Jause Podcast 🎧

Les groupes armés ne chôment pas malgré des tornades policières dans certains endroits de la capitale. Ces derniers au contraire continuent de persister dans leurs activités criminelles.

À petion Ville et dans ses zones avoisinantes les affrontements entre policiers et bandits s'intensifient notamment à Thomassin depuis l'assassinat dimanche dernier de 3 policiers par la bande à Ti makak. Plusieurs bandits ont déjà perdu la vie dans des raids menés par la PNH. 

Haïti est à deux doigts d'un génocide si le gouvernement n'agit pas le plus vite possible. Les dernières actions des groupes armées dans certains endroits de la région métropolitaine prédisent un avenir sombre si le gouvernement ne cherche pas à solutionner la crise pour éviter que le pays connaisse le même sort que le Rwanda en 1994. À noter que les groupes armés se renforcent d'avantages en se procurant des armes sophistiquées pour se venger de la population qui commence déjà à se faire justice.

Entre la volonté du groupe Wagner et la lenteur des occidentaux à aider Haïti à faire face aux bandits, le gouvernement haïtien ne doit-il prendre la meilleure décision? En tout cas la population n'attend qu'une seule chose, ramener le pays à l'ordre par tous les moyens pouvant l'aider à vivre en toute sécurité dans son pays.

Les Nations Unies tardent encore à dépêcher leurs troupes en Haïti alors que la violence des groupes armés persiste et fait de nombreuses victimes dans certaines zones de la capitale haïtienne et dans l'Artibonite. Une situation qui donne lieu à la justice expéditive dite bwa kale, lancée par la population pour tenter d'équilibrer la terreur.

Il revient maintenant au gouvernement haïtien de prendre en main le destin du pays. Le canada, les USA, la France, aucun de ces pays dit amis d'Haïti n'a daigné résoudre la crise haïtienne malgré la montée en puissance des groupes armés. Une attitude qui montre que l'international ne cherche nullement à aider le pays à trouver une solution à la crise actuelle. Entre-temps, la seule et ultime solution d'Ariel Henry,  est l'armée haïtienne quoique embryonnaire. Cette dernière doit aider la PNH à faire face aux bandes armées qui terrorisent la population haïtienne. 

Le secteur éducatif haïtien continue d'être entravé par l'augmentation de la violence. Il s’agit d’un niveau d'insécurité sans précédent et d’une fragilité exacerbée qu’on observe dans le pays ces derniers jours. Plusieurs institutions scolaires sont prises pour cible par les gangs armés qui contrôlent diverses régions du pays. Une situation qui pousse beaucoup de directeurs d'écoles à fermer leurs portes pour protéger les enfants d'éventuelles attaques.