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La contrefaçon est une des plus grandes sources d’argent sale de la planète. Et ce phénomène ne touche pas que le domaine du luxe. Il concerne également la production et la vente de médicaments et même les pièces détachées d’avions \u2009! Pour en discuter,\xa0Visionary Marketing a rencontré Emmanuel Alavoine, Head of Expansion chez Marqvision, une start-up américano-coréenne qui en 2\xa0ans à peine a réussi à nouer des partenariats avec les plus grandes marques. Son co-fondateur nous a déclaré que la jeune\xa0pousse pourrait bien devenir une des prochaines licornes américaines. Voici la transcription de notre interview, enregistrée pendant le salon Tech for Retail dont nous étions partenaire média.\xa0
\nUne start-up s’attaque à la contrefaçon sur les places de marché\n
Emmanuel Alavoine sur le salon Tech for Retail le 28\xa0novembre 2022. La contrefaçon représenterait plus de 3\xa0% du commerce mondial selon l’OCDE, un chiffre en constante augmentation.
\nLa contrefaçon\xa0: «\u2009plus grande plaie économique mondiale\u2009»\n
«\u2009C’est la plus grande plaie économique mondiale. La contrefaçon surpasse même la criminalité organisée de la prostitution, de la vente d’armes et de la drogue\u2009» nous a confié Emmanuel.\xa0
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L’OCDE, dans son rapport de 2020, estime que la valeur livrée au port de la contrefaçon est de 300\xa0milliards\xa0d’euros par an. «\u2009Quand on cumule en valeur pour le consommateur, le préjudice est estimé à 3 000\xa0milliards d’euros an\u2009nuels», précise Emmanuel Alavoine.\xa0
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Quand on parle de crime organisé, on pense tout de suite à la drogue et la prostitution. Mais la contrefaçon représente beaucoup plus\xa0: 300\xa0milliards d’euros, soit le PIB de la Belgique \u2009!
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La contrefaçon est donc bien un véritable fléau du crime organisé, souvent aux mains des mafias.\xa0
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Les contrefacteurs utilisent toutes les méthodes du commerce moderne, pour surfer sur la notoriété d’une marque dont ils ne sont pas propriétaires
\nLa contrefaçon ne touche pas que le domaine du luxe\n
Elle touche en effet des secteurs industriels très divers et des marques de notoriétés variables.\xa0
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Parmi les produits touchés, il y a effectivement le luxe, avec les marques des grands groupes du secteur, français, italiens, anglais et espagnols. «\xa0Pour ce secteur, c’est de la copie traditionnelle de marques emblématiques\xa0».\xa0
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Mais la contrefaçon concerne aussi les produits pharmaceutiques, l’alimentaire, l’hygiène, les produits de beauté, les jouets pour enfants, les vêtements et les articles de sport.\xa0
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\n voir l’étude de 2019 sur ce sujet de la contrefaçon pour les chiffres en détail\n
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Quand la contrefaçon touche à la santé publique, on atteint une nouvelle dimension du crime.
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Cette contrefaçon touche également des secteurs plus pointus comme les pièces détachées, les équipements et lubrifiants pour automobiles, et même les pièces d’avions, les outils et composants industriels.\xa0
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«\xa0En valeur, c’est le luxe qui représente quand même le plus grand préjudice par rapport aux produits contrefaits\xa0», précise Emmanuel.
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Ces produits-là valent plusieurs milliers, voire dizaines de milliers d’euros. Les produits contrefaits valent quant à eux, selon les cas, quelques dizaines d’euros.\xa0
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L’écart de prix est déjà très révélateur dans le secteur du luxe. Parfois, l’acheteur est conscient de ce qu’il fait quand il achète ces produits contrefaits. Mais la grande majorité des clients de la contrefaçon sont de bonne fois et ignorent la nature de ces produits.\xa0
\nLa contrefaçon sur les places de marché\n
La contrefaçon se retrouve sur des sites e-commerce hébergés par des places de marché. Mais on la localise aussi sur des sites marchands dotés de leurs propres adresses et propres noms de domaine.\xa0
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Ils opèrent en toute impunité jusqu’à ce que les marques les repèrent et mettent en œuvre des solutions légales pour les faire disparaître.\xa0
\nLa contrefaçon\xa0: un danger potentiel pour le public\n
Il existe différentes sources géographiques de la contrefaçon.\xa0
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«\u2009L’OCDE considère que 90\xa0% des produits contrefaits aujourd’hui viennent de la Chine\u2009», explique Emmanuel. La contrefaçon transitant par Hong-kong.
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La contrefaçon dans le monde selon El Pais (source OCDE) – 2017
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\xa0L’Inde est une autre plateforme de produits contrefaits pour ce qui est des médicaments. On notera aussi le poids de\xa0pays comme la Turquie, la Thaïlande, les Philippines et l’Indonésie.
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Enfin, il y a les plateformes de revente logistique dans le monde.
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Elles permettent à ces produits de transiter par des hubs d’exportation à l’abri des lois. Pour ensuite les réintroduire en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou en Afrique.\xa0
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Selon El Pais, en dehors de Hong-kong, il faut citer, entre autres, Singapour, les émirats arables unis, l’Iran, l’Ukraine et l’Albanie.
\nLe crime organisé de la contrefaçon\n
La contrefaçon est le fait du crime organisé, explique Emmanuel Alavoine. «\u2009C’est-à-dire que les sites industriels de la contrefaçon sont quasiment comparables aux sites industriels des marques.
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Ils ont des capacités de production de niveau international, de qualité, de standards internationaux et ont tous des filières logistiques de transport, d’enregistrement, de dédouanement à l’identique des marques originales\u2009».
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Les sites industriels de la contrefaçon sont comparables à ceux des marques\xa0
\nUne centaine de marketplaces sensibles\n
«\u2009Il existe des\xa0hiérarchies de sites plus ou moins sensibles et ouverts. La majorité de la production de la contrefaçon ainsi que sa consommation, est asiatique\u2009» ajoute le représentant de Marqvision.\xa0
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Mais ces produits s’exportent très facilement en Europe et aux États-Unis également.\xa0
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Les destinations des produits contrefaits dangereux sont sans équivoque… – Source OCDE 2022
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Marqvision a identifié une centaine de marketplaces laxistes à divers degrés perméables à la revente de produits de contrefaçon. Le système coréen traque cependant, selon son communiqué de presse, «\xa0plus de 1 500 marketplaces dans le monde\xa0».
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Certaines de ces places de marché sont bien connues en Europe, comme Wish\xa0(note : une plateforme américaine).
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D’autres sont extrêmement sensibles dans le Sud-Est asiatique notamment, ou en Chine. Elles tentent de collaborer plus ou moins ouvertement et dynamiquement à la cessation de cette mouvance.\xa0
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En effet, «\u2009il faut garder en tête que ces marketplaces ont intérêt économiquement à attirer constamment du trafic alors que l’intérêt de la marque est de maîtriser sa filière et sa relation client.
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Les intérêts sont opposés\u2009», explique Emmanuel, «\u2009c’est ce qui crée l’enjeu de la contrefaçon\u2009».\xa0
\nQuid des grandes plateformes d’e-commerce\n
«\u2009Les grands portails réalisent un travail de contrôle en amont, mais ils ne sont pas à l’abri d’héberger la revente de produits contrefaits\u2009».\xa0
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En dehors de Wish, on trouve Alibaba.
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«\u2009La célèbre plateforme chinoise travaille en partenariat avec Interpol, Europol et les grandes marques pour\xa0lutter contre la contrefaçon avec plus ou moins de bonheur et de résultats\u2009», explique Emmanuel Alavoine.
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«\u2009Alibaba a été quelque peu estampillée «\xa0contrefaçon\xa0», car ils sont un leader mondial de l’e-commerce, du fait de leur maîtrise du\xa0marché chinois. Mais leur objectif reste d’attirer davantage de marques occidentales qui ne viendront pas s’ils n’adoptent pas d’attitude proactive face aux contrefaçons\u2009» ajoute Emmanuel Alavoine.\xa0
\nComment Marqvision lutte contre la contrefaçon\n
«\u2009Nous avons développé un système d’intelligence artificielle propriétaire\u2009», explique Emmanuel Alavoine. «\u2009Nos ingénieurs en IA sont basés à Séoul et travaillent sur notre algorithme\u2009».\xa0
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Cet algorithme va utiliser deux modalités de détection\xa0: une détection visuelle qui va utiliser les images qui ont la résolution adéquate pour les comparer aux originaux et une détection sémantique qui se base sur l’analyse du texte, des titres, des descriptions et du prix.\xa0
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Nous avons pu assister à la démonstration sur le stand de la start-up. Pour des raisons de confidentialité, il ne nous est pas possible de montrer la vidéo de cette démo. En voici le fonctionnement simplifié tel que nous pouvons le résumer de mémoire.\xa0
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Le travail de détection, et surtout de dénonciation des irrégularités, se fait avec l’intervention d’une personne humaine. Ce choix est volontaire et justifié.\xa0
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Voici le processus résumé de manière simplifiée :
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\n- La plateforme détecte les anomalies automatiquement comme nous l’avons décrit ci-dessus, par le contrôle des images et l’analyse sémantique\u2009;
\n- Un opérateur va vérifier les résultats en effectuant un contrôle visuel \u2009;
\n- Si ce contrôle visuel est satisfaisant, l’opérateur déclenche la procédure de plainte. Car il n’est pas souhaitable que ce soit la machine qui le fasse\u2009;
\n- Le système enverra ainsi automatiquement une demande de suppression via le formulaire standard de la plateforme. Le formulaire se remplit automatiquement. Toutes les caractéristiques des plaintes pour les plateformes documentées (les 1 500+\xa0plateformes évoquées ci-dessus) étant directement intégrées à l’outil\u2009;
\n- L’opérateur peut passer à la vérification suivante.\xa0
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\nEn conclusion, une future licorne repérée par le groupe LVMH\n
Étant donné les enjeux de la contrefaçon et l’importance que celle-ci revêt aux yeux des grands du luxe il n’est pas étonnant que Marqvision ait été repérée par LVMH.
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Le groupe de luxe leur a attribué le prix des start-ups innovantes parmi 1000\xa0candidats (catégorie IA et data). La start-up coréenne est désormais hébergée par Station F à Paris.\xa0
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D.K. Lee, le co-fondateur de la start-up âgée d’à peine 2\xa0ans et qui a levé 25\xa0millions de $, a confié à Visionary Marketing que Marqvision serait probablement une licorne avant longtemps.
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Si on peut juger de l’importance d’une solution\xa0B2B à la taille du problème qu’elle résout, on ne sera pas étonné de cette prévision.\xa0
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\n Lire le rapport de l’OCDE sur la contrefaçon\n
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De nouveaux textes réglementaires sur la protection des données, aussi complexes les uns que les autres, viennent\xa0s’ajouter à ePrivacy, RGPD et les règlements censés avoir résolu le\xa0problème il y a longtemps. Notons quand même que le RGPD a déjà plus de 4 ans. Citons : DMA, DSA, DGA et DA… n’en jetez plus\u2009! Pour comprendre la situation, Visionary Marketing a appelé\xa0Paul-Olivier Gibert, président de l’AFCDP, l’association française des DPO [responsables de la protection des données]. Paul Olivier a récemment écrit une tribune dont l’introduction nous avertissait de l’arrivée de récents textes européens et qui nous a intrigués. Voici donc quelques explications qui, nous l’espérons, aideront les\xa0marketeurs à se repérer dans ce dédale législatif.
\nUn état des lieux de la législation en cours sur la protection des données en Europe\n
Ces nouveaux textes européens posent la question de leur articulation avec le RGPD.
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Protection des données\xa0: «\u2009Good cop, bad cop\u2009»… l’Union européenne met le holà, mais la lisibilité de ces réglementations n’est pas optimale.
\nUne évolution du droit qui suit l’innovation technologique\n
Paul-Olivier revient sur l’historique de tous ces règlements\xa0:
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Dans les années\xa050-60,\xa0l’informatique est apparue et s’est développée, pour traiter des informations, les découper en données qui étaient ensuite calculées et reconstituées pour donner des informations.
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Une série de textes sont alors apparus à la fin des années\xa070 dont, en France, la Loi Informatique et Libertés. Elle était destinée à encadrer l’usage de l’informatique afin de la mettre au service des individus et des citoyens.
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Les choses ont évolué à la fin des années\xa090 et au début des années\xa02000, avec l’apparition de la data
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La data est constituée de morceaux d’informations qui ont une existence autonome, qui étaient regroupés et recoupés pour faire de la recherche d’information.
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Protection des données & arrivée de récents textes européens\xa0: DMA, DSA, DGA et DA
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Les systèmes d’information ont connu une forte évolution, certaines entreprises ont fait leur fortune, en particulier Google qui a développé des méthodologies et des technologies d’accès et d’utilisation des données.
\nLa question de l’encadrement et du recours à la data\n
S’est posée la question de l’encadrement de ce recours à cette data. La Loi informatique et Libertés et les textes européens ont été modernisés, ce qui a amené au RGPD, que les marketeurs connaissent bien.
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Le RGPD réglemente l’utilisation des données à caractère personnel, qui peuvent être rattachées directement ou indirectement à une personne physique identifiée.
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Mais d’autres données sont produites, relatives à une entreprise, à des relevés physiques, à des relevés de températures, à des relevés d’informations sur une chaîne de production industrielle.
\nRéguler\xa0: la mission de la Commission européenne\n
Ces données circulent et la Commission européenne s’est donné pour mission d’assurer une régulation de tous ces éléments.
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«\u2009Un ensemble de textes est en train de sortir, qui ne sont pas tous au même degré de maturité.
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Le RGPD est mûr et déjà vigueur. Ce n’est pas forcément le cas pour tous les autres textes, dont certains ne sont pas encore arrêtés\u2009»,\xa0explique Paul-Olivier.
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Ces nouveaux textes concernent tout le monde.
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Leur objectif est d’apporter une régulation pour l’intégralité des données.
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Une partie de ces données sont mixtes, à la fois des données à caractère personnel et générales.
\nQuatre réglementations s’appliquent pour la protection des données\n
4 réglementations s’appliquent aux données\xa0: DGA/DA/DSA et DMA
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Le\xa0DGA, Data Governance Act, concerne la réutilisation des données du secteur public, qui sont soumises à certaines protections et qui créent de nouvelles activités, comme les intermédiaires de données. À cela s’ajoute une notion supplémentaire qui est l’altruisme des données\xa0: vous pouvez décider de partager vos données pour participer à une cause d’intérêt général.
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Le DA, Data Act, a une vocation plus économique\xa0: l’objectif est de maximiser la valeur des données pour l’économie et la société. Il y a là aussi une optique de favoriser le partage des données.
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Le DSA, Digital Services Act, est une révision de la directive ecommerce, qui touche les services d’intermédiation. Elle aura des impacts pour les entreprises avec des services d’interconnexions d’acteurs et de plateformes.
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Le DMA,\xa0ou\xa0Digital Markets Act, est la composante droit de la concurrence en matière de données\xa0: cela concerne les contrôleurs d’accès, les interdictions qui sont liées, et les problématiques de comité consultatif sur les marchés numériques.
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Dans cette présentation, je ne suis pas certain d’avoir éclairé tout le monde, mais je suis certain d’avoir expliqué pourquoi c’est compliqué\u2009!
\nDes réglementations complexes\n
Avec ces nouveaux textes, des mots et des notions se recoupent, sans compter les interconnexions avec d’autres règlements.
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Il faut que tout le monde se mette en veille sur ces sujets. C’est ce fait l’AFCDP pour ses adhérents. Elle est ouverte aux DPO, mais aussi à leur écosystème. Les marketeurs sont également concernés par ces sujets.
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Toutes les personnes qui veulent rejoindre l’AFCDP pour participer à cette veille sont les bienvenues
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Cliquer ici pour contacter l’AFCDP
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Le groupe ecommerce au sein de l’AFCDP regroupe des professionnels dans ce domaine.
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L’environnement est très complexe. Nous sommes\xa0dans un domaine mouvant, avec des impacts majeurs, des textes qui ne sont pas tous unis et qui ne sont pas faciles à coordonner
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Le processus européen est en effet très complexe.
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«\u2009En France, c’est le Parlement qui vote la loi. Dans le monde européen, l’adoption des textes nécessite de solliciter le Parlement européen, la Commission et le Conseil des États, cela fait beaucoup de monde à coordonner\u2009», explique le président de l’AFCDP.
\nLe RGPD continue à s’appliquer pour les données à caractère personnel\n
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Il ne s’agit pas de rajouter un cran supplémentaire de réglementation, mais de la compléter en encadrant l’utilisation des données qui ne sont pas des données à caractère personnel.
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Ces textes visent à encadrer l’utilisation et la circulation des données de manière générale, et en particulier des données qui n’ont pas de caractère de données personnelles
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Les données à caractère non personnel sont des éléments d’information qui peuvent être réarrangés pour constituer une information.
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Il s’agit par exemple des relevés de températures sur une chaîne de production, des informations sur le chiffre d’affaires d’une entreprise, le détail de ses écritures comptables.
\nUn gros travail de pédagogie est nécessaire\n
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«\u2009Un gros travail de pédagogie et d’accompagnement est à faire pour que ces textes deviennent relativement faciles à appliquer par les organisations et les entreprises en particulier\u2009», explique Pierre-Olivier.
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Il souligne que le contexte est aussi particulièrement pénible et anxiogène, mais\xa0l’idée sous-jacente n’est pas de rajouter une couche de réglementation. Il s’agit d’encadrer un certain nombre de choses, notamment d’essayer de résorber des distorsions de concurrence.
\nRésorber les distorsions de concurrence\n
On a souvent reproché à Google d’avoir des produits en concurrence avec ceux de ses clients.
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Concernant les comptes Instagram utilisés pour vendre des prestations, des règles sont nécessaires à mettre en place sur la possibilité de transférer les données, de les réutiliser.
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Un mécanisme de réappropriation de la donnée par rapport à l’organisation qui en est la cause est à mettre en place.
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Le problème de la réglementation européenne est qu’elle n’est pas d’intelligence immédiate
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On ne peut qu’être d’accord avec cela.
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Ces réglementations donnent l’impression d’être disparates, mais elles visent à assurer une régulation de l’utilisation des données à l’intérieur de l’Europe.
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L’intention derrière le DSA par exemple est de réglementer, sinon de sanctionner de façon stricte et assez sévère, les fameux GAFAM.
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«\u2009Aucun acteur n’a pourtant la possibilité d’imposer quoi que ce soit à ces sociétés. Il faut essayer de nouvelles choses. C’est ce qu’est en train de faire la Commission européenne avec ces différents textes, avec une échelle d’action intéressante\u2009», conclut Pierre-Olivier.
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Comme l’explique le président de l’AFCDP, un gros effort de pédagogie reste à faire, les marketeurs en ont bien besoin pour éclairer leurs actions.
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Paul Olivier Gibert dont vous pourrez lire la tribune en cliquant sur le lien ci-après.
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The post Protection des données : état des lieux de la législation européenne appeared first on Marketing and Innovation.
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