformes aux critères cliniques de 2014 pour la douleur à SC prédominante, mais qu'ils sont plus robustes, plus complets, mieux développés et offrent davantage de potentiel.

Par conséquent, les critères cliniques de l'IASP de 2021 pour la douleur nociplastique sont des étapes importantes vers une médecine de précision de la douleur, mais des études examinant les propriétés clinimétriques et psychométriques des critères sont nécessaires de toute urgence.

(Nijs J, Lahousse A, Kapreli E, Bilika P, Saraçoğlu İ, Malfliet A, et al. Nociplastic pain criteria or recognition of central sensitization? Pain phenotyping in the past, present and future. J Clin Med [Internet]. 2021;10(15):3203. Available from: http://dx.doi.org/10.3390/jcm10153203

Recently, the International Association for the Study of Pain (IASP) released clinical criteria and a grading system for nociplastic pain affecting the musculoskeletal system.

These criteria replaced the 2014 clinical criteria for predominant central sensitization (CS) pain and accounted for clinicians’ need to identify (early) and correctly classify patients having chronic pain according to the pain phenotype.

Still, clinicians and researchers can become confused by the multitude of terms and the variety of clinical criteria available.

Therefore, this paper aims at (1) providing an overview of what preceded the IASP criteria for nociplastic pain (‘the past’); (2) explaining the new IASP criteria for nociplastic pain in comparison with the 2014 clinical criteria for predominant CS pain (‘the present’); and (3) highlighting key areas for future implementation and research work in this area (‘the future’).

It is explained that the 2021 IASP clinical criteria for nociplastic pain are in line with the 2014 clinical criteria for predominant CS pain but are more robust, comprehensive, better developed and hold more potential.

Therefore, the 2021 IASP clinical criteria for nociplastic pain are important steps towards precision pain medicine, yet studies examining the clinimetric and psychometric properties of the criteria are urgently needed.

(Nijs J, Lahousse A, Kapreli E, Bilika P, Saraçoğlu İ, Malfliet A, et al. Nociplastic pain criteria or recognition of central sensitization? Pain phenotyping in the past, present and future. J Clin Med [Internet]. 2021;10(15):3203. Available from: http://dx.doi.org/10.3390/jcm10153203)

Cette étude a effectué une méta-régression pour mieux définir la relation entre le nombre maximal de répétitions (REPS) réalisables et le pourcentage de la charge maximale qu'on peut soulever une fois (1RM) lors d'exercices de résistance.

L'analyse a porté sur 952 tests réalisés auprès de 7289 personnes issues de 269 études.

Les résultats ont permis d'établir des tables de correspondance REPS ~ %1RM, montrant que le nombre moyen de répétitions diminue à mesure que le pourcentage de 1RM augmente.

Des tables spécifiques ont été créées pour le développé couché et la presse à cuisses, car le nombre de répétitions variait entre ces exercices.

L'étude suggère que les tables générales peuvent être appliquées à tous, indépendamment du sexe, de l'âge ou du niveau d'entraînement, sauf pour le développé couché et la presse à cuisses.

Des données supplémentaires sont nécessaires pour d'autres exercices.

(Nuzzo JL, Pinto MD, Nosaka K, Steele J. Maximal number of repetitions at percentages of the one repetition maximum: A meta-regression and moderator analysis of sex, age, training status, and exercise. Sports Med [Internet]. 2024;54(2):303–21. Available from: http://dx.doi.org/10.1007/s40279-023-01937-7)

This study performed a meta-regression to better define the relationship between the maximal number of repetitions (REPS) achievable and the percentage of the maximum load that can be lifted once (1RM) during resistance exercises.

The analysis covered 952 tests conducted on 7289 people from 269 studies.

The results allowed the establishment of REPS ~ %1RM correspondence tables, showing that the average number of repetitions decreases as the percentage of 1RM increases.

Specific tables were created for the bench press and leg press, as the number of repetitions varied between these exercises.

The study suggests that the general tables can be applied to everyone, regardless of sex, age, or training level, except for the bench press and leg press. Additional data are needed for other exercises.

(Nuzzo JL, Pinto MD, Nosaka K, Steele J. Maximal number of repetitions at percentages of the one repetition maximum: A meta-regression and moderator analysis of sex, age, training status, and exercise. Sports Med [Internet]. 2024;54(2):303–21. Available from: http://dx.doi.org/10.1007/s40279-023-01937-7)

Beaucoup de personnes ne pratiquent pas d'exercices de résistance, le manque de temps perçu étant un obstacle majeur. Les stratégies à dose minimale, qui réduisent généralement les volumes d'exercice hebdomadaires en dessous des recommandations, pourraient améliorer la force musculaire avec un investissement minimal en temps.

Cependant, les stratégies à dose minimale et leurs effets sur la force musculaire sont encore flous.

Ici, nos objectifs sont de définir et de caractériser les stratégies d'exercices de résistance à dose minimale et de résumer leurs effets sur la force musculaire chez les personnes qui ne pratiquent pas actuellement d'exercices de résistance.

Les stratégies à dose minimale passées en revue étaient les suivantes : "Guerrier du week-end", exercices de résistance en une seule série, "grignotage" d'exercices de résistance, pratique du test de force et doses minimales excentriques.

Le "Guerrier du week-end", qui minimise la fréquence d'entraînement, est un exercice de résistance effectué en une seule séance hebdomadaire.

L'exercice de résistance en une seule série, qui minimise le nombre de séries et la durée de la séance, est une série de plusieurs exercices effectués plusieurs fois par semaine.

Les "grignotages", qui minimisent le nombre d'exercices et la durée de la séance, sont de brèves séquences (quelques minutes) d'exercices de résistance effectués une ou plusieurs fois par jour.

La pratique du test de force, qui minimise le nombre de répétitions et la durée de la séance, est une répétition maximale effectuée en une ou plusieurs séries, plusieurs jours par semaine.

Les doses minimales excentriques, qui éliminent ou minimisent les actions musculaires en phase concentrique, sont de faibles volumes hebdomadaires de répétitions excentriques uniquement, sous-maximales ou maximales.

Toutes les approches augmentent la force musculaire, et certaines approches améliorent d'autres résultats en matière de santé et de remise en forme.

Le "Guerrier du week-end" et l'exercice de résistance en une seule série sont les approches les plus fortement étayées par les recherches actuelles, tandis que le grignotage et les doses minimales excentriques sont des concepts émergents avec des résultats prometteurs.

Les programmes de santé publique peuvent promouvoir de petits volumes d'exercices de résistance comme étant meilleurs pour la force musculaire que l'absence totale d'exercices de résistance.

(Nuzzo JL, Pinto MD, Kirk BJC, Nosaka K. Resistance exercise minimal dose strategies for increasing muscle strength in the general population: An overview. Sports Med [Internet]. 2024;54(5):1139–62. Available from: http://dx.doi.org/10.1007/s40279-024-02009-0)

Many individuals do not participate in resistance exercise, with perceived lack of time being a key barrier. Minimal dose strategies, which generally reduce weekly exercise volumes to less than recommended guidelines, might improve muscle strength with minimal time investment.

However, minimal dose strategies and their effects on muscle strength are still unclear.

Here our aims are to define and characterize minimal dose resistance exercise strategies and summarize their effects on muscle strength in individuals who are not currently engaged in resistance exercise.

The minimal dose strategies overviewed were: “Weekend Warrior,” single-set resistance exercise, resistance exercise “snacking,” practicing the strength test, and eccentric minimal doses.

“Weekend Warrior,” which minimizes training frequency, is resistance exercise performed in one weekly session.

Single-set resistance exercise, which minimizes set number and session duration, is one set of multiple exercises performed multiple times per week.

“Snacks,” which minimize exercise number and session duration, are brief bouts (few minutes) of resistance exercise performed once or more daily.

Practicing the strength test, which minimizes repetition number and session duration, is one maximal repetition performed in one or more sets, multiple days per week.

Eccentric minimal doses, which eliminate or minimize concentric phase muscle actions, are low weekly volumes of submaximal or maximal eccentric-only repetitions.

All approaches increase muscle strength, and some approaches improve other outcomes of health and fitness.

“Weekend Warrior” and single-set resistance exercise are the approaches most strongly supported by current research, while snacking and eccentric minimal doses are emerging concepts with promising results.

Public health programs can promote small volumes of resistance exercise as being better for muscle strength than no resistance exercise at all.

(Nuzzo JL, Pinto MD, Kirk BJC, Nosaka K. Resistance exercise minimal dose strategies for increasing muscle strength in the general population: An overview. Sports Med [Internet]. 2024;54(5):1139–62. Available from: http://dx.doi.org/10.1007/s40279-024-02009-0)