Share Il y a 80 ans, 1942
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By Mémorial de la Shoah
The podcast currently has 16 episodes available.
Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Herbert Traube.
A l’été 1942, Herbert Traube a 18 ans. Il réside dans un centre de l’American Friends Service Committee situé près de Marseille. Son père Paul est réfugié en Haute-Loire et sa mère Ilka est internée au camp de Rivesaltes où elle décède le 29 mai 1941, à l'hôpital de Perpignan, de malnutrition et faute de soins. Le 26 août 1942, la police française vient arrêter Herbert. Il est emmené aux camps des Milles puis de Rivesaltes, devenu un des camps de déportation pour la zone libre. Sélectionné pour être transféré vers le camp de Drancy, Herbert parvient à sauter du train en marche et retourne clandestinement à Marseille. Il prend une fausse identité et intègre la légion étrangère. Il part pour l’Afrique du Nord. En août 1944, Herbert participe au débarquement de Provence via la plage de Fréjus avant de remonter la ligne de front jusqu’aux derniers combats, en Autriche. Lorsque la guerre s’achève, Herbert a perdu sa mère Ilka et son père Paul, déporté par le convoi 32 du 14 septembre 1942 au camp d’Auschwitz-Birkenau où il est assassiné. Il ne lui reste que sa sœur Lilly, partie pour la Palestine au tout début de la guerre.
Pour savoir plus sur les 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, rendez-vous sur le site 1942">site 1942
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Manfred Katz.
Au mois d’août 1942, Manfred a 21 ans. De nationalité polonaise, il est réfugié à Nice avec ses parents Samuel et Hedwige et son frère Théo, âgé de 18 ans. Au printemps 1942, son père est envoyé dans un Groupement de Travailleur Forcé, travailler dans les mines de sel de Salin de Giraud. Manfred et son frère Théo travaillent chez un paysan dans les hauteurs de Nice. Mi-août 1942, ils sont arrêtés. Théo et sa mère restent à Nice. Manfred est interné au camp des Milles où il retrouve son père. Tous deux figurent sur la liste d’un convoi en partance pour le camp de Drancy. Le convoi arrive à Lyon, Manfred et son père sont appelés à sortir du train. La mère de Manfred a réussi à acheter leur libération. Réunis, Manfred et sa famille décident de quitter la France pour la Suisse où ils sont internés de camps en camps mais d’où chacun d’eux parvient finalement à rentrer vivant. Ils se retrouvent à Paris en 1945.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Joseph Weismann.
Il est midi le 16 juillet 1942, lorsque la police française frappe chez les Weismann. Joseph, 11 ans, est arrêté avec son père Schmuel, sa mère Sura et ses deux sœurs Charlotte et Rachel. Ils sont emmenés au Vel d’Hiv où ils restent emprisonnés six jours. Ils sont ensuite transférés aux camps de Beaune-la-Rolande puis Pithiviers. Schmuel, Sura et Charlotte sont déportés par le convoi 16 au camp d’Auschwitz-Birkenau, le 7 août 1942. Rachel est transférée seule au camp de Drancy d’où elle est, à son tour, déportée par le convoi 22, le 21 août 1942. Joseph, lui, parvient à s’évader avec un camarade. Il leur faudra six heures pour traverser l’épaisse barrière de barbelés entourant le camp. Joseph, recherché, parvient à survivre, caché, notamment dans la Sarthe. Il apprend à son retour que tous les siens ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Claire Cadamuro née Wajs.
Il est 5h du matin lorsque la police française frappe à la porte de la famille Wajs. Claire, 10 ans, et sa mère Ruchla sont arrêtées et emmenées au Vélodrome d’Hiver. La mère de Claire tombe malade : elle est transférée à l'hôpital Rothschild. Claire, seule au Vel d’Hiv, décide de s’échapper.
Elle fait plusieurs fois le tour du vélodrome avant de tomber sur une infirmière qui accepte de la faire sortir en la faisant passer pour souffrante. Elle est emmenée en ambulance, rue Lamarck, dans la maison d’enfants de l’UGIF. Elle finit par s’enfuir. C’est alors une voisine de la famille qui la prend sous son aile et parvient à la placer dans l’internat des sœurs du Sacré-Cœur. A la fin de la guerre, Claire est orpheline.
Son père Jacob et sa mère Ruchla ont tous les deux été déportés, respectivement par les convois 5 du 28 juin 1942 et 57 du 18 juillet 1943, au camp d’Auschwitz-Birkenau où ils ont été assassinés.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Marcel Sztejnberg.
Le 16 juillet 1942, la police française entre dans le modeste appartement de la rue Charlot où vit Marcel, 5 ans, avec son frère Henri, 8 ans, sa mère Bajla et sa grand-mère. Son père Nysen, lui, a été arrêté l’année passée lors de la rafle du billet vert. Marcel, son frère, sa mère et sa grand-mère sont emmenés au Vel d’Hiv puis transférés au camp de Beaune-la-Rolande. Là, le jeune enfant contracte la scarlatine. On le transfère à la pouponnière de Neuilly. Il échappe in extremis à une autre rafle, grâce à une tante qui le cache dans une ferme du Nord de la France. Ni son père et sa mère, déportés respectivement par les convois 6 du 17 juillet 1942 et 16 du 7 août 1942 au camp d’Auschwitz-Birkenau, ni son frère, déporté par le convoi 34 du 18 septembre 1942, ne reviendront. Marcel a très peu de souvenirs de son enfance ou de la guerre. Il mène depuis les années 1990 un travail de recherches historiques afin de reconstituer ces événements.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Laurent Joly, historien.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Joseph Schwartz.
Au matin du 16 juillet 1942, Joseph Schwartz, 15 ans, est réfugié à Choisy-le-Roi dans le Val-de-Marne chez un ami. Son père Lejbus est caché dans le garage de son entreprise à Paris. Seuls sa mère Ruchla et son petit frère Paul, 12 ans, sont restés dans l’appartement, pensant que les femmes et les enfants n’étaient pas visés par les arrestations. Mais la police les arrête tous les deux. Ils sont emmenés au Vel d’Hiv. Lorsque le père l’apprend, il se rend immédiatement à la police dans l’espoir de les faire libérer mais est arrêté à son tour. Toute la famille est déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau, Lejbus et Ruchla par le convoi 15 du 5 août 1942 et Paul par le convoi 22 du 21 août 1942. Paul et sa mère sont gazés à leur arrivée. Selon le témoignage d’un rescapé des camps, Lejbus, blessé à la suite d’une chute du toit d’un baraquement, aurait été abattu peu de temps avant la libération. Joseph, ignorant le sort des siens, survit clandestinement en région parisienne. Il est aidé par des amis communistes de la famille. Il rejoint le groupe résistant de la MOI (Main d’Oeuvre Immigrée), pour laquelle il effectue plusieurs missions. Ce n’est qu’à la fin de la guerre qu’il comprend que ni ses parents ni son frère ne reviendront des camps.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage deSarah Montard née Lichtsztejn
Il est 6h du matin le 16 juillet 1942, lorsque Sarah est arrêtée avec sa mère Maria par deux agents de la police française. Elles sont d’abord emmenées dans un garage puis au Vel d’Hiv. Elles parviennent à s’en échapper. Auparavant, le père de Sarah, Moïse, arrêté lors de la rafle du billet vert le 14 mai 1941 et interné au camp de Pithiviers, s’est aussi évadé et se cache à Paris jusqu’à la Libération. Sarah et sa mère arrivent à survivre clandestinement à Paris jusqu’au 24 mai 1944 où elles sont dénoncées, internées au camp de Drancy puis déportées au camp d’Auschwitz-Birkenau par le convoi 75 du 30 mai 1944. Elles survivent et rentrent ensemble à Paris le 24 mai 1945.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage de Simon Drucker.
Le jeudi 16 juillet 1942, Simon Drucker a 18 ans. Il est arrêté chez lui à Paris avec son petit frère Isidore, âgé de 12 ans, et leur mère Thérèse. Ils sont emmenés tous les trois par la police française au Vélodrome d'Hiver. Quatre jours plus tard, ils sont transférés au camp de Beaune-la-Rolande. Là, Simon est d’abord séparé de sa mère, déportée par le convoi 15, le 5 août 1942, au camp d’Auschwitz-Birkenau puis de son frère Isidore déporté par le convoi 22, le 21 août 1942. Tous deux seront gazés dès leur arrivée. Simon, lui, est transféré au camp de Drancy, puis déporté par le convoi 27, le 2 septembre 1942, à Auschwitz-Birkenau. Il est un des rares survivants déportés de la rafle du Vel d’Hiv. A son retour en France, en mai 1945, il est le seul rescapé de sa famille.
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Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d'Hiv, découvrez le témoignage d'Annette.
Il est 6h du matin le 16 juillet 1942, lorsque Annette, 12 ans, sa grande sœur Léa et leur mère Sophie sont raflées. On les emmène au Vélodrome d’Hiver, et, trois jours plus tard, au camp de Pithiviers. Le 3 août, les filles sont séparées de leur mère, alors déportée au camp d’Auschwitz-Birkenau par le convoi 14 du 3 août 1942. Elle y sera assassinée. Annette et Léa sont transférées au camp de Drancy. Peu après leur arrivée, une cousine qui travaille dans le camp repère leurs noms sur les listes de déportation. Elle parvient à les changer de bloc pour empêcher leur départ. Elles sont libérées de Drancy, le 23 septembre 1942, et retrouvent leur grand-mère à Paris.
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